André Mutter
André Mutter, né le à Troyes (Aube) et mort le à Ambilly en Haute-Savoie[1], est un résistant, avocat et homme politique français, ministre par deux fois sous la Quatrième République.
André Mutter | |
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Fonctions | |
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Ministre de l'Algérie | |
– (10 jours) |
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Président | René Coty |
Gouvernement | Pierre Pflimlin |
Prédécesseur | Robert Lacoste |
Successeur | Fonction supprimée |
Ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre | |
– (11 mois et 22 jours) |
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Président | Vincent Auriol René Coty |
Gouvernement | Joseph Laniel I et II |
Prédécesseur | Henry Bergasse |
Successeur | Emmanuel Temple |
Député français | |
– (13 ans et 29 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Aube |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | PRL (1945-1951) CRAPS (1951-1955) IPAS (1956-1958) |
Biographie | |
Nom de naissance | André Joseph Mutter |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Troyes (Aube) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Ambilly (Haute-Savoie) |
Nature du décès | Infarctus du myocarde |
Sépulture | Troyes |
Nationalité | Française |
Parti politique | PRL |
Profession | Avocat |
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Éléments biographiques
modifierPère de dix enfants. Veuf puis re-marié à Odette Roffignon.
Licencié en droit, il est avocat au barreau de Troyes en 1929.
En 1944[Lien à corriger], il remplace Roger Coquoin, qui vient d'être abattu, comme représentant du groupe Ceux de la libération (CDLL) au Conseil national de la Résistance. Délégué à l’Assemblée consultative provisoire en 1944-1945, il s’engage dans la vie politique à la Libération. Il est l’un des fondateurs du Parti de rénovation républicaine (PRR) qui fusionne rapidement au sein du PRL, qu’il représente aux deux Assemblées nationales constituantes, puis à l’Assemblée nationale de 1945 à 1958 comme député PRL, puis CNI, de l’Aube.
En 1945, il redevient avocat à la Cour d’appel de Paris.
Au nom de la lutte et du rassemblement des droites contre le communisme, il fait entrer à la rédaction du journal du PRL, Paroles françaises, qu'il dirige, plusieurs anciens collaborateurs, notamment François Brigneau, qui donnent un ton extrémiste à cet organe, provoquant plusieurs scandales. Il est vice-président de l’Assemblée nationale de 1951 à 1953.
Il est ministre des Anciens combattants et victimes de guerre dans le premier gouvernement Joseph Laniel du au , puis ministre de l’Algérie du 14 mai au dans le gouvernement Pierre Pflimlin.
Il est aussi, à partir de 1945, directeur du quotidien L'Est-Éclair dont il est le cofondateur. André Mutter est député à l’Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier, puis dès 1957 à l'Assemblée parlementaire européenne (aujourd'hui Parlement européen) du au et du au .
Distinctions
modifierUne rue de la ville de Troyes porte son nom.
André Mutter est titulaire des décorations suivantes :
Œuvres
modifier- Face à la Gestapo, Librairie Ancienne H. Champion Paris VI, 1944.
- Histoire de la guerre 39-45 Résistance, Librairie Ancienne H. Champion 5 Paris, 1945.
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Accueil - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :