André Tisserand (homme politique)

personnalité politique française

André Tisserand, né le à Limoges (Haute-Vienne) et mort le à Belfort (Territoire de Belfort), est un avocat et homme politique français.

André Tisserand
Fonctions
Député français

(4 ans, 8 mois et 21 jours)
Élection 30 juin 1968
Circonscription 1re du Territoire de Belfort
Législature IVe (Cinquième République)
Groupe politique UDR
Prédécesseur Michel Dreyfus-Schmidt
Successeur Jean-Pierre Chevènement
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Limoges, France
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Belfort, France
Nationalité Française
Profession Avocat

Biographie

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André Tisserand, en tant que député, siège à la Commission des lois[1] et milite pour la dépénalisation de l'adultère et pour l'égalité entre les femmes et les hommes qui devient son cheval de bataille. Il est notamment porteur du projet visant a permettre aux femmes de disposer de leur propre compte en banque et de ne plus dépendre de leur mari ou leur père.

André a cependant un passé flou. Il a été au début de la Seconde Guerre mondiale, un jeune membre de la Milice à Limoges[2] mais semble s'en être détourné par la suite. À la Libération, il est dans un premier temps condamné pour indignité nationale mais dans un second temps obtient en 1946 l'annulation de sa peine de dégradation nationale par la Cour civique de Pau[3] . En effet au cours de son proces l'on apprend par différents témoignages que ce dernier a sauve 3 employés d'une entreprise juive ainsi que des résistants et les a aidés a récupérer leurs biens et ceux d'autres réfugiés. Par ailleurs, il a contribué a brûler certains papiers secrets comprenant des noms de membres de la résistance. Son implication dans la deuxième guerre mondiale semble ainsi avoir fortement variée au cours du temps.

En 1968, André Tisserand est élu député de la Première circonscription du Territoire de Belfort contre Michel Dreyfus-Schmidt, au terme d'une campagne électorale où son passé est utilisé contre lui. Son concurrent est toutefois condamné pour diffamation pour avoir déformé les faits et raconté des choses fausses.

Il est ainsi une personnalité très ambiguë de la ville de Belfort puisqu'il a fortement contribué a son développement mais dont le passé controversé n'a pas été clairement établi.

Détail des fonctions et des mandats

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Postérité

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En 2016, le Conseil municipal de Belfort décide de donner son nom à une rue de la ville sur sa qualité d'ancien parlementaire ayant contribué au développement de Belfort, mais la révélation de son passé de milicien conduit le maire, Damien Meslot, à retirer cette délibération[4].

Notes et références

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7. https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/27/belfort-temoignage-determinant-en-faveur-d-andre-tisserand

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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