ANSALDO Nucleare S.p.A. est une entreprise italienne spécialisée dans l'énergie nucléaire qui construit des centrales nucléaires refroidies à l'eau de troisième génération. Son PDG est Daniela Gentile.

ANSALDO Nucleare SpA
logo de Ansaldo Nucleare

Création 1966 (Ansaldo Meccanico Nucleare SpA)
Dates clés 1989 : renommée Ansaldo Nucleare
1999 : devient une division d'Ansaldo Energia
2005 : devient une société filiale d'Ansaldo Energia
Fondateurs Ansaldo
Forme juridique S.p.A. Société Anonyme italienne par actions
Siège social Gênes
Drapeau de l'Italie Italie
Direction Daniela Gentile (PDG)
Actionnaires Finmeccanica - IRI
Activité Énergie nucléaire
Produits Réacteurs nucléaires
Société mère Ansaldo
Filiales Ansaldo Nuclear Ltd (UK)
Site web http://www.ansaldonuclearespa.com/it

Elle a été créée en 1989 par la fusion de NIRA et d'AMN . En 1999, elle est devenue une division d' Ansaldo Energia et, le 1er novembre 2005, elle a été transformée en société anonyme contrôlée à 100 % par Ansaldo Energia. Elle compte 170 employés, pour la plupart des techniciens qui travaillaient dans la Division Nucléaire d'Ansaldo Energia. Elle est basée à Gênes .

Avec les référendums de 1987, Ansaldo Nucleare a tenté de maintenir son expertise dans le domaine nucléaire en travaillant à l'exportation de centrales électriques à l'étranger.

et sa filiale Ansaldo Nuclear Ltd (Royaume-Uni) opèrent ensemble sous le nom d'Ansaldo Nuclear en tant que « société à guichet unique » spécialisée dans l'énergie nucléaire. Créée à Gênes en 1966 sous le nom d'Ansaldo Meccanico Nucleare SpA, elle est devenue en 1999 une division d' Ansaldo Energia et le 1er novembre 2005, elle est devenue une société indépendante détenue à 100 % par Ansaldo Energia.

Histoire

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La société NIRA - Nucleare Italiana Reattori Avanzati S.p.A. a été fondée le 18 décembre 1972 par les entreprises italiennes :

La société était contrôlée par le groupe Finmeccanica, filiale de la holding d'État IRI. Son projet était de concevoir et de construire les réacteurs nucléaires CIRENE en Italie et le PEC (“Prova Elementi Combustibili”) de Brasimone, dans la province de Bologne, destinés à tester les éléments combustibles du réacteur français Phénix, réacteur nucléaire expérimental à neutrons rapides refroidi au sodium, mis en service en 1974. Les deux projets ont été suspendus en 1987 suite au premier référendum nucléaire en Italie qui a banni l'énergie nucléaire après la catastrophe de Tchernobyl du 26 avril 1986.

Après la suspension du programme nucléaire italien, la société a été regroupée avec la division Ansaldo Ricerche et intégrée dans la filiale Ansaldo Nucleare en 1989.

Activités

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Les principales activités de NIRA étaient la conception des réacteurs ce qui aurait dû être le programme des centrales nucléaires italiennes et la participation à la construction de SuperPhenix, en collaboration avec la France et l'Allemagne.

Les réacteurs italiens étaient le CIRENE (CIse REattore a NEbbia) près de Foceverde-Latina et le réacteur PEC (Prova Elementi di Combustibile) à Brasimone, près de Bologne.

Le CIRENE était un réacteur à tubes de force similaire aux réacteurs canadiens CANDU mais avec des éléments spécifiques de conception italienne développés avec l'École polytechnique de Milan tandis que le PEC était un réacteur rapide réfrigéré au sodium liquide conçu pour tester le comportement des éléments combustibles qu'il était censé remplacer le réacteur français Phoenix, mis à l'arrêt le 6 mars 2009.

Pendant les années 1975 à 1985, NIRA a réuni les meilleurs physiciens et scientifiques italiens dans le domaine nucléaire et a constitué la base de ce qui aurait dû être, dans les intentions des dirigeants italiens de l'époque, le meilleur de l'industrie de pointe italienne. La collaboration avec les scientifiques français aurait pu être le début d'une profitable opportunité de croissance technologique mutuelle avec les connaissances accumulées par la recherche et l'industrie nucléaire italienne de cette époque mais la catastrophe de Tchernobyl du 26 avril 1986 et les difficultés rencontrées par le développement de l'énergie nucléaire ont conduit à une crise du secteur en Italie et le savoir-faire accumulé n'a malheureusement pas pu se concrétiser.

La société a été transformée en un centre de recherche d'excellence international dans le nucléaire géré par l'ENEA[1].

Notes et références

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  1. (it) Mariano Tarantino, « Il Brasimone, centro di eccellenza internazionale per la ricerca nucleare », sur enea.it, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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