Arthur Bommelaer

ingénieur et dirigeant français
Arthur Bommelaer
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Ecole Polytechnique
Activité
ingénieur et dirigeant français
Autres informations
A travaillé pour
Grade militaire
Ingénieur en Chef du génie maritime
Mouvement
Membre du Redressement Français
Distinction

Arthur Bommelaer est un ingénieur et dirigeant français, né le à Dunkerque et mort le à Paris.

Biographie modifier

Famille modifier

Il est le fils d'Arthur Joseph Édouard Bommelaer, capitaine de navire et capitaine de port et de Louise Julia Vannorbecke (elle-même issue d'une célèbre famille de marins dunkerquois, son père était capitaine au long cours). Un de ses ancêtres, Mathieu Bommelaer a été Corsaire au XVIe siècle. Il se marie à Berthe Maillard dont il aura dix enfants, dont Michel (1918-1986) médecin et résistant[1] au cours de la guerre 1939-1945 et André (1919-2021), contre-amiral dans la Marine française.

Carrière d’ingénieur et de dirigeant modifier

Après son baccalauréat, il prépare et intègre l'École polytechnique. À l’issue de ses études à l'X, il choisit le Génie Maritime et il est nommé ingénieur du génie maritime de 3e classe le puis de 2e classe le 1er octobre 1904[2]. Au , il est en poste dans les différents services de la Direction des constructions navales à Rochefort. Il est promu ingénieur de 1re classe le [3] et suit pendant l’année 1910 les cours de la nouvelle école d’électricité. En poste à Paris, il est appelé pour assurer la responsabilité de chef du secrétariat du Directeur central des constructions navales et devient à partir du début de l’année 1914, Professeur à l'École d'application du Génie maritime, à Montparnasse. Le 18 janvier 1915 il est promu ingénieur principal du génie maritime, nommé Chevalier de la Légion d’Honneur le 26 janvier 2016 et rejoint Dunkerque au début de l’année 1917 pour occuper des responsabilités opérationnelles auprès de l’État Major du Vice-Amiral Pierre Alexis Ronarc'h commandant supérieur de la Marine de la zone des Armées du Nord. Au titre de son action, il est cité à l'ordre de l'Armée navale en avril 1918[3] et promu officier de la Légion d’Honneur le 3 avril 2018. Promu, ingénieur en chef de 2e classe le 13 mai 1919, il est détaché en congé sans solde et hors cadre le 30 novembre 1919 et versé dans les cadres de réserve le 2 décembre 1923.

Arthur Bommelaer en 1939, entouré de ses fils André, en tenue de la marine et de Michel, en tenue de l'armée de terre

À partir de cette période Arthur Bommelaer rejoint l’industrie et devient en 1925 membre du redressement français qui est placé sous le patronage du Maréchal Foch. Il est appelé comme secrétaire général de la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques (SACM) puis nommé par son conseil d’administration président directeur général. Dans un contexte marqué par l’irruption de l’électricité puis la crise financière de 1929, il participe aux réflexions engagées[4] à cette époque sur l’organisation industrielle et la gestion de l’entreprise[5].

Arthur Bommelaer meurt le en son domicile dans le 6e arrondissement de Paris[6], et, est inhumé au cimetière du Montparnasse (9e division)[7]

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. « Michel Bommelaer - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )
  2. « Polytechniciens et Marine nationale - Page 28 - Forum pages 14-18 », sur forum.pages14-18.com (consulté le )
  3. a b et c « Génie maritime », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le )
  4. Hervé Joly, Diriger une grande entreprise au XXe siècle, Paris, Presses Universitaires François Rabelais, , pages 41, 48, 174, 408
  5. Hervé Joly, Diriger une grande entreprise au XXe siècle : L’élite industrielle française, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Perspectives Historiques », (ISBN 978-2-86906-586-4, lire en ligne)
  6. Archives de Paris 6e, acte de décès no 1056, année 1956 (vue 8/8)
  7. Registre journalier d'inhumation de Paris Montparnasse de 1957, en date du 3 janvier (page 25/31)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier