Auguste Donnay

peintre, dessinateur et graveur belge (1862-1921)

Auguste Donnay, né le à Liège et mort le à Jette-Saint-Pierre[1], est un peintre, illustrateur, lithographe et affichiste belge. Il est également professeur pendant plus de 20 ans à l'Académie royale des beaux-arts de Liège.

Auguste Donnay
Auguste Donnay (photographie réalisée par Gustave Marissiaux et publiée dans Auguste Donnay ; Souvenirs et Réflexions de Albert Mockel en 1922, L'École de Gravure de Liège de Sander Pierron en 1923 et Aug. Donnay peintre de Wallonie de Maurice Kunel en 1928)
Naissance
Décès
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JetteVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
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Influencé par
signature d'Auguste Donnay
Signature

Biographie

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Affiche pour la 2e exposition d'art photographique de Liège (1896).
Concours international de chant d'ensemble
Dessin pour un ouvrage.

Parallèlement à un apprentissage de boiseur et marbreur (chez Delebecque, puis Berchmans père), il est inscrit aux cours du soir de l'Académie royale des beaux-arts de Liège, où il suit les cours d'Adrien de Witte. Il entame en 1888 sa carrière d'illustrateur, et travaille pour Caprice-Revue et La Wallonie. Avec Armand Rassenfosse et Émile Berchmans, il réalise des affiches pour l'imprimeur-éditeur Auguste Bénard. L'une de ses créations, Concours international de chant d'ensemble, est d'ailleurs reproduite dans la revue Les Maîtres de l'affiche. En 1896, il participe au 3e salon de La Libre Esthétique à Bruxelles.

En 1900, il est nommé professeur d'art décoratif à l'Académie des beaux-arts de Liège où il inaugure un cours de composition ornementale.

En 1905, à l'occasion de l'Exposition internationale de Liège, Auguste Donnay prononce lors du Congrès wallon un discours dans lequel il entend définir une âme wallonne dans la peinture, qu'il oppose à l'âme d'une peinture flamande. C'est à cette époque qu'il s'installe à Méry (Esneux), un petit village de la vallée de l'Ourthe, à une quinzaine de kilomètres de Liège. Il se fait le chantre des paysages vallonnés du paysan mosan, aux couleurs de l'automne ou de l'hiver. On lui doit également, des cartons pour la décoration de l'église de Hastière-sur-Meuse. Il illustre par ailleurs de nombreux livres de poètes, notamment les Contes pour les Enfants d'hier, par son grand ami Albert Mockel et la couverture d'un recueil de poésies et chansons wallonnes, L'Aous, de Jean Lamoureux, et de légendes locales.

Victime de dépressions chroniques, il se suicide en 1921.

Il est inhumé au cimetière de Robermont à Liège[2].

Jardin sous la neige, Musée des beaux-arts de Liège
Paysage automnal

Œuvres

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Élèves

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Mémorial

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Le bas relief

Le Mémorial Auguste Donnay est inauguré le .

Il est situé au sommet du Bois des Manants, sur la crête du coteau de Méry (Esneux).

Le bas-relief est réalisé par Georges Petit et posé sur une pierre brute, au sommet d’une série de roches assemblées[3].

Un belvédère fournissant un point de vue élevé sur la vallée de l’Ourthe est proche du mémorial[4].

L’idée initiale du Mémorial revient à Jacques Ochs. L’initiative en revient à l’Association pour la Défense de l’Ourthe qui en confie l’organisation à la société Tilff-Attractions.

Distinction

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Notes et références

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  1. Dictionnaire des Wallons
  2. Thierry Luthers, Derniers domiciles connus : guide des personnalités enterrées en province de Liège, , 347 p. (ISBN 978-2-9603349-1-3), p. 219
  3. Paul Delforge, « DONNAY Auguste | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be, (consulté le ).
  4. « Point de vue Auguste Donnay | Ourthe Vesdre Amblève », sur ovatourisme.be (consulté le ).
  5. Moniteur belge, Pasinomie ou collection des lois, t. IV, Bruxelles, Bruylant-Christophe et Cie, , 373 p. (lire en ligne), p. 354.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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