Arbre généalogique universel
Un arbre généalogique universel est un arbre généalogique regroupant dans une base de données unique tous les individus issus des résultats des recherches de généalogistes.
Définition
modifierLe libellé arbre généalogique universel s'est progressivement imposé[réf. souhaitée], même si les termes « arbre généalogique unique »[1], « arbre généalogique commun » ou « arbre généalogique collectif » sont parfois utilisés. Une formulation plus courte (arbre universel) est employée[2], par souci d'économie langagière, mais elle prête à confusion. En effet, l'expression est largement usitée par les adeptes d'ésotérisme New Age[réf. à confirmer][3],[4], les passionnés de sagas des littératures de l'imaginaire[5] ou de jeux vidéo[6] et encore dans le contexte d'une démarche artistique[7], scientifique[8] ou pseudo-scientifique [9],[10]. De même, le raccourci « arbre unique » est ambigu.
La question de la pertinence ou du bien-fondé d'un arbre réunissant toute l'humanité est parfois soulevée. Est-ce techniquement réalisable? Est-ce utopique? Si l'absence de documents empêche de toute évidence d'atteindre cet objectif, les progrès scientifiques récents en génétique permettent des espoirs liés à l'ADN avec le développement de la généalogie génétique.
Historique
modifierContexte
modifierLa dispersion des recherches et la multiplicité toujours croissante des supports de diffusion sur le web[11] sont un défi reconnu[Qui ?].
Lacunes des "outils"
modifierLes généalogistes[12] se sont heurtés, à quatre principaux écueils :
- la juxtaposition[13] infinie de sites ou blogs personnels. Comment vérifier ce qui est devenu obsolète ou si la dernière mise à jour intègre les données les plus fiables ?
- l'accumulation par additions successives.
- la profusion de publications doublons[réf. à confirmer][14].
- la perte de temps dans la recherche et la saisie des données (avec mise en ligne), que d'autres passionnés (animés par la même motivation pour communiquer leurs travaux) ont réalisées aussi[réf. à confirmer][15], mais sur des sites ou des pages tous plus différents les uns que les autres[réf. à confirmer][16].
Obstacles et réticences
modifierDifférents types d'« arbres universels »
modifierOn distingue trois modes de gestion, même si parfois pour certains produits ou services, cette classification peut-être floue.
Gestion centralisée ou pyramidale
modifierLes ajouts de données ne sont pas libres. L'administrateur du site, seul ou en équipe (comme les responsables d'une association), collecte les informations nouvelles et ne les intègre à la base commune que si elles sont jugées recevables et cohérentes.
Gestion non hiérarchisée et collective
modifierL'apport de nouvelles données est parfaitement libre. La base est autogérée par la communauté des contributeurs. En cas de désaccord, il est fait appel à une recherche de consensus, comme le fonctionnement de Wikipédia.
Gestion par invitation ou cooptation
modifierLe fonctionnement de la base s'apparente à celui d'un réseau social.
Liste non exhaustive d'arbres généalogiques universels
modifier- Familypedia, qui permet de créer des pages wiki pour chaque individu et de le relier aux individus apparentés. Les arbres sont à créer comme des articles. Il contient 311 000 articles de contenu, et 32 utilisateurs actifs[17],
- Geni qui a été fondé en 2006 et appartient à MyHeritage, présente un arbre universel de 185 millions d'individus connectés[18],
- Ghezibde qui est principalement destiné aux familles des Flandres et des Ardennes[19]
- Ompda[20],
- Rodovid qui contient 1,4 million de fiches-personnes, et qui est accessible dans une vingtaine de langues[21],
- Roglo, base de données utilisant GeneWeb, contenant un peu moins de 10 millions de personnes,
- WeRelate, site anglophone[22], avec son « arbre familial unifié » nommé Pando[23].
- WikiTree, site anglophone[24].
Notes et références
modifier- Témoignage d'un utilisateur d'un des logiciels de généalogie personnelle les plus réputés en France, Quel avenir pour la généalogie ? « Le projet qui m’interpelle pour l’avenir est un projet de base commune et unique des données pour tous. », 15 septembre 2006.
- « Tribune de Genève »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), article du 24 octobre 2007.
- Texte mis en ligne en mai 2011.
- Lotus
- gemmaline.com
- Wiki dédié au jeu "Apocalypsis", page créée en 2006.
- Margot Buffet
- Muriel Gargaud, Les traces du vivant, 2003, pages 233 et suivantes.
- Diospyros kaki Creveld, médicament homéopathique
- Homéopathie, Plaqueminier de Nagasaki.
- De l’utilité d’un blog généalogique, 31 octobre 2010.
- histoire-généalogie.com, « Cyber-généalogie - Vers un Arbre généalogique mondial », article du 1er mars 2006.
- [PDF] Transcription de la conférence de Christophe Becker, directeur de Généanet, 16 juin 2008, Conclusion - Quelles sont les perspectives et les prochaines étapes ? « Le partage de la connaissance, la juxtaposition des travaux personnels, des travaux collectifs (ceux des associations) et des travaux des services publics… »
- rfgenealogie.com, article de Guillaume de Morant, 29 novembre 2012.
- La généalogie sur Internet, utilisation des sites personnels dans un réseau de cousinage, « … ceux qui faisaient les mêmes recherches que moi. Le hasard de mes recherches m’a fait rencontrer quelques cousins. Nous avions en commun le souci de trouver les mêmes actes concernant les mêmes ancêtres pour en extraire les mêmes informations. », juin 2007.
- Société généalogique de l’Yonne, « Mutation numérique », 30 octobre 2012.
- Familypedia
- World Family Tree facts on Geni
- Ghezibde
- Ompda
- [1]
- WeRelate
- "Arbre unifié", WeRelate
- WikiTree
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- histoire-genealogie.com, article du , dans sa dernière partie intitulée « Le projet ultime : l’arbre universel ».