Arpavon
Arpavon est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Arpavon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Marc Hamard 2020-2026 |
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Code postal | 26110 | ||||
Code commune | 26013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arpavonnais, Arpavonnaises | ||||
Population municipale |
74 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 16″ nord, 5° 16′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 341 m Max. 1 205 m |
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Superficie | 13,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierArpavon est située à 15 km à l'est de Nyons.
Curnier Sahune |
Sahune Montréal-les-Sources |
Montréal-les-Sources | ||
Curnier Montaulieu |
N | Le Poët-Sigillat | ||
O Arpavon E | ||||
S | ||||
Rochebrune | Sainte-Jalle | Le Poët-Sigillat Sainte-Jalle |
Relief et géologie
modifier- Paysage tourmenté[1].
Sites particuliers[2] :
- Col de Sierry
- Col des Sept Pommiers
- Col d'Onglon
- Combe Belle
- Combe Fournière
- l'Aiguillette (793 m)
- le Colombier (627 m)
- la Gardette (683 m)
- Rocher Roux (936 m)
- Serre Chapeau
- Serre de l'Adret
- Serre Notre-Dame
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :
- l'Ennuye
- Ravin de Charaye
- Ravin de Font Barrère
- Ravin de la Chaboite
- Ravin des Combes
- Ravin de Somme Longue
- Ruisseau de Goudon
- Ruisseau de l'Ubac
- Ruisseau des Saules
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bésignan à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Arpavon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,6 %), forêts (6,5 %), prairies (4,6 %), cultures permanentes (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[2] :
- Ambertrave
- Bois d'Embrun
- Charaye
- Charrière Vieille
- Clos de Mésouilles
- Contrat
- Coullet
- Ferme de Gros Grains
- Ferme de la Ramière
- Ferme de Sauvie
- Fermes des Viarars
- Grande Javonière
- la Buisse
- la Charbonnière
- Langueron
- la Roche Pourrie
- le Devès
- le Grand Bois
- le Grand Ubac
- le Jas
- le Moulin
- le Paissier
- l'Escarbasse
- les Combes
- les Pignièses
- les Vergers
- Morimian
- Mussane
- Notre-Dame de Consolation
- Pierrefeu
- Plan d'Aubres
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Ambertrave est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé le Plan des Bertrands en 1615 (terrier du roi)[14].
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierVoies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par les routes départementales D 64 et D 566[2].
La gare SNCF la plus proche se trouve à Montélimar.
Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierAutres risques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[15].
- 1216 : castrum Arpaonis (inventaire Morin-Ponce, I, 410) / étudié par Ernest Nègre[16].
- 1231 : castrum de Arpoun (inventaire des dauphins, 240).
- 1293 : castrum de Arpaone (Valbonnais, I, 35).
- 1293 : castrum de Arpeione (inventaire des dauphins, 221).
- 1340 : castrum de Alpaone (choix de documents, 64).
- 1378 : Arpahonum (archives de la Drôme, E 1239).
- 1388 : dominus Arpouni (choix de documents, 215).
- 1400 : Arpaon (choix de documents, 235).
- 1891 : Arpavon, commune du canton de Nyons.
Étymologie
modifierLe toponyme dériverait peut-être du latin Arpao « paon »[réf. nécessaire].
Histoire
modifierDu Moyen Âge à la Révolution
modifierArpavon est un village médiéval fortifié, perché dans un but défensif.
La seigneurie[15] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief des barons de Mévouillon.
- Possession des Agoult.
- 1242 : possession des Ancezune.
- 1336 : la terre est donnée aux dauphins.
- 1341 : elle est vendue aux princes d'Orange.
- 1378 : repris par les dauphins.
- Possession des Saluces.
- 1457 : elle est donnée aux Gruel.
- 1486 : vendue aux Eschaffin.
- 1499 : vendue aux Thollon de Sainte-Jalle (par achat) qui s'éteignent vers 1638.
- Vers 1638 : retour au domaine delphinal.
- 1638 : vendue aux Pingré.
- XVIIIe siècle : le territoire est coupé en deux.
- Une part passe (par héritage) aux Simiane. Ils vendent leur part aux Jullien en 1765.
- l'autre part passe (par héritage) aux Cheisolme de Crombis, derniers seigneurs.
1330 (démographie) : 78 maisons[15].
Avant 1790, Arpavon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron. Son église, dédiée à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, qui, dépendant premièrement de l'abbaye de Bodon, puis du prieuré de Saint-May (voir Rémuzat), fut enfin uni à la cathédrale de Sisteron, dont le chapitre était, de ce chef, collateur de la cure et décimateur dans la paroisse d'Arpavon[15].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) l'attribue à celui de Nyons[15].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierLa commune dispose d'une station d'épuration des eaux[2].
Finances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 1], en évolution de −8,64 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierArpavon dépend de l'académie de Grenoble. La commune ne dispose pas d'école. Les élèves se rendent à Curnier ou Sainte-Jalle, puis à Nyons[22].
Santé
modifierIl n'y a aucun professionnel de santé sur la commune. Le médecin le plus proche se trouve à Sainte-Jalle. L'hôpital le plus proche se situe à Nyons.
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Fête nationale le 14 juillet[1].
Loisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierLa paroisse catholique d'Arpavon dépend du diocèse de Valence, doyenné de Sahune[23].
Économie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : pâturages (ovins, caprins), lavande (essence), vignes, vergers, oliviers[1].
Tourisme
modifierLa commune dispose d'un camping (Ubertrop) et d'un gîte d'étape - gîte équestre (Ferme de Gros Grains)[2].
Revenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Étienne du XIXe siècle : inscription XIIe siècle[1].
- Chapelle votive Notre-Dame-de-Consolation du XVIIe siècle : ex-voto, riches ornements[1].
- Deux oratoires[2].
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierArpavon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 10.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Site de Guillaume Hanau consacré à la commune, mise à jour 2013
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Arpavon.
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Arpavon et Bésignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bésignan », sur la commune de Bésignan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bésignan », sur la commune de Bésignan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Ambertrave).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 10 (Arpavon).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 321, (ISBN 2600028838).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- écoles à Arpavon.
- paroisse d'Arpavon