Augustin de Loynes
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Ne doit pas être confondu avec Augustin de Luynes, armateur nantais.
Pour les articles homonymes, voir De Loynes.
Augustin de Loynes, sieur de La Bouvetière, né le 15 août 1743[1] et mort le 8 avril 1808 à Nantes[2], est un officier français, maire de Nantes de 1803 à 1805.
| Maire de Nantes | |
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| - | |
| Chevalier d’Empire |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Parentèle |
Augustin de Luynes (grand-père) |
| Propriétaire de |
Château de la Bouffetière (d) |
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| Grade militaire | |
| Distinction |
Éléments biographiques
modifierOrigine, famille et débuts professionnels
modifierAugustin-Louis de Loynes, seigneur de la Pommeraye et autres lieux, est le fils d'Augustin de Loynes (1714-1779), écuyer, seigneur de la Bouvetière[3], négociant, juge consul de Nantes, et de Françoise Geneviève Catherine Merger[4],[5]. On peut trouver son nom sour la forme « de Loynes », « Deloynes » ou « de Luynes ». Il est le petit-fils de l'armateur Augustin de Luynes.
En 1773, il épouse Marie-Anne Drouet-Dezilet, dame de La Rairie[6]. De ce mariage naîtront plusieurs enfants.
Il entame une carrière militaire à la fin de l'Ancien régime.
En 1789, il est capitaine au régiment de dragons du roi[7].
Maire de Nantes
modifierÀ la suite de la démission de Claude-Sylvain Pâris, Augustin de Loynes est nommé maire de Nantes le 27 mai 1803 et installé le 15 juin[8]. Mellinet indique qu'il a peu de fortune et qu’il est dévoué ; sa nomination est perçue comme due à sa qualité d'ancien officier[9].
Ses adjoints sont : René Chaillou, René-Julien Arreau de la Renais, Louis-Amable Savary (négociants), Paul-Jean-Baptiste Fellonneau (ancien maître des eaux et forêts), Jean-Baptiste Bertrand-Geslin (propriétaire, ancien officier, et qui sera son successeur).
Le secrétaire greffier est Antoine Saveneau, le trésorier Louis-Pascal Mouton et pour la première fois est mentionné le nom de l’archiviste de la Ville : Pierre-Nicolas Fournier.
Le conseil municipal de Sylvain Pâris reste en place, jusqu’au renouvellement partiel du , qui y amène notamment Donatien Marion de Procé[10]. Augustin de Loynes est nommé chevalier de l'Empire et chevalier de la Légion d'honneur[11].
Augustin de Loynes est appelé à d'autres fonctions en avril 1805 (7 germinal)[12], et cesse ses fonctions de maire le 17 avril[11]. Jean-Baptiste Bertrand-Geslin est chargé de l’intérim[12] avant d’être nommé maire en mai.
Honneurs
modifierAugustin de Loynes a été fait chevalier de l'Empire[7] et a reçu la croix de la Légion d’honneur[8].
Hommages
modifier- La rue de Loynes à Nantes, dans le quartier de Richebourg, porte son nom depuis 1856[4].
Notes et références
modifier- Acte de baptême d'Augustin de Loynes (15 août 1743) : Saint-Nicolas, vue 109, cf. AMN Registres paroissiaux. Son parrain est Augustin de Luynes, son grand-père.
- Acte de décès d'Augustin de Loynes (8 avril 1808) : 2e section, vue 59, cf. AMN État civil. Le texte : « monsieur Augustin Louis Deloynes, âgé de soixante-quatre ans, né en la paroisse Saint Nicolas de Nantes et y baptisé sous les noms de Augustin Louis de Luynes, ancien capitaine de dragons, ancien maire de la ville de Nantes et membre de la Légion d’honneur, fils de feus monsieur Augustin de Luynes de la Bouvetière et de dame Françoise Geneviève Catherine Merger, veuf de dame Marie Anne de Rouet-Désilais, domicilié en la commune de Ligné en ce département, est décédé ce jour... quai Duguay-Trouin au numéro 14 » établit clairement la filiation de Luynes > Deloynes (de Loynes).
- La Bouvetière, ou Bouffetière, est située à Ligné (Loire-Atlantique), commune de domiciliation d'Augustin-Louis en 1808.
- « Rue de Loynes », dans Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, éd. A. Dugas, Nantes, 1906, p. 89 (sous Wikisource).
- Selon gw1.geneanet.org, page sur Augustin-Louis de Loynes.
- Livre doré II, page 59 et acte de décès.
- Mellinet, vol. 11, p. 164.
- Livre doré II, page 59.
- Mellinet, vol. 11, p. 168.
- Livre doré II, page 61.
- Généalogie 1895, p. 175.
- Mellinet, vol. 11, p. 254.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Camille Mellinet, La commune et la milice de Nantes, vol. XI, 1839-1843 (lire en ligne), p. 164 et suivantes.
- Alexandre Perthuis et Stéphane de La Nicollière-Teijeiro, Le Livre doré de l’hôtel-de-ville de Nantes, Tome II, Imprimerie Grinsard, 1873, pages 59-61.
- Guy Saupin, « L’esprit d’entreprise dans le négoce nantais au xviiie siècle : l’exemple des De Luynes », in: Guy Saupin et Jean-Luc Sarrazin (dir.), Économie et société dans la France de l'Ouest Atlantique, Presses universitaires de Rennes, 2016
- Généalogie de la famille de Loynes, seigneurs du Morier, de La Motte, de Maison-Villiers, d'Orès, de Genouilly, des Berceaux,... etc, Orléans, H. Herluison, , p. 72-75 (lire en ligne).
