André Désilles

officier de la Révolution Française

André Désilles (ou Antoine-Joseph-Marc[1]), né à Saint-Malo (France) le , mort à Nancy (France) le , était officier au régiment du Roi-infanterie lors de la mutinerie de ce régiment, du régiment Mestre de Camp Général dragons et du régiment suisse de Châteauvieux, qui constituaient la garnison de Nancy.

André Désilles
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 23 ans)
NancyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Hôtel André Desilles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Distinction
Maison natale d’André Désilles à Saint-Malo.

Biographie

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Famille

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Issu d'une famille d'armateurs malouins, André Désilles est le fils de Jeanne-Rose Picot de Clorivière (sœur du jésuite Pierre-Joseph de Clorivière[2] ) et de Marc Désilles de Cambernon, trésorier de l'association bretonne et propriétaire de la malouinière de la Fosse-Hingant à Saint-Coulomb. Il a trois sœurs, dont l'une, Angélique Desclos de La Fonchais, sera guillotinée dans l'affaire de la conjuration du marquis de la Rouërie[3],[4].

Affaire de Nancy

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En , officier du régiment du Roi infanterie, il est à Nancy pour préparer ses fiançailles avec Victoire, la fille aînée du baron Ferdinand Fisson du Montet (1748-1801): mais il apprend à son arrivée que son mariage est annulé, la famille de sa fiancée n'ayant pas apprécié la défiance de Désilles vis-à-vis du trône[5].

Le , une mutinerie éclate dans le régiment d'infanterie du Roi, le régiment Mestre de Camp Général de cavalerie et le régiment suisse de Châteauvieux. Les mutins, appuyés par trois canons, accusent leurs officiers de détourner leur solde. S'interposant entre les mutins et les troupes du marquis de Bouillé, chargées de rétablir l'ordre, Désilles est atteint de trois balles à la jambe près de la porte Stainville. C'est l'affaire de Nancy.

L'héroïsme du jeune Désilles émeut toute la France. Le , l'Assemblée nationale, à l'instigation de Mirabeau, le remercie de sa conduite et Louis XVI lui fait remettre la Croix de Saint-Louis. Ses plaies s'étant infectées, il meurt de septicémie le . Son corps est ramené à Saint-Malo et inhumé le . Le , l'Assemblée vote un service en l'honneur du « héros de Nancy ».

Hommages

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Sources

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  • « André Desilles », in: François Tuloup, De Viris illustribus Urbis macloviensis. La Nouvelle Bretagne, Rennes p. 106-109
  • Pierre Le Bastart de Villeneuve, André Désilles : un officier dans la tourmente révolutionnaire, Paris, Nouvelles éditions latines, 1977

Notes et références

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  1. Nouvelle Biographie Générale p. 830-831… publiée par MM. Firmin Didot, sous la dir. de M. le Dr Hoefer, Paris, 1855, tome 13
  2. André Desilles, le héros de Nancy O. de Gourcuff, 1809 in Revue de Bretagne de Vendée & d'Anjou
  3. « skoluhelarvro.org/culture-bret… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. « Madame de La Fonchais (Angélique-Françoise Désilles) », in: François Tuloup, De viris illustribus urbis macloviensis. Les hommes illustres de Saint Malo, éditions Les Nouvelles de Bretagne à Rennes, 1966
  5. La peignée de la Saint-Gauzlin, Marie-Caire Mangin, 2001

Annexes

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