Antoinette Desonnay-Raskin
Antoinette, Marie, Emilie, Julienne Desonnay, née à Stavelot le et mort à Amay le , est une femme politique belge, membre du Parti communiste de Belgique (PCB).
Biographie
modifierAntoinette Desonnay nait dans un milieu ouvrier, son père était ouvrier-maçon, et est le deuxième enfant d’une famille de sept.
Après ses études primaires, elle commence à travailler comme servante, cuisinière ou femme de ménage.
En 1922, elle épouse Léon Raskin, militant communiste, ce qui va orienter son parcours politique. Son père était toutefois d’opinion socialiste et deux de ses frères membres du PCB.
Dès 1942, Antoinette Desonnay s’engage avec son mari dans la résistance et devient responsable de groupements communistes féminins clandestins. Elle gravit les échelons pour devenir en juillet 1943 responsable fédérale pour Liège des groupements communistes féminins. Son mari est arrêté en et meurt en déportation à Neuengamme.
A la libération, Antoinette Desonnay est active au sein du Rassemblement des Femmes pour la paix (R.F.P.), groupement de femmes issues de la résistance constitué en vue de mobiliser les femmes pour la défense de la paix dans le monde.
Le , elle est élue conseillère communale PCB pour la ville de Liège et elle exerça son mandat jusqu’en 1952.
Le , Antoinette Desonnay est élue députée PCB pour l’arrondissement de Liège, elle siègera jusqu’à la dissolution du parlement le . Durant son mandat, parlementaire très active, elle s’intéressa principalement au chômage des femmes et des jeunes et aux questions des loyers et de logement tout en prenant part bien sûr aux grandes discussions politiques de l’époque en particulier la question royale.
Antoinette Desonnay sera élue conseillère communale de Stavelot à la fin des années 1950.
Elle meurt le et est inhumée au cimetière d'Amay (Amay Nouveau)[1].
Notes et références
modifier- Thierry Luthers, Derniers domiciles connus : guide des personnalités enterrées en province de Liège, , 347 p. (ISBN 978-2-9603349-1-3), p. 12