Anne-Sylvie Sprenger

Anne-Sylvie Sprenger, née le à Lausanne, est une écrivain et journaliste suisse.

Anne-Sylvie Sprenger
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Biographie

modifier

Origines et famille

modifier

Anne-Sylvie Sprenger naît le à Lausanne. Elle a un frère aîné, adopté en Haïti[1].

Son père est électricien ; sa mère, secrétaire. Tous deux sont d'anciens membres de l'Armée du salut et, à l'époque de sa naissance, concierges de leur immeuble[1].

Elle est veuve depuis 2014 d'un réalisateur épousé cinq ans plus tôt et mère d'un enfant[1].

Elle grandit à Lausanne[2]. Après avoir habité à Bienne, elle réemménage à Lausanne en 2012[3].

Études

modifier

Après avoir réalisé un court métrage primé au gymnase, elle passe six mois à la New York Film Academy. De retour en Suisse, elle s'incrit à l'École cantonale d'art de Lausanne, en cinéma, mais échoue lors de l'année propédeutique, notamment consacrée au dessin et à la sculpture. Elle se tourne alors vers des études journalisme, tout en travaillant comme correctrice pour 24 heures[1].

Elle est titulaire depuis 2002 d'une licence en journalisme et communication (universités de Fribourg et de Neuchâtel) et en cinéma (Université de Lausanne)[1],[4].

Parcours professionnel

modifier

Elle obtient en 2004 son inscription au registre professionnel des journalistes[1].

D'abord critique littéraire, de théâtre[5] et de cinéma pour les journaux 24 heures, L'Hebdo et Le Matin Dimanche[4], elle devient en 2016 animatrice de débats et programmatrice au Salon du livre de Genève, puis responsable éditoriale de l'agence de presse protestante Protestinfo en 2019[1].

Parcours littéraire

modifier

Elle lance fin 2003 un webzine décalé intitulé Vilain petit canard[6], tenu à jour jusqu'en 2005[4].

Après avoir rencontré Jacques Chessex 2006, qui devient son mentor et son témoin de mariage[1], elle publie son premier roman en 2007, Vorace, suivi de Sale fille en 2008. En 2010, elle fait paraître La veuve du Christ puis Autoportrait givré et dégradant en 2012[4].

Selon ses propres déclarations, ses livres s'intéressent « aux accrocs de la vie et à sa lumière, à la question du mal et au sacré »[1].

Publications

modifier

Références

modifier
  1. a b c d e f g h et i David Moginier, « La protestante timide vit pour la politique et les gens », 24 heures,‎ , p. 32 (lire en ligne Accès payant)
  2. Patricia Gnasso, « J'aime bien faire peur », Le Matin,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  3. Isabelle Graber, « Bienne est au cœur du dernier roman d'Anne-Sylvie Sprenger », L'Impartial,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  4. a b c et d « Sprenger, Anne-Sylvie », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
  5. Isabelle Falconnier, « Fille pas gentille », L'Hebdo,‎ , p. 75 (lire en ligne)
  6. Gregory Wicky, « Petit canard déchaîné », 24 heures,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  7. Lisbeth Koutchoumoff, « Roman. Sainte et boulimique », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. Isabelle Falconnier, « J'ai faim moi non plus », L'Hebdo,‎ , p. 123 (lire en ligne)
  9. Michel Caspary, « L'amour au goût de cendres », 24 heures,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  10. Mireille Descombes, « "Vorace" à la scène », L'Hebdo,‎ (lire en ligne)
  11. Lisbeth Koutchoumoff, « Roman. Gris comme l'eau du lac en hiver », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  12. Jean-Louis Kuffer, « La luxure et la mort, entre panique et provocation », 24 heures,‎ , p. 34 (lire en ligne)
  13. Jean-Louis Kuffer, « Un drame revisité », L'Hebdo,‎ (lire en ligne)
  14. « La confirmation », L'Hebdo,‎ , p. 57 (lire en ligne)

Autre source

modifier
  • Jean-Michel Olivier entretien in Scènes magazines , no 194 p. 48

Liens externes

modifier