Antoine Masurel est un compagnon de la Libération né le à Roubaix et mort le à Montfort l'Amaury.

Biographie modifier

D'une grande famille de négociants en laine et d'industriels textiles du Nord[1], Antoine Masurel est le fils puiné de Jules Paul Masurel, négociant en laine, et de Françoise Marie Thérèse Collart-Dutilleul[2]. Par sa mère, il est le neveu de Roger Dutilleul. Il suit, après son service militaire, la carrière familiale, réalisant de nombreux voyages dans l'hémisphère sud.

En , mobilisé comme sergent de réserve dans l'Armée de l'Air, Masurel est affecté aux Forces aériennes françaises en Orient-Méditerranée à Beyrouth.

Après l'Armistice, installé à Cannes, il prend contact avec Jacques Robert-Rewez, lorsque celui-ci développe le réseau "Phratrie", et s'engage dans les Forces françaises combattantes en 1942. Deuxième adjoint du chef de réseau, il prend part à la libération de Rewez en , devient le premier adjoint de Jean-Louis Chancel lorsque celui-ci prend la tête de la "Phratie", avant d'en prendre lui-même la direction en .

Le , lors d'une mission de communication avec Londres, il est arrêté à Renescure, est emprisonné successivement à Gand, à Fresnes et à Bruxelles et condamné à mort. Il doit être déporté à Buchenwald. mais l'approche des Alliés et l'action de la Résistance belge permet sa libération le [3].

Rapatrié en France, il assure diverses missions pour le compte des services secrets de la Direction générale des études et recherches (DGER) jusqu'en 1945.

Décorations modifier

Annexes modifier

Notes et références modifier

  1. Thierry Prouvost, « Quelques illustrations de la lignée des Masurel », sur thierryprouvost.com (consulté le ).
  2. « Jean Masurel : généalogie par Jean-Hervé Favre », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
  3. Rogatien Gautier (aut.) et Jacqueline Fournier (dir.), Agent Number One : réseau Mithridate, 1940-1945, France-Empire, , 322 p. (ISBN 2-7048-0968-2).
  4. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )