Atakpamé

ville du Togo chef lieu de la région des plateaux

Atakpamé est une ville du Togo, pays de l'Afrique de l'Ouest. Elle est la capitale de Région des Plateaux, et la cinquième ville du Togo de par sa population après Lomé, Sokodé, Kara et Kpalimé. Elle est située à 161 kilomètres de Lomé. Atakpamé est également le chef-lieu de la préfecture d'Ogou. La langue majoritairement parlée est l'Ifè, une langue dérivée du yoruba.

Atakpamé
La ville aux sept collines
Atakpamé
Vue d'Atakpamé
Administration
Pays Drapeau du Togo Togo
Région Région des Plateaux
Préfecture Préfecture d'Ogou
Indicatif téléphonique international +(228)
Fuseau horaire UTC +0
Démographie
Population 84 979 hab. (2006)
Géographie
Coordonnées 7° 31′ 44″ nord, 1° 07′ 37″ est
Altitude 500 m
Divers
Site(s) touristique(s) Les ruines de Kamina, Le barrage de Nangbéto
Localisation
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Atakpamé
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Atakpamé
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Atakpamé

Histoire

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Encore appelée la ville aux sept collines, Atakpamé est une ville montagneuse jadis considérée comme une cité refuge en raison de ses collines. Le nom Atakpamé viendrait de "Atakpa" nom d'une famille royale de cette localité[1],[2],[3].

Sous la colonisation allemande en 1883 la ville devient un centre agricole majeur. Atakpamé formait avec les villes Kpalimé et Badou "le triangle du café-cacao". Le climat de la région des plateaux considérée comme le poumon agricole du Togo est favorable à la culture du café, du cacao, du coton, du palmier à huile et d'autres cultures de rente[3],[4].

Atakpamé abrite en son sein et à ses périphéries des sites touristiques et des vestiges historiques. On y retrouve entre autres, le barrage de Nangbéto, les ruines de Kamina (site des restes du premier centre émetteur de télégraphie sans fil transcontinental installé par l'armée allemande[5]).

Culture

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Odon-Itsu ou la fête des ignames est la principale fête traditionnelle de la ville. C'est une fête annuelle célébrée en fin juillet début août pour marquer la récolte et la consommation de l'igname, un tubercule considéré comme sacré dans la ville [6],[7].

Atapkamé est également connu pour ses danses traditionnelles surtout la danse des échasses localement appelée Tchébé. Cette danse se pratique uniquement pendant la fête des ignames.Les danseurs portent des masques et exécutent des figures acrobatiques sur des échasses hautes de plusieurs mètres [8],[9],[10].

Transports

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Atakpamé est reliée par l'axe routier principal du Togo (Nationale 1) qui, partant de l'océan (Lomé), désenclave les pays du Sahel[11].

Économie

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Étang piscicole dans une ferme.

Atakpamé est une ville agricole. Son économie est essentiellement basée sur les cultures vivrières et les cultures de rentes.

On y retrouve le marché de céréales d’Akpèssèmé qui est l'un des plus importants marchés de céréales du Togo [12],[13].

Lieux de culte

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Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Diocèse d'Atakpamé (Église catholique), Église évangélique presbytérienne du Togo (Communion mondiale d'Églises réformées), Convention baptiste du Togo (Alliance baptiste mondiale), Living Faith Church Worldwide, Redeemed Christian Church of God, Assemblées de Dieu [14]. Il y a aussi des mosquées.

Église Sainte-Famille d'Atakpamé
Marie d'Atakpamé (Ogou1)

Jumelage

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Personnalités liées

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Notes et références

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  1. Nicoué Gayibor, Histoire des Togolais. Des origines aux années 1960 - Tome 3, Karthala, France, 2011, p. 537
  2. « La ville aux 7 collines veut protéger l'environnement », sur République Togolaise (consulté le ).
  3. a et b (en) « Togo : la région des plateaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Go Africa Online, (consulté le ).
  4. « Atakpamé - Guide Togo - Voyages Modestes », sur www.voyage-togo.com (consulté le ).
  5. « Le centre émetteur allemand de Kamina », media-radio.info [1]
  6. (en) « Chez les Ifè, l’igname est un ‘tubercule consacré’ », sur agridigitale.net (consulté le ).
  7. « Fête traditionnelle Odon Itsu : des fils et filles du grand Ogou célèbrent l’apothéose de la 47ème édition à Atakpamé » (consulté le ).
  8. « Les compagnies de danse « Tchébé Tchébé » et « Nukunu Capoeira » fusionnent leurs connaissances », sur togocultures.com (consulté le ).
  9. Magnim, « Togo - A l’origine du Tchébé, danse des Ifès à Atakpamé », sur mobile.icilome.com (consulté le ).
  10. « Ogou : La fête traditionnelle « Odon-Itsu » célébrée à Atakpamé - La voix de la nation », sur lavoixdelanation.info (consulté le ).
  11. Franck Nonnkpo, « Nationale n°1 : le tronçon Atakpamé-Blitta-Aouda bientôt réhabilité », sur focusinfos.net, (consulté le ).
  12. La voix de la nation, « Une image de femmes revendeuses de céréales au marché d’Akpèssèmé à Atakpamé », sur La voix de la nation (consulté le ).
  13. Super User, « Panorama de l’agriculture au Togo : aujourd’hui et demain… », sur www.togofirst.com (consulté le ).
  14. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 2875-2877
  15. Union des communes du Togo, « Coopération Atakpamé/Niort (France) », sur uct-togo.org (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Atakpamé : au cœur des collines, Anjca Éditeur, 1995, 127 p. (ISBN 978-2-9509474-0-6) (ouvrage collectif lié à l'action de l'association pour le Développement du Jumelage Atakpamé-Niort)
  • Véronique Dupont, Dynamique des villes secondaires et processus migratoires en Afrique de l'Ouest : le cas de trois centres urbains en région de plantation, au Togo : Atakpamé, Kpalimé, Badou, Paris, ORSTOM, 1986, 437 p. (ISBN 2-7099-0793-3) (texte remanié d'une thèse)
  • Tohonou Gbeasor (dir.), Espace, culture et développement dans la région d'Atakpamé (Actes du colloque Atakpamé : Espace et civilisation, 10-12 décembre 1997, Lomé, Presses de l'UB, 1999, 158 p. (ISBN 2-909886-43-3)
  • Maurice Piraux (et Muriel Devey), « Atakpamé », in Le Togo aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2010 (nouvelle éd.), p. 110-113 (ISBN 978-2-86950-451-6)

Discographie

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  • Togo, Atakpamé. Chants des adeptes de Naa Boukou, enregistrement réalisé par Madeleine Leclair à Atakpamé le 16 mars 2011, CD, 22 min.