Auguste Leblond
Auguste Leblond, né le à Rouen[1] où il est mort le [2], est un entrepreneur de peinture et de vitrerie, comme son père, avec un rôle actif dans le syndicat patronal du bâtiment.
Auguste Leblond | |
Portrait d'Auguste Leblond pour Le Journal (1914). | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (6 ans, 3 mois et 20 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Seine-Inférieure |
Groupe politique | Gauche républicaine |
Député français | |
– (3 ans, 3 mois et 19 jours) |
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Élection | 24 avril 1910 |
Circonscription | Seine-Inférieure |
Législature | Xe (Troisième République) |
Groupe politique | Union républicaine |
Prédécesseur | Achille Lefort |
Successeur | Maurice Nibelle |
Maire de Rouen | |
– (12 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Prédécesseur | Marcel Cartier |
Successeur | Lucien Valin |
Conseiller général de la Seine-Inférieure | |
– (12 ans) |
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Circonscription | Canton de Rouen-1 |
Prédécesseur | Ernest Borgnet |
Successeur | Roger Lazard |
Biographie | |
Nom de naissance | Charles Auguste Marie Leblond |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rouen |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Rouen |
Sépulture | Cimetière monumental de Rouen |
Nationalité | Français |
Profession | Négociant |
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Maires de Rouen | |
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Biographie
modifierAuguste Leblond fait ses études au lycée de Rouen et succède à son père à la tête d'une entreprise de peinture en bâtiments.
Il est ensuite le président fondateur de l'Union des syndicats professionnels rouennais[3].
Républicain modéré, il entre en 1900 en politique et est élu maire de Rouen de 1902 à 1914 et de 1914 à 1919 avant d'occuper les postes de conseiller général (1907), de député (1910) puis de sénateur (1913).
Il introduit l'usage des poubelles à Rouen et crée l'usine d'incinération des ordures ménagères. Il préside les cérémonies du Millénaire normand en 1911 et reçoit à cette occasion le président Armand Fallières.
Il préside le Foyer ouvrier, société d'habitations à bon marché.
Il demeure 11, rue Louette puis 8, rue Pouchet à Rouen.
Le , ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Gervais et il est inhumé au cimetière monumental de Rouen[4],[5].
Une rue de Rouen porte son nom.
Distinctions
modifier- Commandeur de l'ordre de Saint-Olaf (décret du 14 août 1912)[6].
- Commandeur de 1re classe de l'ordre du Dannebrog (décret du 14 août 1912)
- Grand officier de l'ordre de la Couronne d'Italie (décret du 14 août 1912)
- Commandeur 1re classe de l'ordre de Vasa (décret du 14 août 1912)
- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du )[7],[8].
Notes et références
modifier- Au no 61 rue Cauchoise.
- Au no 8 rue Pouchet.
- Journal de Rouen, 8 janvier 1920, p. 1.
- « Obsèques de M. Auguste Leblond », Journal de Rouen, Rouen, no 53, , p. 3 col. 5 (ISSN 2430-8242, lire en ligne [jpg], consulté le ).
- Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4).
- « Remise de décorations norvégiennes », Journal de Rouen, (lire en ligne).
- « Cote 19800035/188/24440 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Journal de Rouen, 26 mai 1924.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- « Auguste Leblond », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Patrice Macqueron et Pierre Nouaud, Rouennais des deux rives : 1890-1914, Fécamp, éd. des Falaises, , 319 p. (ISBN 978-2-84811-054-7), p. 224.
- « M. Auguste Leblond », Journal de Rouen, no 50, , p. 3 col. 4-5 (ISSN 2430-8242, lire en ligne [jpg], consulté le ).
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :