Arno (chanteur)

chanteur et acteur belge (1949–2022)
(Redirigé depuis Arno Hintjens)

Arno, nom de scène d'Arnold Hintjens, parfois aussi surnommé Arno Tjens[1], est un chanteur et acteur belge, né le à Ostende et mort le à Bruxelles[2]. Trilingue, il a d'abord surtout chanté en anglais avant de privilégier le français et parfois le flamand[3]. Parfois surnommé « Le Tom Waits belge » en raison de sa voix brisée[4], il a, au cours de sa carrière longue de cinq décennies, marqué la scène rock belge[5].

Arno
Arno en 2005.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Arnold Charles Ernest HintjensVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ArnoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Chanteur, acteur, compositeur, harmonicisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Tjens Couter (d) (-)
TC Matic (-)
Charles et les Lulus (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instrument
Labels
Delabel (d), Play It Again Sam (en), Virgin (d), Naïve RecordsVoir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Œuvres principales
Putain putain (d), Oh La La La (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Iconoclaste et attachant, il fait de sa belgitude un art majeur qui a marqué la musique européenne par sa pudeur, ses textes touchants, parfois empreints de naïveté, et son sens de l’absurde[6]. Il conserve toute sa carrière une image d’artiste décalé et provocateur, revendiquant sa liberté. Il aime à se présenter comme « lesbienne » et déclare n’avoir « rien à foutre » de la politique[7].

Biographie

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Arno en 2005.

Jeunesse

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Arnold Charles Ernest Hintjens voit le jour à Ostende le . Il a des racines anglaises et françaises, dont des réfugiés ayant fui le nazisme ; il a expliqué que le père de sa grand-mère était anglais et le père de son autre grand-mère était français[8],[9].

De grands-parents musiciens, il s’intéresse au jazz et à la chanson française dès son enfance et est attiré par les planches : sa mère, grande fan de Juliette Gréco mais aussi de rock 'n' roll, l'emmenait au Music-Hall le week-end et il découvrit le rock vers l'âge de 8 ans avec One Night with You d'Elvis Presley. Cet engouement musical est confirmé par la suite avec Like a Rolling Stone de Bob Dylan. Il débute la musique à l’âge de 16 ans[7]. Les disques de blues importés d'Angleterre l'ont notamment inspiré. Son père, aviateur et mécanicien dans l'aéronautique, est plutôt littérature américaine, et s’intéresse également beaucoup à la politique.

Arno choisit d'abord le métier de cuisinier[10] (il a d'ailleurs été cuisinier pour Marvin Gaye lorsque celui-ci a résidé avec son fils à Ostende au début des années 1980[11]). En 1967, à 18 ans, il quitte le lycée et voyage en Europe[12] : il chante en mode hippie sur les plages de Saint-Tropez, rejoint les provos à Amsterdam, chante dans les îles grecques et même à Katmandou[10].

Carrière

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En 1968 ou 1969 selon les sources, Arno, alors totalement inconnu, donne son premier concert lors d’un festival d’été au vélodrome d’Ostende[10],[13]. En 1970, à 21 ans, il rejoint, sous le surnom « Arno Tjens » et en tant qu’harmoniciste, le groupe Freckleface[13], avec pour autres membres Paul Decoutere (guitares ; surnommé Paul Couter), Paul Vandecasteele (basse ; surnommé Paul Mary Alfred) et Jean Lamoot (batterie ; surnommé Ian « tepnol » Lamoot), et dont le seul album, qui est autoproduit[12], sort en 1972[14].

Puis, en 1974, il forme en duo avec Paul Decoutere le groupe Tjens Couter[15], qui sort un premier album en 1975, intitulé Who cares ?[16]. En 1977, le groupe s’élargit avec l’arrivée de Rudy Cloet (batterie) et Ferre Baelen (basse)[17], et sort en 1978 l’album Plat du jour[18]. Ce second album contient, sur sa pochette, la mention T.C. Band, en plus de nom du groupe Tjens Couter[19].

Le groupe, appelé TC Band depuis 1977, change de nom en 1980, à la suite de l’arrivée de Serge Feys (claviers), pour devenir TC Matic[10],[17]. Mais rapidement, Decouter est remplacé par Jean-Marie Aerts, un autre guitariste, qui restera l'un des compagnons de route d'Arno. En 1981 sort le premier album du groupe, au titre éponyme. La chanson Oh la la la c'est magnifique marque le premier succès commercial d'Arno[20]. En 1982 sort le deuxième album L'Apache, puis le troisième album Choco en 1983, sur lequel on retrouve l'inoubliable Putain Putain, l'hymne européen façon TC Matic, et enfin le dernier album Yé-Yé en 1985, sur lequel figure Elle adore le noir (pour sortir le soir)[10]. Le groupe, considéré comme un des plus novateurs du rock européen de cette époque, effectue des tournées qui traversent régulièrement la Scandinavie, l'Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas ou l'Allemagne[21]. Cette même année, le groupe assure la première partie de la tournée européenne du groupe écossais Simple Minds, qui est alors au sommet de sa popularité, mais TC Matic se sépare cependant quelques mois plus tard[21],[10].

Avec la séparation du groupe, Arno se lance en 1986 dans une carrière solo, d'abord dans le label Virgin, il signe ensuite sur Delabel. Il se fait connaître en France du grand public à la suite de sa participation à la bande originale du film Merci la vie (1990) de Bertrand Blier.

En 1991, on retrouve Arno sur différents projets parallèles à sa carrière solo : il participe à l’album de sa compagne Marie-Laure Béraud ; avec le bluesman belge Roland Van Campenhout, et le musicien Adriano Cominotto, il forme le groupe Charles et les Lulus[22], qui ne dure pas longtemps. L'unique album de ce projet, enregistré en une semaine et en prise directe, est un disque de blues, sur lequel se retrouvent quelques reprises de Dixon, Rufus Thomas ou encore Sonny Boy Williamson[10].

En février 1993, il sort l’album « Idiots savants », enregistré à Nashville, qui est disque d’or en Belgique[12]. On y retrouve son premier grand tube en solo, qui est une reprise d’Adamo : Les Filles du bord de mer. Le 16 février 1994, c'est sur la scène de l'Élysée-Montmartre qu'Arno fait une escale parisienne[21].

La même année, Arno effectue une nouvelle aventure collective avec Arno et les Subrovnicks. Entouré d'anciennes connaissances comme Adriano Cominotto (ex-Lulu) ou Rudy Cloet (ex-TC Matic), mais aussi de Geoffrey Burton et François Garny, il enregistre l'album Water dans le sud-ouest de la France[21].

En 1995, il sort l’album À la française, qui est son premier uniquement en français. Si l’album contient des reprises de Brel, Ferré ou Couture, c’est surtout le titre Les Yeux de ma mère qui le transforme en superstar sur le territoire français[10].

De Charles et les Lulus, Arno passe à Charles and the White Trash European Blues Connection en 1998. Au sein de ce nouveau groupe occasionnel où on retrouve le guitariste Geoffrey Burton, il offre un album entre blues et rock et dont les reprises, désormais habituelles dans son répertoire, vont cette fois des Kinks à Nina Simone[21].

Il a également été acteur : en 1996, dans le film Camping Cosmos, de Jan Bucquoy[23], où il joue le rôle de Harry, un sauveteur gay qui reste indifférent aux avances de Madame Vandeputte, la femme du propriétaire du camping, jouée par la pulpeuse Lolo Ferrari, qui incarne une caricature de Pamela Anderson[24] ; en 1997, dans Alors voilà de Michel Piccoli ; en 2006, dans Komma, de Martine Doyen, où il tient le rôle principal[25] ; en 2008, dans le film J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit, où il joue une scène avec Alain Bashung[26].

Arno (2014) par le peintre belge Willy Bosschem.

Chantant en français, en anglais et en flamand, il est connu pour sa voix brisée à la Tom Waits[4] et ses textes touchants, parfois empreints de naïveté. Ses chansons ont fréquemment été des succès, généralement limités toutefois à un public d'initiés, malgré une presse spécialisée souvent enthousiaste (Putain putain[27], Bathroom Singer, Elle adore le noir, Les Yeux de ma mère, Je veux nager, Chic et pas cher). Il a un peu abandonné l'anglais au cours du temps, mais sa musique reste un vaste mélange, l'accordéon y côtoyant la guitare électrique.

Au cours de sa carrière, Arno s'est fait une spécialité de reprises originales et décalées qui lui ont ouvert un public plus large. Des standards francophones : Les Filles du bord de mer d'Adamo[6], Le Bon Dieu de Jacques Brel, Comme à Ostende de Jean-Roger Caussimon et Léo Ferré, Elisa de Serge Gainsbourg, Sarah de Georges Moustaki, Pauvres Diables (Vous les femmes) de Julio Iglesias (dans la B.O. du film Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne). D'autres anglophones : Mother's Little Helper des Rolling Stones, Knowing Me, Knowing You d'ABBA, Get Up, Stand Up de Bob Marley et Peter Tosh (toutes les trois jouées de façon beaucoup plus lente), Roadhouse Blues de The Doors en concert). Voire les deux : le medley Jean Baltazaarrr, La Fille du Père Noël/Jean Genie de Jacques Dutronc/David Bowie, avec Beverly Jo Scott).

C'est sur scène qu'il prend sa vraie dimension, comme en témoignent ses albums en concert À la française, sorti en 1997, et Live in Brussels, en 2005, où l'on trouve des interprétations des Yeux de ma mère.

En 2004, Arno publie son album French Bazaar, son deuxième entièrement en français, qui est bien accueilli et reçoit en 2005 la Victoire de la musique du « meilleur album pop-rock ». Il contient notamment le titre Chic et pas cher[10].

En 2006 a lieu la sortie de l’album Tribute to Arno (putain, putain, une tribu pour Arno), où des artistes lui rendent hommage[12].

Par la suite, il enregistre un nouvel album, Jus de box, qui sort en , qui contient notamment Mourir à plusieurs[10]. L’année suivante, il sort également Covers Cocktail, une compilation de ses reprises, plus un inédit, I Want to Break Free de Queen.

Dernier album sorti de son vivant, Santeboutique, qu'il définit comme le fruit d'une prise de recul sur le passé[28], sort le .

Maladie et mort

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Arno lors d'un concert, fin 2017

En , Arno annonce reporter une série de concerts en France, Suisse et Pays-Bas en raison d'un cancer du pancréas diagnostiqué en [29],[30]. Il reprend la scène en [31].

En , après être allé au studio ICP d’Ixelles avec Sofiane Pamart, il sort l’album Vivre, au titre évocateur, sur lequel ce dernier l'accompagne au piano. En , son ancien comparse Paul Decoutere, qui ouvrait en ses trois concerts à l’Ancienne Belgique, meurt d’un cancer, à l’âge de 72 ans[13]. En , le site web de la salle de concert parisienne Le Trianon, où Arno devait se produire le , annonce que ce dernier annule tous ses concerts jusqu'à la fin de l’année. « Sur recommandation de ses médecins, il prend une pause de plusieurs mois pour se reposer et retrouver la forme » explique le communiqué[32]. À l'automne, sentant sa fin proche, il exprime le vœu d'encore enregistrer un album[33] et de donner ses derniers concerts à l'Ancienne Belgique et à Ostende[34]. Le , il donne son ultime spectacle à Ostende[35].

Le , il est reçu au palais royal de Bruxelles par le roi Philippe, qui salue « une icône de la scène musicale belge »[36].

Il meurt le des suites de sa maladie[36],[37],[38], à l'âge de 72 ans. Conformément à son souhait, il est crématisé, et ses cendres sont répandues le 14 mai 2022 en mer du Nord au large d'Ostende[39].

Le , la Commission européenne rend hommage à Arno, « l'un des plus grands artistes belges »[40].

Opex, album posthume, sera commercialisé le [41],[42].

Discographie

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Albums studio

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Classement dans les hit-parades

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Année Album Position
Drapeau de la France Drapeau de la Belgique Drapeau de la Suisse
1986 Arno - - -
1988 Charlatan - - -
1990 Ratata - - -
1993 Idiots savants - - -
1995 À la française - 24 -
1999 À poil commercial 71 27 -
1999 European Cowboy - 26 -
2002 Arno Charles Ernest 26 3 90
2004 French Bazaar 16 4 60
2007 Jus de box[45] 22 3 48
2010 Brussld 31 6 62
2012 Future Vintage 35 4 -
2016 Human Incognito 29 6 -

Compilations et albums en public

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Année Album Position
Drapeau de la France Drapeau de la Belgique Drapeau de la Suisse
1992 Tracks From the Story - - -
1997 En concert (à la française) - - -
1997 Give Me the Gift - - -
2000 Le Best of Arno - 6 -
2005 Live in Brussels 109 13 -
2008 Covers Cocktail 46 30 -
2009 Best of 3 cd - 34 -
2023 Les duettes

Autres projets

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En solo sous le pseudonyme de Charles (son deuxième prénom)

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Avec Freckleface

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Avec Tjens Couter

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  • 1975 : Who Cares
  • 1978 : Plat du jour
  • 1978 : Singles 1975-1980
  • 1991 : If It Blows (Let It Blow) - A Complication

Avec TC Matic

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  • 1981 : TC Matic
  • 1982 : L'Apache
  • 1983 : Choco
  • 1985 : Yé Yé
  • 2000 : Compil Complet ! - double-CD
  • 2003 : The Essential

Avec les Subrovniks

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  • 1994 : Arno & the Subrovniks - Water
  • 2021 : Vivre (reprises du répertoire d'Arno, version piano/voix)
  • 1986 : Forget the Cold Sweat
  • 1986 : Yooh
  • 1988 : Bathroom Singer
  • 1988 : Jive to The Beat
  • 1990 : Lonesome Zorro
  • 1990 : Whoop That Thing
  • 1993 : Les Filles du bord de mer
  • 1993 : Dancing Inside My Head
  • 1993 : Vive ma liberté
  • 1994 : Boogie Woogie into Town
  • 1994 : À eux je montre mon derrière
  • 1995 : Elle pense à lui (CharlÉlie Couture/CharlÉlie Couture)
  • 1995 : Comme à Ostende
  • 1995 : Seul
  • 1995 : 3 Titres Inédits
  • 1995 : Les Yeux de ma mère
  • 1995 : Je ne veux pas être grand
  • 1996 : 2 Versions Inédites
  • 1997 : Martha ma douce
  • 1997 : I'm not myself
  • 1999 : Jean Baltazaarrr (avec Beverly Jo Scott)
  • 1999 : Dans mon lit
  • 1999 : Le EP
  • 1999 : Cry Like a Man
  • 2000 : Ils ont changé ma chanson (avec Stephan Eicher)
  • 2000 : À poil commercial
  • 2000 : Oh la la la (avec TC Matic)
  • 2000 : Fantastique
  • 2002 : Lola etc.
  • 2002 : Hey Sister
  • 2002 : Honky Tonk avec Reggie
  • 2004 : Françoise
  • 2004 : 40 ans
  • 2004 : Chic & pas cher
  • 2005 : Fais gaffe

VHS/DVD

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  • 1999 : Arno comme les hommes : portrait intimiste réalisé par Marc Dixon, sorti sur supports VHS et DVD.
  • 2005 : Live in Brussels, en DVD.
  • 2016 : Arno - Dancing Inside My Head : portrait intimiste réalisé par Pascal Poissonnier.

Autres collaborations

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Filmographie

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Arno en 2005 sur le tournage de Komma.

Distinctions

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Décorations

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Notes et références

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  1. « Images pour Tjens Couter - Plat Du Jour », sur www.discogs.com (consulté le ).
  2. « Le chanteur belge Arno est décédé », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. France Inter, « La Bande originale » le .
  4. a et b « Encyclopédie Larousse en ligne - Arno Hintjens dit Arno », sur Larousse.fr (consulté le ).
  5. « Mort d’Arno, le Flamand rock », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Arno et ses mots : « A Nashville, j’avais la nostalgie d’Ostende » », sur parismatch.be, (consulté le ).
  7. a et b « Arno | Biographie, actualité et podcasts à écouter | Page 5 », sur Radio France (consulté le ).
  8. On n'est pas couché du .
  9. « Arno, fin de bazar », sur L'Humanité, (consulté le ).
  10. a b c d e f g h i et j « Décès du chanteur Arno : de ses débuts à l'harmonica à l’icône de la musique belge, retour sur plus de 50 ans de carrière », sur RTBF (consulté le ).
  11. Olivier Horner, « Arno, la dérision faite rock’n’roll », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  12. a b c et d « Arno » (consulté le ).
  13. a b et c « Hommage. Putain, putain, Arno est mort : le rock belge perd son roi », sur Courrier international, (consulté le ).
  14. Freckleface - Freckleface (lire en ligne).
  15. (en) « Tjens Couter », sur punk music data, (consulté le ).
  16. Tjens Couter - Who Cares (lire en ligne).
  17. a et b « Arno » (consulté le ).
  18. Tjens Couter - Plat Du Jour (lire en ligne).
  19. Tjens Couter - Plat Du Jour (lire en ligne).
  20. « Arno (1949-2022), chanteur et tout l’bazaar », sur France Culture, (consulté le ), timestamp : 17'22.
  21. a b c d et e « Arno - Biographie, discographie et fiche artiste », sur RFI Musique, (consulté le ).
  22. Charles est son 2e prénom, Lulu est une référence à sa mère, dont c'était le surnom.
  23. « De Gaulle disait qu'il avait qu'un rival international, Tintin. Moi j'ai un rival belge, le chanteur Arno. » (Jan Bucquoy, La vie est belge, [détail des éditions], p. 151).
  24. « Bucquoy filme le cosmos l'homme au crâne rasé qui rêvait de vacances à la mer », sur Le Soir (consulté le ).
  25. Olivier Nuc, « KOMMA », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  26. « "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" : Samuel Benchetrit aime les truands d'antan », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  27. Contribution externe, « L’Europe, par la culture d’abord », sur La Libre.be (consulté le ).
  28. « Pour créer "Santeboutique", le chanteur Arno s'est inspiré du "bordel" de la vie », sur Europe 1 (consulté le ).
  29. « Atteint d'un cancer, le chanteur Arno reporte des concerts en France », sur dna.fr, (consulté le ).
  30. « Le chanteur belge Arno annonce être malade d’un cancer du pancréas », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  31. « Sur scène à Werchter, Arno va aussi tourner un film et songe au théâtre », sur RTBF Info, (consulté le ).
  32. « Arno annule ses concerts jusqu’à la fin de l’année pour des raisons de santé », sur RTBF, (consulté le ).
  33. « Le Mug : Focus sur "Opex" : le dernier album d'Arno sur Auvio » (consulté le )
  34. (nl) Lucas Palmans, « Arno @ Ancienne Belgique (AB Theater): Viering van het leven » [« Célébration de la vie »], sur Dansende Beren, (consulté le )
  35. « Mort du chanteur Arno : la phrase bouleversante qu'il avait prononcée lors de son dernier concert - Voici », sur Voici.fr (consulté le ).
  36. a et b « Le chanteur belge Arno est mort à l’âge de 72 ans », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Eric Bureau, « Le chanteur Arno, notre roi des Belges, est mort », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  38. « Le chanteur belge Arno est mort à l'âge de 72 ans, annonce son agent », sur Franceinfo, (consulté le ).
  39. « Le dernier adieu à Arno aura lieu samedi à Ostende avant la dispersion des cendres », sur BX1, (consulté le ).
  40. Belga, « La Commission européenne rend hommage à Arno, "l'un des plus grands artistes belges" », sur La Libre.be (consulté le ).
  41. The [PIAS] Store, Arno - Opex. The [PIAS] Store. (lire en ligne).
  42. « Hommage à Arno : de nombreux fans achètent ses albums », sur RTBF (consulté le ).
  43. Produit par John Parish.
  44. « 'Santeboutique', un nouvel album pour Arno, comme une nouvelle touche à son autoportrait », sur Franceinter.fr, (consulté le ).
  45. « Sur cet album, vous utilisez l'anglais, le français, et même l'ostendais, c'est important pour vous de mélanger les langues ? — Rien n'est important. Je fais seulement des chansons. Je suis pas Jésus-Christ, j'écris pas la Bible. Je suis pas Karl Marx, je suis pas un intello. » (« Je fais des chansons avec une larme et un sourire », publié le samedi dans Victoire, p. 20-25 et le mardi dans Soir en Ligne).
  46. Reggie – I Don't Play The Game Your Way / Time It Was, discogs.com.
  47. https://stubru.be/popnieuws/arnokrijgtlifetimeachievementawardtijdensdemias.
  48. (nl) « 'Human Incognito', de nieuwe van Arno: 'Ik heb voorlopig geen viagra nodig' », sur Humo (consulté le ).
  49. (nl) « FFO - Lifetime Achievement Award », sur filmfestivaloostende.be.
  50. (nl) « In memoriam: Arno | Filmfestival Oostende », sur filmfestivaloostende.be, (consulté le ).
  51. (nl) « Arno tot ridder geslagen | De Standaard », sur De Standaard, (consulté le ).
  52. (nl) Flip Feyten, « Arno is voortaan ereburger van Brussel », sur VRT, (consulté le ).
  53. (nl) Belga, « Arno neemt eindelijk ereburgerschap Oostende in ontvangst », sur metrotime.be, (consulté le ).
  54. Belga, « Arno reçoit enfin son titre de citoyen d’honneur d’Ostende », sur metrotime.be, (consulté le ).
  55. (nl) « Arno krijgt ereteken Officier in de Kroonorde uit handen van Brussels minister Sven Gatz », sur VRT, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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