Association nationale de hockey

L'Association nationale de hockey (ANH) est une ancienne organisation de hockey sur glace. Elle est créée le par les dirigeants des Creamery Kings de Renfrew et des Wanderers de Montréal. Elle arrête ses activités huit ans plus tard, le pour laisser place à la Ligue nationale de hockey.

Association nationale de hockey
Généralités
Sport Hockey sur glace
Création - Montréal, Canada
Disparition
Catégorie Ligue majeure
Lieu(x) Drapeau du Canada Canada
Participants Onze équipes

Au cours de son existence, l'association, également connue sous le sigle ANH, regroupe des équipes canadiennes de l'Ontario et du Québec ; un total de onze équipes participe aux saisons de l'ANH.

Histoire de l'association

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La création de l'ANH

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Portrait en noir et blanc de trois joueurs de hockey sur glace
Les trois vedettes des Creamery Kings de Renfrew : Édouard « Newsy » Lalonde, Frank Patrick et Frederick « Cyclone » Taylor.

L'association est créée à la fin de l'année 1909 alors que l'Eastern Canada Hockey Association est au centre d'une bagarre politique. En effet, les Wanderers de Montréal[Note 1] viennent d'être achetés par Patrick J. Doran, qui décide de déplacer son équipe pour la faire jouer à l'Aréna Jubilée plutôt qu'à l'Aréna de Montréal. Ce déplacement réduit le nombre de places de moitié, passant de 7 000 à 3 250 places ; ainsi, les revenus alloués par match aux équipes visiteuses sont réduits d'autant. Les propriétaires des autres équipes décident alors de dissoudre l'ECHA le et de former l'Association canadienne de hockey[1].

De leur côté, la famille O'Brien habite dans la ville de Renfrew en Ontario ; le sénateur Michael John O'Brien est le propriétaire des Creamery Kings de Renfrew alors que la ville se voit refuser un match pour la Coupe Stanley en 1907 puis en novembre 1909 par les trustees[Note 2]. Il envoie alors son fils, John Ambrose O'Brien, à Montréal pour rencontrer les dirigeants de l'ECHA afin de plaider la cause de l'équipe de l'Ontario[1]. O'Brien a le soutien de Jimmy Gardner joueur et représentant de Doran pour les Wanderers, mais il voit ses projets s'effondrer avec la dissolution de l'ECHA[1].

Les deux hommes se rencontrent à la sortie de Gardner de la réunion de dissolution de l'ECHA[2] et décident de créer leur propre organisation, l'Association nationale de hockey. Ils forment officiellement la nouvelle ligue le avec les équipes suivantes : les Wanderers, Renfrew, Cobalt et Haileybury, connue depuis 2004 sous le nom de Temiskaming Shores. Deux jours plus tard, une nouvelle équipe rejoint les rangs du nouveau circuit. En effet, Gardiner convainc O'Brien d’exploiter commercialement la rivalité entre les anglophones et les francophones de Montréal et d’établir un club de hockey majoritairement, sinon totalement, composé de joueurs d’expression française. Pour ce faire, ils chargent Jean-Baptiste « Jack » Laviolette de recruter des francophones afin de former un nouveau club de hockey. Ainsi, le « Club Athlétique Canadien », plus connu sous le nom des Canadiens de Montréal, est créé le [1]. Laviolette peut alors compter sur l’aide financière d’O’Brien afin de bâtir sa nouvelle équipe et il a alors les moyens de disputer à son ancienne équipe, Le National de Montréal, les meilleurs joueurs francophones du Québec[3].

1910 — la première saison

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Photographie en noir et blanc d'Art Ross avec le maillot de Montréal
Art Ross avec les Wanderers de Montréal

Une guerre au plus offrant se déroule alors afin de recruter les meilleurs joueurs en activité. Ainsi, Frank Patrick et Lester Patrick se joignent à Renfrew pour la somme de 3 000 dollars pour Franck et 2 000 pour son frère[4]. Les Comets signent Art Ross pour 2 700 dollars alors que la vedette Frederick « Cyclone » Taylor se fait désirer[4]. Ainsi dans un premier temps, il est annoncé que Taylor ne s'entend plus avec la direction de l'Ottawa Hockey Club et quelque temps plus tard, la direction de l'équipe de Renfrew affirme lui avoir fait signer un contrat. Une semaine plus tard, Taylor contredit l'annonce et déclare qu'il a décidé de rester à Ottawa. Il faut encore attendre une semaine pour que Taylor annonce avoir changé une nouvelle d'avis et avoir signé un contrat de 5 250 dollars pour une saison d'une douzaine de matches. Il est alors le joueur le mieux payé de toute la ligue et même le sportif canadien le mieux payé – sa paye étant supérieure à celle du premier ministre canadien, qui touche alors 2 500 dollars par année[4].

Le premier match de la saison a lieu le 5 janvier 1910 et oppose Cobalt aux Canadiens, soit six jours après les premières rencontres de la saison de l'ACH[1]. Le 15 janvier, les dirigeants des deux ligues se rencontrent afin de discuter d'un futur commun ; les dirigeants de l'ANH proposent uniquement à deux équipes de l'ACH de les rejoindre : Ottawa et les Shamrocks de Montréal. Les deux clubs changent alors de compétition ce qui met fin à la courte existence de l'ACH[5]. M. Doheney devient le premier président de l'ANH[6], mais il est remplacé lors de la fusion avec l'ACH par Emmett Quinn[7].

Le calendrier de la première saison de l'ANH compte douze rencontres pour chacune des sept équipes du circuit. Avec onze victoires et une seule défaite, les Wanderers remportent le premier titre de l'association ; ils remportent alors la coupe Stanley et également le Trophée O'Brien, en tant que meilleure équipe de l'ANH[8].

Saison 1910[9]
Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
+001, Wanderers de Montréal 12 11 1 0 91 41 22
+002, Club de hockey d'Ottawa 12 9 3 0 89 66 18
+003, Creamery Kings de Renfrew 12 8 3 1 96 54 17
+004, Silver Kings de Cobalt 12 4 8 0 79 104 8
+005, Club de hockey de Haileybury 12 4 8 0 77 83 8
+006, Shamrocks de Montréal 12 3 8 1 52 95 7
+007, Canadiens de Montréal 12 2 10 0 59 100 4
  • Champion de la saison régulière

1910-1911 — les premières difficultés financières

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Portrait de Vézina avec le maillot du Canadien de Montréal
Georges Vézina en photographie en 1916.

À la fin de la saison 1910, les Creamery Kings connaissent une perte cumulée de 20 000 dollars[10]. Malgré 25 000 dollars de recette et « seulement » 15 000 dollars de salaires, le club d'Ottawa est également déficitaire sur la saison 1910[11]. L'ANH essaie alors de trouver différents moyens pour augmenter ses revenus. Ainsi, il est décidé de n'utiliser plus que des palets[Note 3] de la marque Spalding Puck[12]. Il est également décidé de diviser le temps de jeu en trois périodes de vingt minutes. Enfin, les propriétaires des équipes proposent de mettre en place un plafond salarial de 5 000 dollars maximum par équipe[11].

Les joueurs réagissent vivement à cette dernière idée et menacent de quitter l'ANH pour créer leur propre circuit, mais ils déchantent rapidement quand ils se rendent compte que les propriétaires des équipes sont également les propriétaires des principales patinoires existantes. Ainsi, ils peuvent toujours créer leur propre ligue, mais ils devront alors retourner jouer sur des patinoires extérieures sans aucune entrée d'argent[11]. Finalement, les joueurs n'ont pas d'autre choix que de se plier aux exigences des présidents et ne créent pas de nouvelle ligue[13]. Cependant, toutes ses mesures de réduction des frais pour la saison 1910-1911 à venir ne solutionnent en rien la situation financière de certains clubs. Ainsi, plusieurs équipes ne démarrent pas la deuxième saison de l'ANH : les Shamrocks, Haileybury et Cobalt mettent fin à leur participation alors que le Quebec Hockey Club, plus connu sous le nom de Bulldogs de Québec, fait ses débuts dans l'ANH.

À la fin de la saison régulière, l'équipe d'Ottawa finit à la première place du classement avec une fiche de 13 victoires pour seulement trois défaites[5]. Avec une moyenne de 3,9 buts accordés par rencontre, le portier des Canadiens qui joue sa première saison dans l'ANH, Georges Vézina, a la plus basse moyenne de buts alloués du circuit[14].

Saison 1910-1911[14]
Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
+001, Club de hockey d'Ottawa 16 13 3 0 122 69 26
+002, Canadiens de Montréal 16 8 8 0 66 62 16
+003, Creamery Kings de Renfrew 16 8 8 0 91 101 16
+004, Wanderers de Montréal 16 7 9 0 73 88 14
+005, Club de hockey Québec 16 4 12 0 65 97 8
  • Champion de la saison régulière

1911-1912 — la nouvelle ligue rivale, la PCHA

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Le 7 décembre 1911, les frères Patrick se servent des finances de leur père, Joseph Patrick, et annoncent la création d'une nouvelle ligue : l'Association de hockey de la Côte du Pacifique – également connu sous son nom anglais de Pacific Coast Hockey Association ou sous son sigle PCHA. Ils décident de mettre en place trois équipes en Colombie-Britannique : les Senators de Victoria, les Royals de New Westminster et les Millionnaires de Vancouver[15]. La famille O'Brien décide quant à elle de ne plus poursuivre leurs investissements dans le monde du hockey et ils mettent fin aux opérations de leur équipe des Creamery Kings. Deux nouvelles équipes de la ville de Toronto sont censées faire leurs débuts dans l'ANH mais l'Arena Garden n'étant pas encore prêt, ni les « Torontos » ni les « Tecumsehs » ne participent à la saison 1911-1912[16].

L'ANH décide de faire un changement radical dans son jeu avec l'abandon du poste de rover[Note 4],[5]. Le retrait de la formation de Renfrew entraîne une redistribution des joueurs de l'équipe entre les différentes formations restantes. Mais de nombreux joueurs quittent l'ANH pour rejoindre les rangs de la PCHA. Ainsi, sur 23 joueurs dans la PCHA, 16 viennent de l'ANH[17] dont Édouard « Newsy » Lalonde, Harry Hyland et Thomas Dunderdale, les trois meilleurs pointeurs de la saison 1912 de la PCHA[18].

Derniers de la saison précédente, les joueurs de Québec remportent le titre de champions de l'ANH et de la Coupe Stanley avec dix victoires et huit défaites. Ils finissent avec seulement une victoire de plus qu'Ottawa, les deux équipes se rencontrant pour la dernière fois de la saison le 2 mars. Alors qu'il ne reste que sept secondes de jeu dans le match, Joe Malone, le capitaine de l'équipe, inscrit le but égalisateur et finalement plus de vingt minutes sont nécessaires pour départager les deux formations. Joe Hall offre la victoire à Québec et finalement la première place[19].

Saison 1911-1912[20]
Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
+001, Club de hockey Québec 18 10 8 0 81 79 20
+002, Club de hockey d'Ottawa 18 9 9 0 99 83 18
+003, Wanderers de Montréal 18 9 9 0 95 96 18
+004, Canadiens de Montréal 18 8 10 0 59 66 16
  • Champion de la saison régulière

1912-1913

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Photographie en noir et blanc de l'équipe des Bulldogs de Québec
Les Bulldogs de Québec, champions 1913 de la Coupe Stanley.

Lalonde revient au sein de l'ANH après n'avoir joué qu'une seule saison dans la PCHA ; il est de retour pour la saison 1912-1913 avec les Canadiens de Montréal[21]. Après la victoire de Québec, chacun des joueurs de l'équipe se voit offrir un contrat par une équipe de la PCHA. Même si certains acceptent, Malone reste au sein de l'équipe pour la saison 1912-1913 et il finit meilleur buteurs de l'ANH avec quarante-trois buts en vingt rencontres[5] alors que Tommy Smith, son coéquipier est deuxième avec trente-neuf réalisations[22],[23].

À la fin de la saison, l'équipe de Québec accepte de jouer des matchs de gala contre celle de Victoria dans la PCHA, sans que la Coupe Stanley ne soit en jeu. Les deux associations ayant des règles différentes — les matchs de la PCHA se jouent toujours avec un rover[15] — il est décidé de jouer les premier et troisième matchs avec sept joueurs pour six joueurs lors du deuxième match[24]. Victoria remporte les deux matchs joués selon les règles habituelles de la PCHA sur le score de 7-5 et 6-1 alors que Québec remporte le deuxième match 6-3[24].

Saison 1912-1913[23]
Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
+001, Club de hockey Québec 20 16 4 0 112 75 32
+002, Wanderers de Montréal 20 10 10 0 93 90 20
+003, Club de hockey de Toronto 20 9 11 0 86 95 18
+004, Canadiens de Montréal 20 9 11 0 83 81 18
+005, Club de hockey d'Ottawa 20 9 11 0 87 81 18
+006, Tecumsehs de Toronto 20 7 13 0 59 98 14
  • Champion de la saison régulière

1913-1914

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Photographie en noir et blanc d'une équipe de hockey.
Les Torontos, champions 1914 de la coupe Stanley.

Pour la première fois depuis les débuts de l'ANH, deux équipes finissent à égalité de points avec treize victoires : le Club de hockey de Toronto, les Torontos, et les Canadiens de Montréal[25]. Ainsi, afin de déterminer la meilleure équipe de l'ANH, et donc le vainqueur du Trophée O'Brien, une série de deux rencontres est organisée. Les matchs ont lieu les 7 et 11 mars 1914 et la première rencontre jouée à Montréal tourner à l'avantage de l'équipe domicile 2-0. La deuxième joute a lieu à Toronto et les Torontos prennent leur revanche en s'imposant sur le score de 6-0[26].

À la fin de la saison 1913-1914 de la PCHA, l'équipe de Victoria, meilleure équipe du circuit de l'Ouest entreprend le voyage jusqu'à Toronto pour jouer contre les champions de l'ANH, mais ayant oublié de faire une demande officielle aux trustees, les joueurs de Victoria ne peuvent pas officiellement prétendre ramener la Coupe Stanley chez eux en cas de victoire[27]. Finalement, les Blueshirts remportent les trois rencontres jouées et l'ANH conserve la Coupe pour encore un an[24].

Saison 1913-1914[25]
Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
+001, Club de hockey de Toronto 20 13 7 0 96 65 26
+001, Canadiens de Montréal 20 13 7 0 85 65 26
+003, Club de hockey Québec 20 12 8 0 111 73 24
+004, Club de hockey d'Ottawa 20 11 9 0 65 71 22
+005, Wanderers de Montréal 20 7 13 0 102 125 14
+006, Ontarios de Toronto 20 4 16 0 61 118 8

    1914-1915

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    Au cours de la saison 1914-1915, le champion de la saison fut décidé par deux rencontres entre les Wanderers et les Sénateurs (le total des buts désignant le vainqueur). Ottawa remporte le championnat et devra donc défendre son titre de détenteur de la Coupe Stanley contre le champion de l'Association de hockey de la Côte du Pacifique : les Millionnaires de Vancouver au cours d'une série de trois matchs. La franchise de Vancouver domina Ottawa et gagna la Coupe.

    Saison 1914-1915[28]
    Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
    +001, Club de hockey d'Ottawa 20 14 6 0 74 65 28
    +001, Wanderers de Montréal 20 14 6 0 127 82 28
    +003, Club de hockey Québec 20 11 9 0 85 85 22
    +004, Club de hockey de Toronto 20 8 12 0 66 84 16
    +005, Ontarios-Shamrocks de Toronto 20 7 13 0 76 96 14
    +006, Canadiens de Montréal 20 6 14 0 65 81 12

      1915-1916

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      Saison 1915-1916[29]
      Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
      +001, Canadiens de Montréal 24 16 7 1 104 76 33
      +002, Club de hockey d'Ottawa 24 13 11 0 78 72 26
      +003, Club de hockey Québec 24 10 12 2 91 98 22
      +004, Wanderers de Montréal 24 10 14 0 90 116 20
      +005, Club de hockey de Toronto 24 9 14 1 97 98 19
      • Champion de la saison régulière

      1916-1917

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      Le 28 octobre 1916, le président historique de l'ANH, Quinn, décide de démissionner ; il est à la tête de l'ANH depuis 1910 et est remplacé par le Major Frank Robinson[22]. En effet, depuis un mois déjà, une nouvelle équipe a rejoint l'ANH : le 228e bataillon de Toronto qui compte alors de nombreux joueurs enrôlés pour la Première Guerre mondiale. La direction de l'ANH décide de changer le format pour la saison 1916-1917, en mettant en place deux demi-saisons. Les meilleures équipes de chaque partie de saison doivent alors s'affronter pour déterminer l'équipe championne. Il est prévu que le bataillon joue toute la saison 1916-1917, mais l'équipe est envoyée au front le 10 février 1917[22] et ne dispute finalement que dix rencontres. À la suite de la défection de l'équipe, une réunion est organisée le 11 février 1917 où il est décidé par les quatre équipe de l'Est de terminer la saison sans les Blueshirts de Toronto[30]. Les joueurs de l'équipe, quant à eux, sont répartis dans les équipes restantes[31].

      Première partie de la saison 1916-1917[8]
      Clt Équipe PJ  V   D  BP BCPts
      +001, Canadiens de Montréal 10 7 3 58 38 14
      +002, Club de hockey d'Ottawa 10 7 3 56 41 14
      +003, 228e bataillon de Toronto 10 6 4 70 57 12
      +004, Club de hockey de Toronto 10 5 5 50 45 10
      +005, Wanderers de Montréal 10 3 7 56 72 6
      +006, Bulldogs de Québec 10 2 8 43 80 4
        Deuxième partie de la saison 1916-1917[8]
        Clt Équipe PJ  V   D  BP BCPts
        +001, Club de hockey d'Ottawa 10 8 2 63 22 16
        +002, Bulldogs de Québec 10 8 2 54 46 16
        +003, Canadiens de Montréal 10 3 7 31 42 6
        +004, Wanderers de Montréal 10 2 8 38 65 4

          1917 — fin de l'ANH

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          Afin d'exclure les Blueshirts de Toronto d'Edward J. Livingstone de la ligue, les présidents des autres équipes se réunissent à l'Hôtel Windsor le et décident de dissoudre l'Association et de créer une nouvelle structure sans lui : la Ligue nationale de hockey. Le président des Wanderers, Sam Lichtenhein, déclare alors :

          « Nous n'éjectons pas Eddie Livingston. Jamais de la vie. Cela serait inégal et injuste. De plus, cela ne serait pas sportif. Nous le démettons juste et lui souhaitons un futur heureux avec sa franchise de l'Association Nationale[32]. »

          Équipes de l'ANH

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          Champions de l'AHN

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          Cette liste présente les différents champions des saisons de l'ANH[8].

          • 1910 : Wanderers de Montréal
          • 1910-1911 : Club de hockey d'Ottawa
          • 1911-1912 : Club de hockey Québec
          • 1912-1913 : Club de hockey Québec
          • 1913-1914 : Torontos de Toronto
          • 1914-1915 : Club de hockey d'Ottawa
          • 1915-1916 : Canadiens de Montréal
          • 1916-1917 : Canadiens de Montréal

          Notes et références

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          1. Le mot anglais wanderer veut dire vagabond en français. L’équipe était ainsi nommée car elle avait été formée des joueurs mécontents qui avaient quitté leur équipe, les Victorias de Montréal, ou encore l’Association athlétique amateur de Montréal.
          2. Lors de la mise en place de la Coupe Stanley, Frederick Stanley décide de confier la direction des décisions pour tout ce qui touche à son trophée à deux personnes de confiances qui sont alors nommées trustees.
          3. Le mot « palet » correspond au terme québécois de « rondelle ».
          4. Le rover est un nom en anglais qui correspond à un poste de joueur sans position fixe, disparu au début du XXe siècle.

          Références

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          1. a b c d et e Zweig 1998, p. 32
          2. McKinley 2000, p. 72
          3. Strachan 2000, p. 18-19
          4. a b et c McKinley 2000, p. 74
          5. a b c et d Zweig 1998, p. 33
          6. Coleman 1966, p. 179
          7. Coleman 1966, p. 201
          8. a b c et d Diamond 1998, p. 385
          9. Coleman 1966, p. 190
          10. McKinley 2000, p. 76
          11. a b et c McKinley 2000, p. 77
          12. McKinley 2000, p. 76 et 77
          13. (en) « Outlaws Hurrying to Cover », The Globe,‎ , p. 10
          14. a et b Coleman 1966, p. 210
          15. a et b Diamond 1998, p. 35.
          16. (en) « Tecumsehs admitted », The Globe,‎ , p. 13
          17. McKinley 2000, p. 79
          18. Coleman 1966
          19. (en) « Quebec Won at Ottawa », The Globe,‎ , p. 12
          20. Coleman 1966, p. 226
          21. Diamond 1998, p. 742.
          22. a b et c Zweig 1998, p. 34
          23. a et b Coleman 1966, p. 239
          24. a b et c Diamond 1998, p. 36
          25. a et b Coleman 1966, p. 255
          26. « Saison 1913-1914 - Description, photos, faits saillant et plus », sur Site historique des Canadiens de Montréal (consulté le )
          27. (en) « Stanley Cup Contest May Not Be for the Mug, After All is Said », Saskatoon Phoenix,‎ , p. 8
          28. Coleman 1966, p. 273
          29. Coleman 1966, p. 293
          30. Holzman et Nieforth 2003, p. 121
          31. Wright 2010, p. 7
          32. Holzman et Nieforth 2003, p. 23-24

          Bibliographie

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          • (en) Charles Coleman, The Trail of the Stanley Cup, vol. 1, 1893-1926 inc,
          • (en) Michael McKinley, Putting a Roof on Winter : Hockey's Rise from Sport to Spectacle, Vancouver, Colombie-Britannique, Greystone Books, , 320 p. (ISBN 978-1-55054-798-6)
          • (en) Morey Holzman et Joseph Nieforth, Deceptions and Doublecross : How the NHL Conquered Hockey, Dundurn Press Ltd., , 392 p. (ISBN 978-1-55002-413-5, présentation en ligne)
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