Antonio Flamand

personnalité politique canadienne

Antonio Flamand, né le à Saint-Honoré, fils d'Élias Flamand, cultivateur, et de Béatrice Gagnon, est un professeur et une personnalité politique québécoise[1].

Antonio Flamand
Fonctions
Député de l’Union nationale, puis indépendant dans Rouyn-Noranda

(4 ans)
Prédécesseur Edgar Turpin, Union nationale
Successeur Camil Samson, Ralliement créditiste
Biographie
Date de naissance (91 ans)
Lieu de naissance Saint-Honoré
Nationalité Canadienne
Parti politique Union nationale, Parti québécois
Père Élias Flamand
Mère Béatrice Gagnon
Diplômé de Université de Sherbrooke, École nationale d’administration publique
Profession Professeur

Biographie

modifier

Antonio Flamand étudie au Séminaire de Chicoutimi, le droit à l’Université de Sherbrooke et l’administration à l’École nationale d'administration publique. Il est boursier de la Fondation Maurice-Duplessis en 1960. De 1964 à 1966, Il enseigne à Rouyn[1].

Très actif comme organisateur de congrès et de campagnes de financement au sein de l’Union nationale dans les années 1950-1960, il est élu député de ce parti dans Rouyn-Noranda en 1966. Il devient alors adjoint parlementaire du ministre des Transports et des Communications (1968-1969)[1].

En 1959, il est secrétaire de l'association de l'Union nationale dans Sherbrooke. La même année, il fonde l'Association des jeunes de l'Union nationale à l'Université de Sherbrooke. Lors du congrès à la chefferie du parti en 1961, il est organisateur des sections des jeunes pour tout le Québec. Il est aussi organisateur d'une campagne de financement publique pour l'Union nationale dans Shefford en 1964. À la même époque, il est membre de l'Alliance laurentienne[1].

En 1966, il est élu député de l'Union nationale dans Rouyn-Noranda. Pendant son mandat, il est adjoint parlementaire au ministre des Transports et des Communications d'octobre 1968 à novembre 1969. Il quitte l'Union nationale le en raison de son désaccord avec la loi 63 et il rejoint le groupe de députés qui forment l’« opposition circonstancielle » à ce projet de loi, qui sera néanmoins adopté le [2],[3]. Il siège comme indépendant en 1969 et en 1970. Il ne se représente pas à l’élection générale de 1970, mais il est candidat défait dans Rouyn-Noranda sous la bannière du Parti québécois à l’élection de 1973, contre Camil Samson du Ralliement créditiste. Il est également défait en 1980.

De 1971 à 1973, il est conseiller municipal à Rouyn. De 1970 à 1977, il est directeur de l'établissement de santé La Maison Rouyn-Noranda, ainsi que directeur général du Pavillon Charleroi-Boyer, à Montréal, de janvier 1976 à juin 1977. Il est par la suite directeur régional pour le ministère de l'Environnement en Abitibi-Témiscamingue à partir d'octobre 1981, et concurremment directeur régional par intérim pour la région du Nouveau-Québec. En novembre 1984, il est nommé directeur régional du Bas-Saint-Laurent–Îles-de-la-Madeleine, et directeur régional par intérim pour ce même ministère à Montréal à l'été 1985. En 1986, il est nommé directeur général aux opérations pour l'ouest du Québec. La même année, il devient actionnaire de la compagnie minière Les Explorations Solbec, qui devint Bonanza Metals en 1988. De 1988 à 1990, il est conseiller spécial du sous-ministre[1].

Antonio Flamand est membre du conseil d'administration de l'Association des centres d'accueil du Québec de 1974 à 1976. De 1978 à 1979, il est directeur général et rédacteur en chef de l'hebdomadaire L'Image de la Rive-Sud (Longueuil). Il est également cofondateur et vice-président de la Société de bienfaisance Marie-Soleil et Jonathan depuis 1980[1].

En 1981, il publie Le complot[4].

Notes et références

modifier
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Antonio Flamand » (voir la liste des auteurs).

Références

modifier
  1. a b c d e et f « Antonio Flamand », sur Assemblée nationale du Québec (consulté le )
  2. « Opposition circonstantielle », sur Encyclopédie du parlementarisme québécois (consulté le )
  3. « Flamand (Antonio) », sur La mémoire du Québec (consulté le )
  4. Antonio Flamand, Le complot, Libre expression, , 418 p. (ISBN 978-2-89111-071-6)

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier

Liens externes

modifier