Antoine Berjon

peintre français

Antoine Berjon né à Lyon le et mort dans la même ville le est un peintre et illustrateur français.

Antoine Berjon
Antoine Berjon, Autoportrait, collection privée.
Naissance
Décès
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LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Période d'activité
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Lieux de travail

Réputé pour ses natures mortes de fleurs, il est originaire du quartier lyonnais de Vaise et contemporain de Pierre-Joseph Redouté, et a été formé pour la « fabrique lyonnaise »[1]. Ses compositions étaient utilisées par les dessinateurs des fabriques de soieries et tissus.

Biographie

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Antoine Berjon est le fils d’un boucher de Vaise[2].

À Lyon, capitale du tissu façonné, Antoine Berjon suit l'enseignement du sculpteur Michel Perrache[3] et d'un agronome renommé, François Rozier. Eu cours de ses voyages à Paris, il acquiert des talents de portraitiste et de miniaturiste sous l'influence du peintre Jean-Baptiste Augustin. Il expose cinq œuvres au Salon de Paris en 1791 puis à nouveau en 1798, 1799, 1804, 1810, 1817, 1819 et 1942[3]. Il obtient en 1819 une médaille de deuxième classe[3].

La Révolution l'oblige à quitter Lyon pour Paris, mais, vivant misérablement[3], il regagne Lyon vers 1810 et travaille dans une entreprise de broderies. Il devient, par décret du , professeur de dessin à l’école des Beaux-Arts de Lyon. Il est chargé d'une classe de fleurs destinée à former les dessinateurs d'une nouvelle fabrique de tissage mise au point par l'ingénieur mécanicien Jacquard (Métier Jacquard).

Outre ses activités en tant que professeur à l'École de beaux-arts de Lyon, il est également un portraitiste renommé de la société lyonnaise[3], portraits qu'il réalise à l'huile, à la sépia et des dessins aux trois crayons. Il pratiqua aussi la miniature et la gravure.

Victime d'une cabale ultraroyaliste fomentée par son collègue[réf. nécessaire], le peintre Pierre Révoil, Berjon est chassé de son poste en 1823, il est remplacé par Augustin Alexandre Thierriat. Il vit alors très retiré dans une pension et continue pendant une vingtaine d'années à dessiner et à peindre en solitaire, laissant une œuvre abondante qui rompt avec les conventions hollandisantes[à définir] et se distingue par son inspiration poétique.

Œuvres dans les collections publiques

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États-Unis
France

Notes et références

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  1. C'est-à-dire l'ensemble des activités du tissage, décor inclus.
  2. Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, Volume 1, Paris, Gründ, , 1200 p., p. 523.
  3. a b c d et e Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, tome 1, Librairie Gründ, , p. 585

Annexes

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Bibliographie

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  • Jacqueline Custodero, Antoine Berjon (1754-1843) : peintre lyonnais (thèse de doctorat en Histoire de l'art), Lyon, Université Lumière, , 2363 p..
  • Joannès Gaubin, « Antoine Berjon, peintre de fleurs », Revue du Lyonnais, 1856, p. 159-176.
  • Dictionnaire Bénézit, 1999.

Articles connexes

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Liens externes

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