Annickia chlorantha

Annickia chlorantha est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Annonaceae. C'est un arbre que l’on retrouve dans les forêts humides d'Afrique tropicale, notamment au Cameroun et au Nigeria.

Annickia chlorantha
Description de l'image Annickia Chlorantha - Arbre.jpg.
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Magnoliidées
Ordre Magnoliales
Famille Annonaceae
Genre Annickia

Espèce

Annickia chlorantha
(Oliv.) Setten & Maas, 1990[1]

Synonymes

  • Enantia chlorantha Oliv.[1] [2]
  • Xylopia otunga Exell[1]

Description

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Feuilles.

Annickia chlorantha est un arbre ornemental avec un feuillage dense et une couronne étalée qui pousse de 12 à 30 mètres de haut avec un long fût clair de 40 à 70 cm de diamètre. La plante se multiplie par la graine[3].

Utilisations

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L'écorce de la tige, qui est amère, est utilisée en médecine traditionnelle comme un antimicrobien et pour le traitement de la jaunisse, des fièvres, de la tuberculose, des vomissements sanglants et des infections urinaires. L'arbre est récolté pour son bois, ses fibres et comme source de colorant. L'écorce en poudre sert en usage externe à soigner les plaies, les ulcères ou les plaies[3].

Des recherches ont permis d'identifié les alcaloïdes palmatine, coloumbamine et jatrorrhizine dans l'écorce. Elles ont en outre démontré l'action antibactérienne de l'écorce, notamment contre les bactéries gram-positives, son activité antivirale avec un potentiel contre la fièvre induite par pyrogènes[3].

Le colorant jaune issu de l'écorce interne est utilisé pour colorer le coton et d'autres fibres. L'écorce fibreuse est utilisée pour la fabrication des tapis et des chapeaux. L'écorce sert également à fabriquer les cloisons et les portes des cabanes. Son bois jaune est brunissant à l'exposition. Le cœur et l'aubier ne sont pas différenciés. Son bois fin, doux et facilement polis est utilisé pour la construction de maisons, des meubles, et de la menuiserie générale[3].

Synonymes

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Les synonymes de Annickia chlorantha sont[4]:

  • Enantia chlorantha Oliv.
  • Enantia chlorantha var. soyauxii
  • Xylopia otunga Exell

Notes et références

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Bibliographie

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  • Betti, J.L., 2001. Vulnérabilité des plantes utilisées comme antipaludiques dans l'arrondissement de Mintom au sud de la réserve de biosphère du Dja (Cameroun). Systematics and Geography of Plants 71: 661-678.
  • (en) Burkill, H.M., 1985. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 1, Families A–D. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 960 pp.
  • (en) Burkill, H.M., 2000. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 5, Families S–Z, Addenda. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 686 pp.
  • (en) Fasola, T.R. & Egunyomi, A., 2005. Nigerian usage of bark in phytomedicine. Ethnobotany Research and Applications 3: 73–78.
  • Gassita, J.N., Nze Ekekang, L., De Vecchy, H., Louis, A.M., Koudogbo, B. & Ekomié, R. (Editors), 1982. Les plantes médicinales du Gabon. CENAREST, IPHAMETRA, mission ethnobotanique de l’ACCT au Gabon, 10–. 26 pp.
  • Ngavoura, P., 1990. Fiabilité de la médecine traditionnelle dans le monde moderne - “Contribution du forestier”. Mémoire de fin de cycle, Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF), Cap-Estérias, Gabon. 115 pp.
  • (en) D. K. Olivier, S. F. Van Vuuren, A. N. Moteetee, « Annickia affinis and A. chlorantha (Enantia chlorantha)--A review of two closely related medicinal plants from tropical Africa. », in J Ethnopharmacol., 24 Dec. 2015, 176, p. 438-462
  • Pousset, J.-L., 2004. Plantes médicinales d'Afrique. Comment les reconnaître et les utiliser? Edisud, Aix-en-Provence, France. 287 pp. Raponda-Walker, A. & Sillans, R., 1961. Les plantes utiles du Gabon. Paul Lechevalier, Paris, France. 614 pp.
  • (en) Reynolds, T., 1986. A contribution to the phytochemistry of the East African tetraploid shrubby aloes and their diploid allies. Botanical Journal of the Linnean Society 92(4): 383–392.
  • Sandberg, F., 1965. Étude sur les plantes médicinales et toxiques d'Afrique équatoriale. 1. Premier inventaire des plantes médicinales et toxiques de la région sud-ouest de la République Centrafricaine et de la région nord de la République de Congo/Brazzaville. Cahiers de la Maboké 3(1). 49 pp.

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