André Parpais

personnalité politique française

André Parpais, né le à Issoudun (Indre) et mort le à Pouillé[1] (Loir-et-Cher), est un homme politique français.

André Parpais
Illustration.
De gauche à droite : le général François d'Astier de la Vigerie, Max Hymans et André Parpais (1944)
Fonctions
Député français

(1 an et 21 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
Circonscription Indre
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Groupe politique SOC
Conseiller général de l'Indre

(1 an, 4 mois et 21 jours)
Élection 30 septembre 1945
Circonscription Canton d'Issoudun-Sud
Prédécesseur Henri Mérillac (indirectement)
Successeur Maurice Vallé
Biographie
Nom de naissance Raoul-André Parpais
Date de naissance
Lieu de naissance Issoudun (Indre)
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Pouillé (Loir-et-Cher)
Nationalité Française
Parti politique SFIO
Profession Instituteur

Biographie modifier

Fils d'un serrurier, Raoul Parpais passe par l'école normale d'instituteurs de Châteauroux puis enseigne à Issoudun.

Mobilisé en 1914, blessé en 1915, il finit la guerre comme prisonnier.

Il s'engage en politique en 1922, au sein du parti socialiste SFIO, après son retour à la vie civile, lorsqu'il est affecté à Châtillon-sur-Indre. Devenu secrétaire de la fédération socialiste de l'Indre en 1928, il conserve cette fonction jusqu'en 1936, quand André Delmas lui succède. L'année suivante, cependant, Parpais retrouve la direction fédérale, qu'il conserve jusqu'à sa mort.

Nommé professeur de cours complémentaire à Châteauroux, il s'installe dans cette ville, où il anime, dans les années 1930, le comité de vigilance antifasciste.

Candidat socialiste aux cantonales en 1934 (canton de Levroux) et 1937 (canton de Buzançais), il n'est pas élu.

Installé dans le Loir-et-Cher, à Pouillé, en 1942, il y organise et la structure clandestine du syndicat national des instituteurs, dont il assure la direction départementale. À partir d'avril 1944, il retourne dans l'Indre et participe à la résistance armée.

Membre du Comité départemental de Libération de l'Indre, il est élu conseiller général en septembre 1945, dans le canton d'Issoudun-Sud, puis mène en octobre la liste de la SFIO de l'Indre pour l'élection de la première assemblée constituante. Avec 22,3 % des voix, il est élu député. Réélu en juin 1946, avec un score moindre (19,7 %), il s'intéresse essentiellement aux questions de défense, mais suit aussi de très près la procédure législative aboutissant à la création d'un statut général des fonctionnaires.

En novembre 1946, il est battu aux législatives.

Quelques semaines plus tard, il meurt subitement, à l'âge de 56 ans.

Détail des fonctions et des mandats modifier

Mandats parlementaires
  • -  : Député de l'Indre
  • -  : Député de l'Indre

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier