André de Fouquières
André Becq de Fouquières, né le [1] à Paris 8e où il est mort le [2], est un conférencier, homme de lettres et « homme du monde » français.
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Marcelin André Becq de Fouquières |
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Dramaturge, essayiste, conférencier |
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Biographie
modifierTroisième fils de Louis Becq de Fouquières et d’Hélène de Groiseilliez (1836-1925), neveu du peintre Marcellin de Groiseilliez, Marcelin André Becq de Fouquières est élève de l’école Saint-Ignace[3] à Paris, puis obtient un diplôme de l’École des Langues orientales.
Souhaitant se consacrer à la « chose publique » et à la politique, il devient membre de la conférence Molé-Tocqueville dont il assure brièvement le secrétariat. Partisan de la restauration de la monarchie, il fonde en 1895 le Comité de l’Œillet blanc, association qui voulait constituer la garde d’honneur du duc d’Orléans en exil à Bruxelles. Après deux échecs électoraux, il renonce à la vie politique, mais continue de fréquenter les personnalités d’Ancien Régime et les cours européennes, ainsi que de nombreuses personnalités du spectacle[4]. En , il se voit notifier sa réception dans l'ordre de la Francisque[5].
Il co-écrit plusieurs pièces de théâtre en collaboration avec Georges Casella, Jacques Monnier, Jean Kolb et Raymond Silva. Il a écrit différents ouvrages de souvenirs et la préface d’ouvrages sur l’art de vivre. Il collabore à divers périodiques dont Adam, dirigé par son ami Eddie Dubois[4].
Il participe à de nombreux événements mondains, on le voit notamment aux événements de plusieurs stations balnéaires : Deauville, Dinard, La Baule…
Vers la fin de sa vie, il est élu président des Parisiens de Paris[6].
Frère de Jacques (1866-1945) et de Pierre de Fouquières, diplomate, chef du Protocole et introducteur des ambassadeurs pendant l’entre-deux-guerres, il est évoqué dans un des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens. Patrick Modiano le met en scène dans un chapitre de son roman Villa Triste. Il est aussi brièvement cité dans le récit de Louis Maufrais "J'étais médecin dans les tranchées" se situant pendant la guerre de 1914-1918 (p. 62)[7].
Notes et références
modifier- Comme l’attestent des actes notariés de la famille. Sur la jaquette de Cinquante ans de Panache, l’éditeur Horay indique par erreur 17 mai 1875.
- Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance n°731 du 17/5/1874 ; avec mention marginale du décès, date et lieu indiqués : 13 janvier 1959 à Paris 8e.
- Établissement jésuite sis rue de Madrid.
- André de Fouquières, Cinquante ans de panache, Paris, Pierre Horay, coll. « Flore », , 506 p. (lire en ligne).
- Henry Coston (préf. Philippe Randa), L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », (ISBN 978-2-913044-47-0, BNF 38994682), p. 79 — première édition en 1987 ; « de Fouquières André, né le 17 mai 1874, à Paris, demeurant 162, bd Haussmann, Paris, homme de lettres. »
- Voir la plaque apposée sur l’immeuble du 162 boulevard Haussmann à Paris.
- Louis Maufrais et Martine Veillet, J'étais médecin dans les tranchées: août 1914-juillet 1919, Pocket, coll. « Pocket », (ISBN 978-2-266-19828-8)
Publications
modifierThéâtre
modifier- C’est pas chic !, comédie en 1 acte, en collaboration avec Georges Casella, Paris, théâtre des Capucines, .
- Une nuit, pièce en 1 acte, en collaboration avec Georges Casella, Paris, Théâtre Molière, .
- J’attends Zoé, en collaboration avec Georges Casella.
- Sensationnel article, en collaboration avec Georges Casella.
- La Bonne à rien faire, comédie en 2 actes, d’après une nouvelle de Guy de Maupassant, en collaboration avec Jacques Monnier, Paris, théâtre des Deux-Masques, .
- Le Tiers-porteur, ou l’Honneur de Désiré, opérette en 1 acte, en collaboration avec Jean Kolb, musique de Claude Terrasse, Paris, théâtre Michel, .
- Un chien dans un jeu de quilles, comédie en 3 actes, en collaboration avec Raymond Silva, Paris, théâtre Femina, .
Essais
modifier- De l’art, de l’élégance, de la charité, Paris, de Boccard, 1910.
- Au paradis des rajahs, Paris, de Boccard, 1912.
- Les Amours de Lauzun, Paris, Flammarion, 1931.
- Cinquante ans de panache, Paris, Pierre Horay, 1951.
- - Prix Montyon 1952 de l’Académie française
- André de Fouquières évoque ses souvenirs, Traces écrites, 1951.
- La Courtoisie moderne, précis des nouveaux usages, Paris, Pierre Horay, 1954.
- Mon Paris et ses Parisiens, Paris, Pierre Horay, 5 vol.
- Les Quartiers de l’Étoile, 1953.
- Le Quartier Monceau, 1954.
- Pigalle 1900, Paris, Pierre Horay, 1955.
- Le Faubourg Saint-Honoré, 1956.
- Vers le Point du Jour, 1959.
Liens externes
modifier- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Fondation de l’Œillet blanc (témoignage d’André de Fouquières).