André Brincourt

écrivain et journaliste français
André Brincourt
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Naissance
Neuilly-sur-Seine
Décès (à 95 ans)
Saint-Cloud
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Œuvres principales

  • La Farandole (1952)
  • Langue française, terre d'accueil (1997)

André Brincourt, né le à Neuilly-sur-Seine (alors département de la Seine) et mort le [1] à Saint-Cloud[2], est un écrivain et journaliste français.

Biographie modifier

Ancien résistant, engagé volontaire à dix-huit ans durant la Seconde Guerre mondiale (prisonnier puis évadé, il s'engage dans le mouvement Combat de la région de Nice[1]).

Au journal Le Figaro, André Brincourt a dirigé les pages culturelles, puis, de 1971 à 1986, le supplément littéraire.

Il a été aussi journaliste littéraire à la télévision et a eu notamment des entretiens télévisés avec André Malraux, dont il était l'ami[1].

Parallèlement à son travail de journaliste, il a écrit une vingtaine de livres dans des genres littéraires très variés, allant de la poésie au roman. Ses dernières publications témoignent d'une préférence pour le fragment et l'aphorisme[3].

Membre du jury du prix Renaudot de 1984 jusqu'à sa démission en 2011[4].

En 1999, il reçoit le Grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre[5],[1].

Il a été membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)[6].

Œuvre modifier

  • Littératures d’outre-tombe, essai, Grasset, 2010
  • Vienne le vent, poésie, Melis éditions, 2009,
  • Insomnies, pensées, Grasset, 2007
  • Les Conquérants d'eux-mêmes, essai, Grasset, 2006
  • La Mer, l'Amour et la Mort, poèmes, Privat, 2005
  • Lecture vagabonde, Grasset, 2004.
  • Tête-de-loup, essai, Grasset, 2003
  • Le Paradis désenchanté, éditions du Rocher, 2001
  • Le Bonheur de rompre, roman, Grasset, 2000
  • Vive les mouches, essai, Grasset, 1999
  • Langue française, terre d'accueil, essai, éditions du Rocher, 1997 – médaille de vermeil du Grand Prix de la Francophonie[5]
  • Secrètes Araignées, essai, Grasset 1996
  • Messagers de la nuit  : Roger Martin du Gard, Saint-John Perse, André Malraux , essai, Grasset, 1995 – Prix de la Critique de l'Académie française[5]
  • Florilège de l'Univers, Grasset, 1992
  • La Parole dérobée, roman, Grasset, 1990
  • Les Yeux clos, roman, Grasset, 1988
  • Malraux, le malentendu, essai, Grasset, 1986 – prix Georges-Dupau 1987 de l'Académie française[5]
  • Le Musée imaginaire de la littérature du XXe siècle, Éditions Retz (1979)
  • Noir sur blanc, essai, Fayard, 1973
  • Malraux ou le temps du silence, essai, La Table Ronde, 1965
  • La Télévision, notes et maximes, Hachette, 1965[7]
  • La Télévision et ses promesses, essai, La Table Ronde, 1959
  • Les Yeux clos, roman, La Table Ronde, 1957
  • Les Œuvres et les Lumières, essai, La Table Ronde, 1956 – prix Sainte-Beuve
  • La Farandole, roman, La Table Ronde, 1952 – prix Henri-Dumarest 1953 de l'Académie française[5]
  • Le Vert Paradis, roman, La Table Ronde, 1950 – prix du Jeune Roman
  • Désarroi de l'écriture, essai, Vigneau, 1948
  • Satan et la Poésie, essai, Grasset, 1946

Prix et distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Décès de l'écrivain André Brincourt dépêche AFP du 22 mars 2016.
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. « Biographie André Brincourt Journaliste, Homme de lettres », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  4. Frédéric Beigbeder et Jérôme Garcin, nouveaux membres du jury Renaudot dans Le Monde du 11 mars 2011.
  5. a b c d et e André Brincourt sur le site de l'Académie française.
  6. Page « Comité d'honneur », sur le site de l'ADMD.
  7. Critique par A. R. dans Livres de France, revue littéraire mensuelle no 2 : Françoise Mallet-Joris, février 1966, p. 18

Liens externes modifier