Anzat-le-Luguet

commune française du département du Puy-de-Dôme

Anzat-le-Luguet est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Anzat-le-Luguet
Anzat-le-Luguet
Le signal du Luguet vu depuis le col de Chanusclade (versant sud).
Blason de Anzat-le-Luguet
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Emmanuel Correia
2020-2026
Code postal 63420
Code commune 63006
Démographie
Population
municipale
173 hab. (2021 en évolution de −5,46 % par rapport à 2015)
Densité 2,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 59″ nord, 3° 02′ 33″ est
Altitude 1 140 m
Min. 790 m
Max. 1 547 m
Superficie 66,56 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Anzat-le-Luguet
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Anzat-le-Luguet
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Anzat-le-Luguet
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Anzat-le-Luguet

Elle fait partie du parc naturel régional des volcans d'Auvergne, et de la zone d'appellation d'origine contrôlée du saint-Nectaire. Sa population a été divisée par sept en 120 ans, passant de 1318 habitants en 1896 à 173 en 2021.

Géographie

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Situation géographique

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Anzat-le-Luguet se situe au cœur du massif volcanique du Cézallier, dont le point culminant se trouve sur la commune, proche du centre du village : le signal du Luguet (1 547 m).

Son altitude varie entre 779 m au niveau du point de confluence du Barthonnet et du ruisseau d'Apcher et 1 547 m au signal du Luguet.

L'habitat est caractérisé par de petites maisons aux toits de chaume et de lauze qui s'étendent sur tout le territoire de la commune.

Sommets

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Le signal du Luguet, le Pépendille, et le Perche de gauche à droite (sud-nord).
Le mont Chamaroux (à gauche).
Sommet et observations Altitude Observations
Signal du Luguet 1 547 m Point culminant du massif volcanique du Cézallier
le Pépendille 1 543 m
le Perche 1 511 m
Mont Chamaroux 1 476 m
Puy de la Rode 1 311 m
Rocher d'Aulhat 1 270 m
Le Chu du Bosberty 1 266 m
Cime de Lagarde 1 219 m
Col de Chanusclade.
Col Altitude Route Commune Département
de la Font rouge 1 510 m piste « Tour du Cézalier » Anzat-le-Luguet Puy-de-Dôme
de Vestizoux 1 317 m RD 32e Saint-Alyre-ès-Montagne Puy-de-Dôme
de la Vazèze 1 295 m RD 23 Anzat-le-Luguet Puy-de-Dôme
du Chamaroux 1 291 m RD 724 Anzat-le-Luguet Puy-de-Dôme
de Chanusclade 1 279 m RD 209 Vèze Cantal
de la Plaine de Guerre 1 201 m RD 23 Anzat-le-Luguet Puy-de-Dôme

Villages

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Nom Altitude maxi Altitude mini Accès Précisions
Parrot 1 285 m 1 270 m D721 Station de pleine nature : ski de fond, VTT...
La Barre 1 250 m 1 235 m depuis D721
Le Luguet 1 225 m 1 185 m D721
Bosberty 1 220 m 1 200 m D715 Village le plus au sud du Puy-de-Dôme
La Vazèze 1 215 m 1 205 m depuis la D23 et D715
Le Buffier 1 215 m 1 205 m depuis la D721
Apcher 1 190 m 1 170 m D23
Vins-Haut 1 185 m 1 165 m D23 - D715
La Boriette 1 170 m 1 165 m depuis la D23
Lastauve 1 160 m 1 150 m depuis la D23
Artoux 1 155 m 1 145 m depuis la D721 Cirque d'Artoux
Le Moulin 1 155 m 1 150 m depuis la D23 et D721
Sagne 1 150 m 1 145 m depuis la D23
Vins-Mège 1 145 m 1 140 m depuis la D23
Anzat-le-Luguet 1 135 m 1 115 m D23 - D721
Vieillebesse 1 135 m 1 130 m depuis la D23
Vins-Bas 1 130 m 1 115 m depuis la D23
Saroil 1 120 m 1 110 m depuis la D721
Combavière 1 110 m 1 105 m depuis la D23
La Combe 1 110 m 1 108 m D23 - D721
La Rochette 1 110 m 1 075 m depuis la D23 et D721
La Freidière 1 105 m 1 100 m D23
Le Mazet 1 100 m 1 085 m depuis la D23
Besse 1 060 m 1 045 m depuis la D23
La Brugère 1 045 m 1 040 m depuis la D23
Prassinet 1 040 m 1 030 m D23
Miserat 1 025 m 1 020 m depuis la D23
Auzolle 995 m 985 m depuis la D23
Reyrol 980 m 970 m depuis la D23
Le Moulin Neuf 960 m 955 m depuis la D23

Cours d'eau

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Cascade d'Apcher.
Cascade de la Vazèze.
  • Sianne : affluent de l'Alagnon, qui prend sa source à proximité du Buron de Tioulouse-Haut (ruines) à 1 460 m.
  • Le Barthonnet : réunion de deux ruisseaux, ceux du Bosberty et de Vins-haut, puis devient la Voireuse au lieu-dit le Breuil (commune de Leyvaux, Cantal) à 638 m.
    • ruisseau du Bosberty, source : col de Chanusclade vers 1 260 m, ancienne mine d'Antimoine.
    • ruisseau de Vins-Haut, source : Roche de Piroux vers 1 300 m, cascade.
    • sites : Moulin de Venot (commune de Molèdes).
    • affluent : ruisseau d'Apcher.
  • Ruisseau d'Apcher :
    • source : Le Rayet à 1 300 m
    • affluent : le ruisseau de la Ravel (source : Buron de Chirol à 1 400 m), le Barthonnet.
    • sites : cascade et ancien moulin à Apcher.
  • Le Bave : se jette dans l'Alagnon à Brugeilles (Haute-Loire).
    • source : Buron de Jugnaux à 1 400 m
    • affluent : ruisseau de Combavière
  • Ruisseau de Combavière : réunion de deux ruisseaux, d'Artoux et du Buffier, puis devient Ruisseau du Moulin Neuf sous le village de Prassinet.
    • source : Burons de Chastang à 1 370 m
  • La Couze d'Ardes, affluent de l'Allier, prend sa source au col de Chamaroux (Buron de Tioulouse-Bas 1 291 m) près du Mont Chamaroux (1476 mètres).
  • Le Bonjon, affluent de la Rhue et sous-affluent de la Dordogne, prend sa source vers 1 460 m d'altitude au sud du buron de Tioulouze Haut.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Ouest et nord-ouest du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 136 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 7,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 207,2 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records ANZAT-LE-LUGUET_SAPC (63) - alt : 1270m, lat : 45°19'12"N, lon : 3°00'57"E
Records établis sur la période du 01-12-2006 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3 −3,4 −1 1,8 4,8 8,5 10,3 10,3 7,3 4,4 0,7 −1,9 3,2
Température moyenne (°C) 0,1 0 3 6,6 9,6 13,5 15,8 15,8 12,1 8,6 3,9 1,3 7,5
Température maximale moyenne (°C) 3,2 3,3 7 11,3 14,4 18,5 21,3 21,3 17 12,7 7 4,5 11,8
Record de froid (°C)
date du record
−14,9
18.01.13
−18,4
04.02.12
−13,3
09.03.10
−9
07.04.21
−3,8
05.05.19
1,2
20.06.10
2,9
14.07.16
2,1
26.08.18
−0,9
27.09.20
−7,8
28.10.12
−11,6
28.11.13
−13,4
17.12.07
−18,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17,6
20.01.08
19,6
27.02.19
20,1
11.03.17
23
21.04.18
27,3
22.05.22
33,8
27.06.19
33,5
23.07.19
33,8
23.08.23
30,3
04.09.23
26,3
08.10.23
21,3
01.11.14
17,6
02.12.15
33,8
2023
Précipitations (mm) 113,5 86,4 105,2 101,1 128,9 92 79,1 84,6 73,2 81,7 125,4 136,1 1 207,2
Source : « Fiche 63006002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Anzat-le-Luguet est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[8],[9].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (60,1 %), prairies (19,7 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Réseau de chaleur

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En décembre 2019 un réseau de chaleur a été mis en service dans le bourg de la commune[11]. Il dessert 7 bâtiments publics et 18 maisons privées. Il est alimenté en bois local.

Toponymie

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Première mention d'Anzat en 823 sous la forme Anticiaco. Toponyme basé sur le nom de personne roman Anitius, suivi du suffixe -acum de localisation et de propriété d’origine gauloise, d’où le sens global de « domaine d'Anitius »[12]. Quant au Luguet, il procède soit du nom du dieu gaulois Lug[13], soit plutôt d’un dérivé du latin lucus « bois sacré »[14].

De cet étymon antique provient le nom occitan du village : Anzac dau Luguet. C'est ce toponyme de langue occitane qui va être francisé pour donner le nom actuel.

Histoire

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Le , la Reine Margot passe au Luguet. Venant du château de Carlat où elle a séjourné une année pour se rendre au château d’Ibois, elle arrive le en fin de matinée au Luguet où elle dîne chez Louis de La Rochefoucauld (+1590), comte de Randan, baron de Luguet, gouverneur d'Auvergne, un des chefs de la Ligue. L'article dédié au Chateau de Carlat mentionne que la Reine Margot quitte le chateau le 20 octobre 1586

En , Anzat est intégrée au département du Cantal, qu'elle quitte en l'an II de la République pour le Puy-de-Dôme.

Pendant le premier tiers du XIXe siècle, une fièvre minière s’est emparée de la région du Cézallier et des vallées qui le traversent ou l'enserrent[15]. La mine d’antimoine d'Anzat-le-Luguet fut découverte en 1814 par Jean d'Auzat Bertier à qui la concession fut accordée le par ordonnance royale[16]. À la même époque et sur les mêmes lieux fut accordée en 1837 une concession d’exploitation à la mine d'argent et d'arsenic du Bosberty, situé aux extrémités des communes d'Anzat et de Molèdes (Cantal) pour laquelle une petite usine de traitement du minerai fut construit[17]. Durant trois ans, trois mille quintaux de minerais d’arsenic seront extraits.

À la fin des années 1960, la commune d'Anzat-le-Luguet a vu naître la station de ski de Parrot sous l'égide du maire de l'époque Antoine Soulalioux et de jeunes de Brioude placés sous la direction de Jean Jacques Faucher. Deux téléskis furent alors construits par la Société Montaz Mautino sur le versant nord de la montagne sectionale du Perche.

Au début des années 1980, le village a accueilli l'ACAVIJA (Association pour la construction et l'animation d'un village international de jeunes en Auvergne), sur le site du hameau de Miserat, qui a reconstruit plusieurs maisons, en coopération avec une association écossaise, le groupe allemand IJGD (de) et l'association française Concordia.

Le , la salle Polyvalente est inaugurée, en présence notamment de Roger Quilliot (député-maire de Clermont-Ferrand) et du maire Roger Boyer.

  • Travaux par l’architecte Georges Dumas. Le projet a coûté 1 170 000 F, soit 178 370 . Le chantier a duré 10 mois, de à .
  • La salle se compose de deux niveaux : au rez-de-chaussée, salle de réunion, un bar et des sanitaires ; au 1er étage, salle des fêtes avec estrade.

Le , une averse de grêlons de la taille de balles de ping-pong, durant 30 minutes s’abat sur le secteur Apcher - Vins-haut - Bosberty. L’épaisseur de la couche de grêle était de 30 cm. Dégâts : pare-brises et carrosserie de voitures, toitures endommagées, chéneaux, etc. En ce début de campagne de fenaisons, la grêle a couché l'herbe de nombreuses parcelles, d'où des pertes de récoltes.

Les 26 et , lors de la tempête, 35 000 m3 de bois ont été renversés sur l'ensemble de la commune (la plus sinistrée du Puy-de-Dôme concernant les forêts publiques). De nombreux axes routiers sont coupés plusieurs jours à cause de la neige et des arbres couchés. L’électricité a été coupée puis rétablie à des endroits après le .

Le , le logement communal, du nouveau secrétariat de mairie, de l'agence postale communale et de la médiathèque intercommunale, est inauguré, en présence de :

  • Hamel-Francis Mekachera, sous-préfet d'Issoire,
  • Jean-Yves Gouttebel, président du conseil général du Puy-de-Dôme,
  • Jean-Paul Bacquet, député de la circonscription d'Issoire,
  • Bernard Veissière, conseiller général et maire d'Ardes-sur-Couze,
  • Rémi Vigier, maire d'Anzat-le-Luguet.

Politique et administration

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En 2011, la commune faisait partie du canton d'Ardes. Depuis 2015, la commune est rattachée au canton de Brassac-les-Mines[18].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 mars 1971 Antoine Soulalioux SFIO agriculteur
1971 1977 Jean-Jacques Vidal RI agriculteur
1977 1989 Roger Boyer RPR puis PS  
1989 1995 Valentin Reboisson UDF  
1995 juin 1997 Claude Brochet    
juin 1997 mars 1998 Claude Chastel    
mars 1998 mars 2001 Jeanine Vinatié    
mars 2001 mars 2014 Rémi Vigier    
mars 2014
(réélu en 2020)
En cours
(au 2 août 2020)
Emmanuel Correia[19] Modem Ferronnier d'Art

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 1], en évolution de −5,46 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7491 5071 7671 8151 8171 9911 9151 8681 737
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6971 6181 5261 5041 4441 3911 3621 3341 318
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2731 1651 034894816790797698686
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
613540448377295238205209187
2014 2019 2021 - - - - - -
184173173------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Animations

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  • Fête patronale de la Saint-Roch : deuxième dimanche après 15 août

Économie

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Essentiellement agricole (élevage, pastoralisme). Bois. Ski nordique. Commune d'une superficie dépassant les 6500 ha dont 40% en pâtures ou forêts sectionales.

  • 1 boulangerie-pâtisserie,
  • 1 restaurant-supérette,
  • 1 point Poste,
  • 1 centre de vacances pour enfants à Parrot.

Culture locale et patrimoine

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Monument du Bosberty l'une des têtes de réseau de la Résistance en Auvergne.
Tour de Besse.

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Roch Notre Dame de l’Assomption
  • Cirque d'Artoux
  • Monument du Bosberty : érigé après la Seconde Guerre mondiale en 1946, pour commémorer la mémoire de 3 000 combattants partis à pied rejoindre le maquis du mont Mouchet, via le maquis relais de Vins-Haut et du Bosberty (commune d'Anzat-le-Luguet).
  • Tour de Besse : tour de guet médiévale inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [24].
  • Fontaines de villages

Liste des burons

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  • Buron de Tioulouse-Haut : 1 463 m, ruines,
  • Buron de Lacombe : 1 439 m, ruines,
  • Buron de Paillassère-Haut : 1 428 m, ruines,
  • Buron de la Fauconde : 1 407 m,
  • Buron de Paillassère-Bas : 1 397 m, exploité par la coopérative agricole COPTASA (Coopérative de Transhumance et d’Amélioration des Structures Agricoles),
  • Burons de Chastang : de 1 397 m à 1 357 m,
  • Burons de Jugneaux : 1 395 m,
  • Buron de Sianne-la-Plaine : 1 392 m,
  • Buron de Chirols : 1 379 m,
  • Burons d'Artoux : 1 368 m,
  • Buron de Sianne-Haut : 1 365 m, ruines,
  • Ferme de Chamaroux : 1 325 m,
  • Buron de Tioulouse-Bas : 1 315 m,
  • Buron de Montirgue : 1 306 m, ruines,
  • Les Tracs d'Anzat : 1 304 m,
  • La Grange du Rayet : 1 296 m,
  • Buron de la Vazèze : 1 296 m,
  • Buron de Bosberty : 1 288 m,
  • Les Tracs d'Apcher : 1 261 m,
  • Trac de Vins-Haut : 1 261 m.

Personnalités liées à la commune

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  • Joseph Gibert : créateur de l'enseigne portant son nom, spécialisée en librairie, disques et papeterie, possède des origines familiales au hameau du Bosberty.

Héraldique

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Nos ancêtres auvergnats, L'immigration auvergnate en Bretagne, Serge Duigou, Éditions Ressac, Quimper, 2004 (le mouvement migratoire qui partit du Cézallier vers la Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles - et notamment d'Anzat-le-Luguet avec les Boyé, Chabrut, Fonteille, Jouve, etc.).
  • Monts du Cézallier, 40 circuits de petite randonnée, 2000.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Anzat-le-Luguet_sapc » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Anzat-le-Luguet_sapc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  7. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. Aduhme, « Une solution bois-énergie "clé en main" pour chauffer le bourg » [PDF], (consulté le ).
  12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Droz, 1990, p. 487
  13. Alphonse Vinatié, Christian Baillargeat; Archéologie en Cézallier et aux confins du Limon, Cantal : de l'Épipaléolithique au Haut Moyen Âge; Les Amis du vieil Allanche, 2002; p. 95
  14. Compains, Histoire d'un village du Cézallier - Toponymie-Hydronymie
  15. Patrimoine industriel du Cézallier
  16. Club minéralogique de Moulins
  17. Patrimoine du Cézallier
  18. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
  19. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Tour de Besse », notice no PA63000077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture