Archidiocèse grec-orthodoxe d'Alep et d'Alexandrette
L'archidiocèse grec-orthodoxe d'Alep et d'Alexandrette est une circonscription de l'Église orthodoxe d'Antioche. Il a son siège à Alep.
Archidiocèse grec-orthodoxe d'Alep et d'Alexandrette | |
Informations générales | |
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Église | orthodoxe d'Antioche |
Siège | Alep, Syrie |
Titulaire actuel | Paul Yazigi |
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Liste des évêques grecs-orthodoxes d'Alep et d'Alexandrette du XVIe au XXIe siècle
modifierDu XVIe siècle jusqu'au schisme de 1724
modifierListe des évêques avant la séparation de 1724 entre l'Église grecque-catholique melkite et l'Église grecque-orthodoxe d'Antioche[1] :
- Grégoire bin Fudayl, élu en 1541 et mort probablement en 1582[2].
- Macaire bin Khalaf al-Sajati (1582-1597).
- Siméon, évêque de Marmarita (1597-1612). Il a pris en charge le diocèse parce que les Aleppins étaient divisés entre deux candidats.
- Mélèce Karma (1612-1634) En 1634, il est élu patriarche et prend le nom d'Euthyme II (ou III) (en). Il mourra peu de temps après, le 1/.
- Mélèce al-Zaïm (-). Il quitta son diocèse pour être élu patiarche d'Antioche, il prit le nom de Macaire III.
- Métrophane (-). C'est le prêtre Michel bin al-qassis Béchara al-Halabi.
- Siège vacant (-). Le diocèse est dirigé par le patriarche Macaire al-Zaïm.
- Mélèce al-Bayassi (-autour de 1685).
- Séraphin, mentionné par Chrisostomos Papadopolos comme étant un philolatin[3].
- Athanase III Dabbas (en) (1685-1724), patriarche contesté, prend en charge le diocèse d'Alep.
De 1724 jusqu'au début du XXe siècle
modifierListe des évêques d'Alep[4] :
- Grégoire évêque d'Héraclée (-) prend en main le diocèse après son transfert sous la juridiction du patriarche œcuménique.
- Maxime Hakim (en), philoromain, prend en main le diocèse, devenu autonome, indépendant des patriarches d'Antioche et de Constantinople (-1746).
- Génnade (1746-1749) est évincé par les Aleppins.
- Sophrone al-Killizi, évêque d'Acre est transféré à Alep (-).
- Période de conflit, le diocèse est de temps en temps entre les mains de Maxime Hakim, un évêque philoromain.
- Philémon, protosyncelle de Dercos (en) (-/). Élu patriarche orthodoxe d'Antioche, il laisse son diocèse.
- Néophyte (-1812), déposé par le Phanar.
- Gérasime, désigné en 1813 par Constantinople. C'est sous son évêché que se produisent les Troubles entre catholiques et orthodoxes d'Alep (1818) (en)
- Cyrille Ier
- Théoctiste : en 1834, il a traduit des homélies de Jean Chrysostome en arabe.
- Cyrille II (1844-1866)
- Sophrone
- Timothée (1871-1873)[5]
- Gérasime
- Nectaire (Iordanidis) (1892-1900), dernier évêque grec
Du XXe au XXIe siècle
modifierLes évêques de cette période sont des Arabes[6] :
- Épiphane Samra (1902-1903)
- Stéphan Khalil (1903-1910)
- Raphaël Nimr (1912-1950)
- Elie Mouawad (1950-1970), élu patriarche orthodoxe d'Antioche en 1970.
- Élie Youssef (en) (1971-2000)
- Paul Yazigi (depuis 2000). Il a été enlevé le , en même temps que l'archevêque syriaque orthodoxe d'Alep Youhanna Ibrahim.
Notes et références
modifier- (ar) Ignace Dick, La présence chrétienne à Alep durant les deux millénaires I, p. 109-146
- Joseph Nasrallah, Histoire du mouvement littéraire de l'Église melchite IV.1, Louvain, Peeters, , p. 246-247
- (ar) جريسوستمس بابادوبولس, تاريخ كنيسة أنطاكية, طرابلس لبنان, مكتبة السائح, , 849 p., p. 788
- (ar) Ignace Dick, La présence chrétienne à Alep durant les deux millénaires II, p. 411-417
- (ar) متري هاجي أثناسيو, مدن النهضة العربيّة الكبرى : بيروت دمشق حلب وبقيّة المناظق السوريّة. 9, دمشق, , 1808 p., p. 995
- (ar) Ignace Dick, La présence chrétienne à Alep durant les deux millénaires II, p. 418-426