André Vachon

historien canadien

André Vachon, né le à Québec [1] et décédé le [2] à Québec, est un professeur, historien et archiviste québécois[1].

Biographie modifier

André Vachon fait ses études primaires à l'école Saint-François-d'Assise (1940-1942) ainsi qu'au Pensionnat St-Louis-de-Gonzague (1942-1946)[1],[3]. Par la suite, il continue ses études au Séminaire Saint-Alphonse (1946-1952), situé à Sainte-Anne-de-Beaupré, où il découvre deux champs d'intérêt qui deviennent rapidement des passions, la littérature étrangère et le théâtre[1]. Au Séminaire, il publie ses premiers textes dans le journal collégien[1]. En 1952, il continue ses études au Petit Séminaire de Québec et à l'Université Laval où il obtient deux baccalauréats en 1954, un en arts et un en philosophie[3]. Entre 1952 et 1954, il poursuit parallèlement ses études en s'inscrivant aux certificats de latin, de littérature française, de linguistique et d'histoire canadienne à la faculté des Lettres de l'Université Laval, ce qui lui permet d'obtenir une licence en lettres[1]. Par la suite, André Vachon poursuit ses études en histoire à l'Université Laval et obtient un diplôme d'études supérieures en 1962[1]. Sa thèse « Histoire du Notariat canadien 1621-1960 » lui vaudra le Prix Raymond-Casgrain (au Québec) et le prix Montcalm (à Paris)[3].

Carrière modifier

De 1954 à 1967, il enseigne plusieurs matières, dont le français, la littérature et l'histoire dans divers établissements : l'Université Laval, le Séminaire de Québec, le Collège de Lévis, le Séminaire Saint-Alphonse et l'Université de Sherbrooke[3]. De 1956 à 1961, André Vachon travaille aux Archives de la Province de Québec en tant qu'archiviste[3]. En 1961, il devient secrétaire général puis directeur général du « Dictionnaire biographique du Canada » où sa rigueur est remarquée, imposant des critères de qualité qui assurent la renommée de cet ouvrage[1]. Il est par la suite directeur des éditions de 1962 à 1964, directeur adjoint de 1964 à 1966 ainsi que directeur général de 1966 à 1971 aux Presses de l'Université Laval[1]. De 1971 à 1976, André Vachon se tourne vers les Archives nationales du Québec, mais cette fois, en tant que conservateur[1]. Par la suite, il devient titulaire de la Chaire d'Études acadiennes de l'Université de Moncton de 1982 à 1985, où son objectif est de promouvoir la transmission et la création de connaissances propres à la collectivité acadienne[4]. De 1976 à 1982 et de 1985 à 1992, il occupe plusieurs postes dont écrivain, traducteur et correcteur dans plusieurs établissements[3].

Ouvrages modifier

Honneurs modifier

Références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Pierre Trépanier, « André Vachon (1933-2003) », Les Cahiers des dix, no 58,‎ , p. 143 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI https://doi.org/10.7202/1008120ar, lire en ligne, consulté le )
  2. « Décès, prières et remerciements », La Presse,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  3. a b c d e f et g Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec – Fonds André Vachon (P840) » (consulté le )
  4. Jean Daigle, « Une chaire pour la promotion des études acadiennes », Francophonies d'Amérique, no 1,‎ , p. 85 (ISSN 1183-2487 et 1710-1158, DOI https://doi.org/10.7202/1004264ar, lire en ligne, consulté le )
  5. Monique Duval, « Deux Québécois de même souche à la Société royale du Canada », Le Soleil, (consulté le )

Liens externes modifier