Antoine Étienne de Tousard
Le baron Antoine Étienne de Tousard, né le à Paris, mort le à Hambourg (Allemagne), est un général français de l'Empire.
Antoine Étienne de Tousard | ||
Naissance | Paris |
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Décès | (à 60 ans) Hambourg (Allemagne) |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Génie militaire | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1770 – 1813 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur |
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États de service
modifierAntoine Étienne de Tousard est le fils de Charles Germain de Tousard et de Françoise-Antoinette Le Poittevin de La Croix-Vaubois. Il est le frère de Louis de Tousard (en) et de Louis Tousard d'Olbec, ainsi que le beau-frère de Jean-Baptiste Paul Antoine Cloüet (1739-1816).
Il sort de l’école royale du génie de Mézières, le , avec le grade de lieutenant en premier, et il est nommé capitaine le .
En 1792, il est détaché à Malte comme architecte de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il y réalise le Fort Tigné. En 1798, lors de l’expédition d’Égypte, le général Bonaparte le trouvant sur cette île, décide de l’emmené avec lui. Il se fait remarquer à la prise d'Alexandrie le , où il reste deux mois en tant que sous-directeur aux fortifications. Il est blessé lors du bombardement de la ville d’Aboukir par les Anglais le .
En 1799, il accompagne le général en chef en Syrie, il est chargé de différents ouvrages à Gaza et à El-Arich. Il est nommé chef de brigade provisoire le , par le général Menou. De retour en France, il est confirmé dans son grade le , et le , il devient directeur des fortifications.
En 1803, il rejoint l’armée d'Angleterre, où il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . De 1803 à 1805, il est successivement employé aux camps de Bruges, d’Ostende et d’Ambleteuse, en qualité de commandant du génie.
Le , lors de la campagne d’Autriche, il est affecté au 3e corps de la Grande Armée, et le , il est chargé avec 24 chasseurs, de la reconnaissance de Neubourg, où il fait un prisonnier. Il assiste au passage de l’Inn à Craybourg, à la Bataille de Lambach les et , au passage de la Traun, où il dirige les travaux nécessaires à l’établissement d’un pont de bateaux, et il rétablit le pont de Steyr sous le feu de l’ennemi.
En 1806 et 1807, il fait les campagnes de Prusse et de Pologne, et il prend une part glorieuse aux batailles d’Iéna le , d’Eylau le , d’Helsberg le , et au combat livré devant Königsberg le .
Il est promu général de brigade le , et durant les années 1808 et 1809, il commande sans interruption le génie du 3e corps d’armée cantonné dans le duché de Varsovie. Il est créé baron de l’Empire le , et il est blessé grièvement le , en dirigeant les travaux de la tête du pont de Linz.
Le , il devient membre du comité des fortifications, et le , il est chargé d’une tournée d’inspection des fortifications dans la 32e division militaire. En , il assume les mêmes fonctions dans la 31e et 32e division militaire, et le , il est envoyé à Hambourg pour prendre le commandement de la place, où il meurt le suivant.
Dotation
modifier- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur Rome.
Armoiries
modifierFigure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Antoine Étienne Tousard et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
De gueules au chevron d'argent, accompagné en chef de deux trèfles d'or et d'un en pointe de même ; quartier des barons militaires brochant sur le tout - Livrées : rouge, blanc, et jaune. |
Bibliographie
modifierRéférences
modifier- Charles Emmanuel comte de RivazMes souvenirs de Paris
Sources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 321.
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 80.
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