Architecte diocésain

en France sous le Concordat (1801-1905), il est le responsable des travaux à exécuter sur les édifices d'un ou plusieurs diocèses, à savoir la cathédrale, le palais (archi)épiscopal et le grand séminaire.

L'architecte diocésain est, en France sous le Concordat (1801-1905), le responsable des travaux à exécuter sur les édifices du diocèse.

Historique modifier

Jusqu'en 1824, le préfet, en accord avec l’évêque, désigne l'architecte du diocèse. Ce dernier est chargé des travaux aux édifices paroissiaux, subventionnés depuis 1802 par la Direction générale des cultes (ministère de l'Intérieur). À partir de 1824, le nouveau ministère des Affaires ecclésiastiques et de l'Instruction publique finance également l'entretien et la construction des cathédrales, évêchés et séminaires.

En 1848, l'architecte diocésain devient un fonctionnaire nommé par le ministre, sur avis du préfet et de l’évêque.

La fonction d'architecte diocésain est supprimée en 1905 avec l'adoption de la loi de séparation des Églises et de l'État.

Sources modifier

Voir aussi modifier

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Architecte diocésain.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier