Arnould III de Wezemaal

Arnoul III de Wezemaal, de Wesemael(e) ((la): Arnulfo de Ursamata, de Ursumali, Arnulfus de Wesemale.)[N 2], fils aîné d'Arnould II de Wezemaal succéda à son père comme seigneur de Wezemaal et maréchal héréditaire du duché de Brabant. Excommunié pour s'être révolté contre la mère de Jean Ier, futur duc de Brabant, il quitta ses terres pour rejoindre l'ordre du Temple, occupant alors la fonction de souverain maître d'Hôtel du roi de France Philippe le Hardi.

Arnould III de Wezemaal
Illustration.
Croix de l'ordre du Temple.
Titre
Maréchal du duché de Brabant
1260/65 – 1269/70
Successeur Godefroid de Weezemal, son frère
Seigneur de Wezemaal
1260/65 – 1269/70
Prédécesseur Arnould II de Wezemaal
Successeur Godefroid de Wezemaal, son frère
souverain maître d'Hôtel du roi de France
Prédécesseur Fonction créé
Biographie
Date de naissance c. [N 1]
Date de décès
Père Arnoul II de Wezemaal († c. 1260/65)
Mère Béatrice de Bréda († c. 1244)
Conjoint Elizabeth de la Frète
Enfants aucun
Héritier Godefroid de Wezemaal, son frère

Arnould III de Wezemaal

Biographie

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Fils aîné d'Arnould II et de Béatrice de Bréda[N 3], il est cité pour la première fois, au côté de son père, dans une charte datant de 1246 et dans laquelle ils vendent à l'abbaye de Val Virginal un moulin et la terre attenante (à Oplinter)[2].

L'année exacte où il devient seigneur de Wezemaal et maréchal du Brabant n'est pas connu car on ne connaît pas précisément celle du décès de son père. Cet événement se situe entre 1260 et 1265 et on sait avec certitude qu'il l'était en 1265 lorsque son frère Godefroid, seigneur de Perck le mentionne en tant que tel[3].

Il s'était marié avec Elisabeth de la Frète vers 1247, dont on ne trouve plus trace après 1253, et n'a pas de descendance connue[4]. Vraisemblablement veuf, il ne semble pas s'être remarié.

Résidant alors à Louvain, il prend la tête d'une coalition de Louvanistes s'opposant à la volonté d'Adélaïde de Bourgogne, régente du duché, qui voulait substituer l'héritier légitime Henri IV par son deuxième fils Jean Ier. Opposé aux seigneurs de Berthout et de Blanckaerts, il attaqua en 1266 le village d'Erps et le domaine des Berthout mais sans succès et ses deux frères[N 4] furent faits prisonniers[5]. Cette révolte qui couvait depuis 1259 prit fin en 1267, et il fut même excommunié.

Réconcilié avec la cour ducale, son excommunication fut levée et il aurait rejoint les templiers vers 1268/70[6]. Il a vraisemblablement été destitué de sa charge de Maréchal du Brabant à la suite de ces événements et c'est son frère Godefroid qui semble être seigneur de Wezemaal, Westerloo, Perck et Oplinter en 1270[7].

Carrière dans l'ordre du Temple

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Ce n'est qu'après le décès de son épouse Elizabeth de la Frète, et alors qu'il n'a pas de postérité, qu'il rejoint l'ordre du Temple, laissant à son frère Godefroid ses possessions. Cet événement n'a pu se produire avant l'année 1269 si on suit le point de vue d'Alphonse Wauters[8]. Il apparaît à Barletta dans deux chartes datant de 1271 et de 1274 où il obtient l'autorisation d'exporter des grains à destination de Saint-Jean-d'Acre. Alain Demurger pense qu'il était alors maître de la province des Pouilles[9]. On connaît cependant le nom des dignitaires à ce poste pour cette période[N 5], et il apparaît plus probable qu'il n'ait été que précepteur de la commanderie de Barletta, dignitaire qui avait justement la charge d'assurer le bon déroulement des exportations pour la Terre Sainte, ou alors simplement de passage dans les Pouilles afin de rejoindre les Templiers en Orient. On sait également qu'il représentait Charles Ier d'Anjou à l'occasion du deuxième concile de Lyon en 1274[12].

Il se trouve en Terre sainte en 1275 lorsque Guillaume de Roussillon est envoyé avec des renforts soutenir Saint-Jean-d'Acre[13], et il devient ensuite Maître d'hôtel du roi Philippe le Hardi[14].

En 1277, il est envoyé par le roi de France dans le Condroz afin d'arbitrer un conflit qui opposait le duché de Brabant au comté de Namur, à savoir la guerre de la Vache. Cette même année, il se rendit également en Espagne, chargé de négocier le traité de Vitoria accompagné de Guillaume de Villaret, qui était à cette époque prieur de Saint-Gilles[15],[N 6].

À la fin de l'année 1277, il est envoyé avec l'évêque de Dol, Thiébaut de Poissi, interroger la béguine Isabelle de Spalbeek (nl) dans l'affaire où la reine Marie de Brabant est soupçonnée d'avoir empoisonné l'héritier de la couronne, Louis[16]. Puis au début de l'année suivante, toujours chargé de cette affaire, il interroge Pierre de La Brosse, accusé de propos diffamatoires à l'encontre de la reine[17], cette fois-ci accompagné de Guillaume de Chambly, archidiacre de Meaux[18].

D'après les pièces du procès de l'ordre du Temple, il ressort que frère Arnould de Wezemaal était présent à Mont-de-Soissons en 1283 où il a reçu le frère Gautier de Bailleul[19],[N 7], puis en 1286 pour y recevoir le dernier précepteur de la commanderie d'Amblers (Ambrief), frère Egidius d'Espernaut[20],[N 8]. Il était précepteur de la baillie de la Brie en 1286[21],[N 9] et en 1289, il participa à un chapitre qui se tint à Breuil[22].

Il décède en 1291[23] et a été inhumé dans la chapelle de la commanderie de Chevru[24].

Armoiries

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Il portait : De gueules à trois fleur de lys d'argent posées deux en un[25].

Ascendance

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Bibliographie

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  • Alain Demurger, « Arnoul de Wezemaal », dans Nicole Bériou (dir. et rédacteur), Philippe Josserand (dir.) et al. (préf. Anthony Luttrel & Alain Demurger), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, , 1029 p. (ISBN 978-2-2136-2720-5, présentation en ligne), p. 120.
  • Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1), p. 334, 374-376.
  • (nl) Eduard van Ermen, Die landelijke bezittingen van de Heren van Wezemaal in de middeleeuwen : Tot de dood van jan I (1166-1417), vol. 1, Louvain, Centre Belge d'Histoire Rurale, (présentation en ligne).
  • (nl) Eduard van Ermen, « De familie van Wezemaal (ca. 1166 - 1464) », dans De Adel in het hertogdom Brabant, F. Van Hemelrijck, , 209 p. (présentation en ligne), p. 45-73.
  • Xavier Hélary, « Les Rois de France et la Terre Sainte, de la croisade de Tunis à la chute d'Acre », Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France: année 2005,‎ , p. 58-59 (ISBN 978-2-3540-7106-6, JSTOR 23408507, présentation en ligne).
  • (en) Meredith P. Lillich, Rainbow Like an Emerald : Stained Glass in Lorraine in the Thirteenth and Early Fourteenth Centuries, Penn State Press, , 161 p. (lire en ligne), p. 114-116.
  • M.J. Tits-Dieuaide, « Un exemple de passage de la ministérialité à la noblesse : la famille de Wesemael (1166-1250) », Revue belge de philologie et d'histoire,‎ , p. 335-355 (lire en ligne).
  1. Il apparaît pour la première fois en 1246 mentionné avec son père dans une vente à l'abbaye de Val Virginal concernant des terres et un moulin(Oplinter). Le mariage de son père avec Béatrice de Brédadatant d'environ 1229, étant le fils aîné de cette fratrie et la majorité étant à l'âge de 14 ans. cf. Tits-Dieuaide 1958, p. 347.
  2. On trouve également les graphies suivantes dans certains ouvrages : Wisemale et Visemale dans la plupart des ouvrages en français du XVIIIe siècle. Arnulphi de Ursumata dans une lettre du pape Nicolas III adressée au roi de France en rapport avec Pierre de Benais, l'évêque de Bayeux impliqué dans le complot orchestré par Pierre de La Brosse[1].
  3. Fille de Godefroid, seigneur de Bréda et de Berg-op-Zoom.
  4. Godefroid, seigneur de Perck et Gérard, seigneur de Quabeke.cf. Alphonse Wauters, Histoire des environs de Bruxelles, Wanderauwera, (lire en ligne), p. 691.
  5. Arnoul n'a pas de titre dans les deux chartes pré-citées. En 1271, c'est Étienne de Sissey qui à la charge de la province du royaume de Sicile[10], dite des Pouilles dans de nombreux ouvrages. En 1274, les choses sont moins claires car Guillaume de Beaujeu qui occupa cette fonction en 1272-1273 est devenu maître de l'ordre et Simon de la Tour, son successeur à ce poste reçoit l'ordre de quitter la Terre Sainte pour rejoindre les Pouilles mais n'apparaît officiellement à ce poste que l'année suivante (1275)[11]. Il y a donc une vacance à ce poste et l’intérim a du être assuré soit par le lieutenant du maître de province (son second), soit par le commandeur de Barletta car cette commanderie était la plus importante de la région et siège de la province du royaume de sicile.
  6. Il s'agit de la guerre de Navarre, cf. Guillaume Anelier, Histoire de la guerre de Navarre en 1276 et 1277, Imprimerie Impériale, , 785 p. (lire en ligne), p. 650, 653.
  7. Cérémonie d'entrée dans l'ordre de ce frère. Arnould y est mentionné sous cette forme: (la) Arnulphum de Wisemale.
  8. (la) Arnulphum de Wissemalle.
  9. La graphie employée dans cette source est (la) Arnulphi de Vysamale. En français, les sources mentionnent Arnoul de Wesemale.
  10. D'après l'ouvrage de Eduard Van Ermen, publication la plus récente à ce sujet. cf. Ermen 1982, p. 119-142. Complété par les publications d'Alphonse Wauters.
  11. Toponyme non identifié. On trouve également la graphie Quaetbecke. Certains auteurs pensent qu'il s'agit de Quabeek aux pays-Bas, d'autres situent le lieu à l'Écluse dans le Brabant wallon. cf. La Belgique ancienne et moderne : Arrondissement de Louvain. Ville de Tirlemont, (présentation en ligne), p. 109. Cette seigneurie existait toujours en 1628 comme Alleu donné à Philippe de Mérode, marquis de Westerlo. cf. Louis Galesloot, Inventaire des archives de la cour féodale de Brabant, Hayez, (lire en ligne), p. 194, 335.
  12. Voir Eugène Gens, « Le bâtard de Wezemael (2e partie) », dans Revue de Bruxelles, vol. 2, (lire en ligne), p. 97 qui le donne pour fils de Mahaud de Rivière. Roman historique contenant quelques incohérences chronologiques mais ce Francon de Wezemaal, qualifié de bâtard est connu notamment pour avoir défendu le château de Namur en 1256 et pour avoir été inhumé dans l'abbaye cistercienne d'Oplinter en 1296. cf. Jean-Baptiste de Vaddère, Traité de l'origine des ducs et du duché De Brabant, et de ses charges palatines héréditaires, t. 2, Ermens, (lire en ligne), p. 502-504.
  13. Lors de la bataille de Courtrai, cf. chanoine Sylv. Balau et Émile Fairon, Chroniques liégeoises, Bruxelles, Maurice Lamertin, (lire en ligne), p. 59-60.
  14. Cet Arnould, fils d'Arnould IV est rarement mentionné dans les généalogies. Il apparaît pourtant en 1306 aux côtés de son oncle Gérard (nl), seigneur de Berg op Zoom dans une charte de Jean II de Brabant[31] et avec le fils et héritier de Gérard en 1311[32] et 1312[33]. Encore en 1315.
  15. Il eut parait-il de nombreux bâtards dont Olivier, « bâtard de Wezemaal », seigneur de Rummen et de Pas-Saint-Martin en Hesbaye (près de Horion-Hozémont († 1487). cf. Bulletin liégois 1886, p. 246.

Références

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  1. Louis-Georges de Bréquigny, M. de Pardessus et Laboulaye, Table chronologique des diplômes, chartes, titres et actes imprimés, concernant l'histoire de France, t. VII, (lire en ligne), p. 135.
  2. Tits-Dieuaide 1958, p. 348.
  3. Tits-Dieuaide 1958, p. 337 (note 1).
  4. Tits-Dieuaide 1958, p. 337 (note 4).
  5. Alphonse Wauters, Le duc Jean Ier et le Brabant sous le règne de ce prince, (1267-1294), Hayez, , 464 p. (lire en ligne), p. 45-48.
  6. Lillich 1991, p. 116-117.
  7. Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 80 (partie 3 à 4), Fondation universitaire, (présentation en ligne), p. 1135-1138.
  8. Wauters 1853, p. 250-251,Lire en ligne.
  9. Demurger 2008, p. 334.
  10. (en) Jochen Burgtorf, The Central Convent of Hospitallers and Templars : History, Organization, and Personnel (1099/1120-1310), Leiden/Boston, Brill, , 761 p. (ISBN 978-90-04-16660-8, BNF 41347944, présentation en ligne), p. 659-661.
  11. Burgtorf 2008, p. 656-657.
  12. Kristjan Toomaspoeg, « Guerriers et négociateurs de paix : les ordres religieux militaires du Moyen Âge », dans Michel Sot, Médiation, paix et guerre au Moyen Âge, Édition du comité des travaux historiques et scientifiques, (ISSN 1773-0899, lire en ligne), p. 78.
  13. Pierre-Vincent Claverie, « Un exemple de transfert logistique lié à la défense de la Terre Sainte : Le passage en Orient de Guillaume de Roussillon », dans Michel Balard, Alain Ducellier, Migrations et diasporas méditerranéennes (Xe – XVIe siècles, Publications de la Sorbonne, , 529 p. (ISBN 978-2-8594-4448-8, lire en ligne), p. 475-484 (p. 483 en particulier).
  14. Demurger 2008, p. 375.
  15. Demurger 2008, p. 376.
  16. Charles-Victor Langlois, Le règne de Philippe III le Hardi, Paris, Éditions Hachette, , 466 p. (présentation en ligne), p. 24-30 ; Guigniaut et de Wailly, Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XXI, (lire en ligne), p. 95.
  17. Demurger 2008, p. 374-375.
  18. Gérard Sivéry, Marguerite de Provence : Une reine au temps des cathédrales, Fayard, , 286 p. (ISBN 978-2-213-64782-1, présentation en ligne), p. 4-5 (chapitre X).
  19. (la) Jules Michelet, Le procès des Templiers, vol. 2, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Documents inédits sur l'histoire de France », , 540 p. (lire en ligne), p. 346, lire en ligne sur Gallica.
  20. Michelet 1851, p. 312. lire en ligne sur Gallica.
  21. Michelet 1851, p. 4. lire en ligne sur Gallica.
  22. (en) Malcom Barber, The New Knighthood : A History of the Order of the Temple, Cambridge University Press, (1re éd. 1994), 464 p. (ISBN 978-1-107-60473-5, présentation en ligne), p. 274.
  23. Édouard de Barthélemy, « Obituaire de la commanderie de Reims », dans Collection de Documents inédits sur l'histoire de France, vol. 4, (présentation en ligne), p. 301-336, p. 303 en particulier.
  24. Père Anselme et Honoré Caille du Fourny, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume, vol. 8, Paris, La compagnie des libraires, , 3e éd. (lire en ligne), p. 310.
  25. Lillich 1991, p. 114.
  26. Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 80 (partie 3 à 4), Fondation universitaire, (présentation en ligne), p. 1135.
  27. Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame d'Averborde (1201-1400), Charte no 25.
  28. Herckenrode, Complément au Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne, Gyselynck, (lire en ligne), p. 58.
  29. Francois Louis Ganshof, Étude sur les ministériales en Flandre et en Lotharingie, , 456 p. (présentation en ligne), p. 94.
  30. Jean-Baptiste de Vaddère, Traité de l'origine des ducs et du duché De Brabant, et de ses charges palatines héréditaires, t. 2, Ermens, (lire en ligne), p. 505-506.
  31. (la) Aubert Le Mire, Notitia ecclesiarum Belgii, , 708 p. (lire en ligne), p. 672.
  32. A. Verkooren, Inventaire des chartes et cartulaires des duchés de Brabant et de Limbourg et des pays Outre Meuse. Première partie. Chartes originales et vidimées., vol. 1, (présentation en ligne), p. 231
  33. (la) Aubert Le Mire, Codex donationum piarum Ecclesiarum Belgicarum, t. 1, (lire en ligne), p. 128.
  34. Institut archéologique liégeois, Bulletin de l'institut archéologique Liégois, vol. 19, (présentation en ligne), p. 240, 248.
  35. a b et c Alphonse Wauters, Histoire des environs de Bruxelles, Wanderauwera, (lire en ligne), p. 638.
  36. Bulletin liégois 1886, p. 267.
  37. Mathias-Joseph Wolters, Notice historique sur la commune de Rummen et sur les anciens fiefs de Grasen, Wilre, Bindervelt et Weyer, en Hesbaye, Hebbelynck, , 412 p. (lire en ligne), p. 127.

Voir aussi

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Bibliographie complémentaire

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  • Sergio Boffa, « Les soutiens militaires de Jean Ier, duc de Brabant, à Philippe III, roi de France, durant les expéditions ibériques (1276-1285) », Revue du Nord, vol. 78, no 314,‎ , p. 7-33 (lire en ligne).
    Voir en particulier la notice biographique, p. 26-28.

Articles connexes

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