Antoine-César de Choiseul-Praslin

personnalité politique française

Antoine-César de Choiseul-Praslin, duc de Praslin, né le à Paris et mort dans cette même ville le , est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire.

Antoine-César de Choiseul-Praslin
Illustration.
Portrait de Antoine-César de Choiseul-Praslin.
Fonctions
Membre du Sénat conservateur

(8 ans, 1 mois et 3 jours)
Prédécesseur fonction créée
Successeur Chambre des pairs
Député à l'Assemblée nationale constituante

(2 ans, 1 mois et 10 jours)
Circonscription Sénéchaussée du Maine
Groupe politique Noblesse
Prédécesseur Jean-Louis de Montesson
Successeur Assemblée nationale législative
Biographie
Titre complet Duc de Praslin
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès (à 51 ans)
Lieu de décès Ancien 10e arrondissement de Paris
Sépulture Panthéon
Nationalité française
Père Renaud César de Choiseul-Praslin
Mère Guyonne de Durfort de Lorges
Conjoint Charlotte Antoinette O'Brien de Thomond
Enfants voir section
Famille Maison de Choiseul
Profession militaire
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Commandeur de l'Ordre national de la Légion d'honneur
Religion Catholicisme

Signature de Antoine-César de Choiseul-Praslin

Biographie

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Origines et famille

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Il naît à Paris le , fils de Renaud César de Choiseul-Praslin - † ) et de Suzanne- ou Guyonne-Marguerite-Philippine de Durfort de Lorges (° 1737 - † 1806).

Sa mère est la fille de Guy Louis de Durfort, duc de Lorges (° 1714 - † 1775) et de Randan, et de Marie Marguerite Butault de Marsan. Son père est lui-même député et ambassadeur à Naples, et son grand-père, César Gabriel de Choiseul-Praslin, ministre de Louis XV.

Ses parents se marient le ; de cette union naissent :

Carrière militaire et politique

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Il entre en service le , comme sous-lieutenant à la suite du régiment d’artillerie de Besançon. Il est nommé capitaine de cavalerie le , et replacé au régiment Royal-Cravates le . Il devient mestre de camp en second du régiment de La Reine le .

Colonel du régiment de Lorraine le , il est élu député suppléant de la noblesse aux États généraux pour la sénéchaussée du Maine, et le , à la suite de la démission de M. de Montesson, il fait son entrée à l'Assemblée comme membre titulaire. Il prend part très peu aux délibérations, il approuve cependant la conduite du général Bouillé à Nancy en août- et, après le départ du roi Louis XVI, il prête serment à l'Assemblée nationale. Dans les procès-verbaux, il est désigné sous le nom de « M. Praslin le jeune ».

Promu maréchal de camp le , il n'émigre pas mais devient suspect en 1793. Il est arrêté et emprisonné jusqu'à la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (). Il reste alors en dehors de la politique jusqu'au coup d'État du 18 brumaire, puis il se rallie au gouvernement du Consulat. Napoléon Ier l'appelle à faire partie du Sénat conservateur et il le nomme le , membre de la Légion d'honneur, puis Commandeur du même ordre le .

Antoine-César de Choiseul-Praslin, ci-devant "duc de Praslin, comte de Chevigny, vicomte de Melun, baron de La Flèche et Sainte-Suzanne, pair de France" et sénateur de l'empire s'est éteint à Paris le . Son corps repose au Panthéon comme celui de tous les sénateurs du consulat et de l'empire

Mariage et descendance

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Portrait de Charlotte Antoinette Marie Septimanie O'Brien de Thomond, duchesse de Praslin

De son mariage avec Charlotte Antoinette Marie Septimanie O'Brien de Thomond (fille de Charles O'Brien de Thomond), il a deux filles (dont Lucie-Virginie, 1794-1834, qui épousera en 1815 Charles-Just prince de Beauvau-Craon) et un fils, Charles-Félix de Choiseul-Praslin (1778-1841).

Demeures

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Antoine-César de Choiseul-Praslin avait acquis en 1786 à Auteuil (actuel no 57 Avenue Théophile-Gautier) un hôtel particulier, aujourd'hui disparu ; mais il demeurait au moment de sa mort à Paris, à l'Hôtel d'Estrées (no 79 rue de Grenelle) qui appartenait alors au ministre de la Guerre Clarke, duc de Feltre.

C'est dans cette maison qu'eut lieu les 19 et suivant son décès (1808), la vente de ses tableaux, dessins, meubles et objets d'art[1].

Epaves mobilières

Sont présumés provenir d'un ensemble de meubles de Bernard Molitor (vers 1790) livré pour "son hôtel particulier de la rue de Grenelle" la commode et le secrétaire en acajou flammé et bronze doré (classés monuments historiquess), figurant dans la vente Robert Zellinger de Balkany (1931-2015) par Sotheby's France à Paris les 20 et (cf. Claire Papon Une collection en or(s) dans "La Gazette Drouot" no 31 - 16/09/2016, p. 12 à 17 et Nathalie Mandel, L'univers fabuleux de Robert Balkany dans "L'Objet d'Art" no 526, p. 28 et 29 où est reproduite la commode).

Notes et références

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  1. Burton B Fredericksen: Répertoire des tableaux vendus en France au XIXe siècle, Vol. 1 à 2, Getty Publications, 1998, p. 48, en ligne

Annexes

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Sources et bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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