Antong (en Chinois: 安童), alternativement traduit par Hantum (1245 [1] ou 1248 [2] –1293), de la maison des Jalair, était un éminent fonctionnaire de la dynastie Yuan de Chine, servant pendant le règne de Kubilai Khan.

Antong
Biographie
Naissance
Décès
Nom posthume
忠憲Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Ba'adur
Mère
Temülün
Enfant
Wudoudai (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Famille

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En tant qu'arrière-petit-fils de Muqali, l'un des plus grands généraux sous Gengis Khan, il devint un administrateur influent dans l'administration de la dynastie Yuan, l'un des chefs de l'administration de Kublai[1],[3].

Il est né de Ba'atur (décédé en 1261), petit-fils de Muqali, et de Temülün, la sœur aînée de Chabi, l'épouse de Kublai[1].

Carrière

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Antong était bien éduqué dans le confucianisme et accompagnait Kublai depuis qu'il était encore un garçon[4],[5]. Il avait une bonne connaissance du droit chinois et était l'un des aristocrates mongols les plus populaires auprès des Han[6]. Après l'intronisation de Kublai en 1260, il fut nommé commandant des gardes impériales, alors qu'il n'avait que seize ans[7]. En 1265, il fut de nouveau nommé grand chancelier du Secrétariat central (Zhongshu Sheng) et soutint activement Kubilai Khan pour qu'il adopte et honore le confucianisme et les rituels de la cour Han, et s'opposa à l'influence d'Ahmad Fanakati.

En 1275, il fut envoyé pour aider Nomokhan, un fils de Kubilai Khan, à faire face aux attaques de Kaidu depuis l'Asie centrale. Malheureusement, il fut capturé en raison de l'insurrection de ses propres subordonnés et fut remis à Mengu-Timur, khan de la Horde d'Or, qui, à son tour, le transmettit à Kaidu. Il ne fut pas autorisé à retourner dans la dynastie Yuan avant 1284. Cependant, il perdit progressivement la confiance de Kubilai Khan à son retour et mourut en 1293. Il reçut le nom posthume de Prince Zhongxian de Dongping (en Chinois: 東平忠憲王) par Temür Khan (empereur Chengzong) en 1303.

Généalogie ascendante

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[8]

Références

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  1. a b et c David Sneath, Imperial Statecraft Political Forms and Techniques of Governance in Inner Asia, Sixth-twentieth Centuries, Center for East Asian Studies, Western Washington University for Mongolia and Inner Asia Studies Unit, University of Cambridge, (ISBN 978-0-914584-27-8, lire en ligne), p. 149 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Sneath » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. 元史, 中国大百科全书出版社,‎ (ISBN 978-0-914584-27-8, lire en ligne), p. 4
  3. Journal of Sung-Yuan Studies, Department of East Asian Studies, State University of New York at Albany (no 37), (ISBN 978-0-914584-27-8, lire en ligne), p. 18[pas clair]
  4. 萧啓慶, 元代蒙古人的漢学, 国立政治大学,‎ (lire en ligne), p. 11
  5. Federation of Inner Mongolian Philosophy and Social Sciences Societies, Inner Mongolia Autonomous Region Academy of Social Sciences, Inner Mongolia Social Sciences Issues 1-6, Journal of the Inner Mongolia Academy of Social Sciences, (lire en ligne), p. 31
  6. Xiao Qiqing, Kyushu's Four Seas The Formation and Development of the Multi-ethnic Scholar Circle in Yuan Dynasty, Academia Sinica, (ISBN 978-986-03-2794-6, lire en ligne), p. 354
  7. Paul Ratchnevsky, Un code des Yuan Volume 4, E. Leroux, (ISBN 978-0-914584-27-8, lire en ligne), p. 2
  8. Simon Berger, « "Une armée en guise de peuple" : la structure militaire de l'organisation politique et sociale des nomades eurasiatiques à travers l'exemple mongol médiéval », Thèse de doctorat en Histoire, Paris, EHESS,‎ (lire en ligne, consulté le )