Armand Couaillet

horloger français

Armand Couaillet, né à Saint-Nicolas-d'Aliermont le et mort à Dieppe le [1], est un horloger français. Autodidacte, il se forme dans l'entreprise Villon (future Bayard) de Saint-Nicolas d'Aliermont avant d'ouvrir en 1892 dans la même ville son propre atelier.

Armand Couaillet
Biographie
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Dieppe
Nationalité
Activité

Biographie

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Pendule réalisée par Armand Couaillet 1946-1948 Cadran en ivoire dieppois, boîtier en bronze. Mécanisme à grande sonnerie. Collection du Musée de l'horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont
L'électricar (1920)[2].

En 1903, Armand Couaillet s’associe à ses frères, Ernest et Henri et crée les établissements « Couaillet Frères ». Henri seconde Armand dans les affaires et Ernest dirige la fabrication. L’entreprise familiale est spécialisée dans les pendules de cheminée et les pendules de voyage. Elle fournit 3 à 4000 pièces par mois au début du XXe siècle. Les ateliers comptent alors près de 150 ouvriers. À la suite d'un incendie dévastateur en 1912, l'entreprise Couaillet Frère achète les ateliers Delépine-Barrois, appartenant à l’origine à Honoré Pons.

Ils fabriquent de nombreuses variétés de pendulettes de voyage, des pièces mécaniques pour l'armement (fusée d'obus), des télégraphes et développe une voiture électrique, « l'électricar »[2]. qui sera fabriquée et vendue à quelques dizaines d'exemplaires sans grand succès.

Après la Première Guerre mondiale, il achète l’usine « La magicienne » à Saint-Ouen pour y produire des pièces pour l’aviation.

Estampille entreprise Couaillet, flèche évasée

À la suite d'un deuxième incendie en 1932, Armand Couaillet, avec quelques employés, remonte un atelier, « La mécanique horlogère », à l’emplacement des écuries du château Le Bréjal, sa propriété. Il y fabrique de nouveaux mouvements : un minuteur, un réveil SONNFOR, le SONOCTO ou réveil 24 heures qui sonne à la même heure tous les jours. Faute de pouvoir payer les annuités à la Propriété Industrielle, ces brevets tombent dans le domaine public.

Ses fils, petits-fils puis arrière-petits-fils continuent l'entreprise sous le nom de Couaillet-Maruanne-Quesnel à partir de 1955 et en 2011 sous le nom de Couaillet Usinage dans la ville de Rouxmesnil, à proximité de Dieppe.

Les collections historiques de pendulettes de voyages, habitacles de marine et télégraphes sont conservées au Musée de l'horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont

Marques et estampilles

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La plupart des mouvements horlogers et mécaniques ne sont pas signés distinctement "Couaillet", ils sont néanmoins facilement reconnaissables par la présence au revers du mécanisme d'une flèche évasée comprenant quatre points à l'extérieur de la base de la flèche et deux à l'intérieur.

Référence

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  1. Acte de naissance à Saint-Nicolas-d'Aliermont, n° 10, vue 8/108, avec mention marginale du décès à Dieppe en 1954.]
  2. a et b « Quelques nouveautés intéressantes : Un véhicule démocratique mû par l’électricité », La pratique automobile et aéronautique, no 312,‎ , p. 26 (lire en ligne). Gallica.

Bibliographie

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Liens externes

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