Auriol (Bouches-du-Rhône)

Commune française du département des Bouches-du-Rhône

Auriol est une commune provençale située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est jumelée depuis le avec la commune italienne de Castelnuovo Rangone.

Auriol
Auruou
Auriol (Bouches-du-Rhône)
Auriol, vue générale
Blason de Auriol Auruou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Marseille
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Véronique Miquelly
2020-2026
Code postal 13390
Code commune 13007
Démographie
Gentilé Auriolais
Population
municipale
12 839 hab. (2021 en augmentation de 11,28 % par rapport à 2015)
Densité 288 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 05″ nord, 5° 38′ 10″ est
Altitude 380 m
Min. 171 m
Max. 937 m
Superficie 44,64 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Allauch
Législatives Dixième circonscription des Bouches-du-Rhône
Localisation
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Auriol
Auruou
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Auriol
Auruou
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Auriol
Auruou
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Auriol
Auruou
Liens
Site web mairie-auriol.fr

Le nom de la commune en provençal est Auruou[1],[2] (Auriòu en occitan standard).

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune d'Auriol est située à l'extrémité est du département des Bouches-du-Rhône, entre les massifs de la Sainte-Baume (au sud) et du Regagnas (au nord), à une altitude comprise entre 170 mètres (confluent de l'Huveaune de du Merlançon, à Pont-de-Joux) et 937 mètres (sommet de Roque-Fourcade).

Marseille est à 25 kilomètres au sud-sud-ouest, Aix-en-Provence à 25 kilomètres au nord-nord-ouest.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 659 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 1,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records LA DESTROUSSE_SAPC (13) - alt : 201m, lat : 43°23'12"N, lon : 5°36'03"E
Records établis sur la période du 01-09-2007 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 0,7 3,3 6,3 9,6 13,5 15,9 15,3 12,4 9,2 5,2 1,9 7,9
Température moyenne (°C) 6,6 6,9 9,8 13,1 16,7 21 23,7 23,4 19,6 15,4 10,6 7,3 14,5
Température maximale moyenne (°C) 12 13 16,4 19,8 23,8 28,6 31,6 31,4 26,8 21,7 16,1 12,8 21,2
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
17.01.17
−13,2
11.02.12
−5,4
16.03.13
−4,1
08.04.21
1
07.05.19
6,6
13.06.19
9,8
15.07.16
8,5
18.08.14
3,8
21.09.17
−1,9
22.10.07
−6
18.11.07
−6,6
21.12.09
−13,2
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,8
28.01.08
22,4
24.02.20
25,3
30.03.12
28,4
21.04.18
35
23.05.09
43,1
28.06.19
39,1
31.07.17
40,1
23.08.23
35,8
04.09.23
30,9
08.10.23
24,6
01.11.22
22,2
30.12.21
43,1
2019
Précipitations (mm) 60,6 45,5 53,6 64,1 52,5 53,6 17,8 25,8 57 99,5 111,7 74,7 716,4
Source : « Fiche 13031002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12
1,2
60,6
 
 
 
13
0,7
45,5
 
 
 
16,4
3,3
53,6
 
 
 
19,8
6,3
64,1
 
 
 
23,8
9,6
52,5
 
 
 
28,6
13,5
53,6
 
 
 
31,6
15,9
17,8
 
 
 
31,4
15,3
25,8
 
 
 
26,8
12,4
57
 
 
 
21,7
9,2
99,5
 
 
 
16,1
5,2
111,7
 
 
 
12,8
1,9
74,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Hydrographie modifier

L'ancien moulin Plumier.

L'Huveaune, fleuve côtier qui draine les eaux du versant nord de la Sainte-Baume, traverse la commune d'est en ouest, dans une plaine assez large au sol riche, où se concentrent les habitations et les activités de la commune, ce qui contraste avec le cours du fleuve en amont et en aval, très encaissé. Cette ressource en eau a été décisive dans le développement d'activités artisanales aux siècles précédents mais aujourd'hui disparues tels que moulins, scieries, filature ou minoteries[10].

Son principal affluent, le ruisseau de Vède, rassemble plusieurs sources des pentes de Roque-Fourcade, dont certaines épisodiques (source des Brayes, de Tolon, des Encanaux, de l'Infernet) et se jette dans l'Huveaune à l'entrée du bourg.

Le Merlançon longe la limite ouest de la commune, du Maltrait à Pont-de-Joux, où il conflue avec l'Huveaune.

La branche Marseille-est du canal de Provence traverse la zone nord de la commune en souterrain. Plusieurs installations techniques associées se situent à Saint-Barthélemy (brise-charge, fenêtre) et au-dessus du Maltrait (puits).

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Auriol est une commune urbaine[Note 2],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[14] et 1 625 845 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,3 %), zones urbanisées (16,5 %), cultures permanentes (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports modifier

Auriol est traversée d'ouest en est par l'ancienne route nationale 560 reliant la vallée de l'Huveaune à l'intérieur du département du Var. La bretelle autoroutière A520 permet un accès direct depuis ou vers Marseille et Toulon. L'échangeur de la Bouilladisse sur l'autoroute A52 donne accès à l'autoroute A8, donc à Aix-en-Provence et à Nice.

D'Auriol à Saint-Zacharie, la D 560 est doublée par la D 45, qui passe à Saint-Pierre et à Moulin de Redon. La D 45a relie Auriol (Saint-Pierre) d'une part à la Bouilladisse par l'intérieur, d'autre part à Plan-d'Aups-Sainte-Baume par le vallon de Vède. La D 45e relie le bourg au Maltrait par Saint-Barthélemy.

Les lignes 8 et 9 des « Bus de l'Agglo » relient Aubagne à Saint-Zacharie par Auriol. Des renforts scolaires existent entre Aubagne et Auriol (8S). La ligne 5 passe au Pont-de-Joux.

L'ancienne ligne de chemin de fer reliant Aubagne à Fuveau, actuellement abandonnée, possédait une gare nommée Auriol - Saint-Zacharie, à Pont-de-Joux. La remise en service de la ligne est réclamée depuis longtemps par les riverains. La communauté d'agglomération du pays d'Aubagne et de l'Étoile envisage de la rouvrir jusqu'à la Bouilladisse, pour y faire circuler un tramway à voie unique[20].

Toponymie modifier

Attestée sous la forme villa Auriolo en 984.

Cette forme ancienne est dérivée de aureolus, qui désigne le loriot en latin[21],[22].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Nombreuses grottes (grotte des Infernets, grotte des Morts) dans la vallée du Vède et abris dans les tufs de Pont-de-Joux (sépultures, haches du Néolithique, crânes)[réf. nécessaire].

Antiquité modifier

Absorption des Ligures par les Celtes (Celto-ligures). Nombreux oppidums dont l'oppidum du Baou Redon et l'oppidum du Baou Rouge.

Installation des Phocéens à partir du VIe siècle av. J.-C. (trésor d'Auriol) et des Romains à partir du IIe siècle av. J.-C. (bataille de l'Arc : victoire de Marius sur les Teutons à Campus Putridi ; prise de Marseille par Jules César en 49 av. J.-C.).

Site paléochrétien de Saint-Pierre d'Auriol (autel paléochrétien au chrisme et douze colombes, église à crypte, reliques de saint Victor, culte de Cassien, Marie-Madeleine).

Moyen Âge modifier

Isnard de Mauconseil (? - ap. 1395), damoiseau, originaire d'Aix et coseigneur d'Auriol, fut également en 1378 châtelain de Mison.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté d’Auriol, initialement carliste, est confisquée ou conquise par les troupes angevines au début de la guerre (avant 1385)[23].

Période moderne modifier

Auriol est ravagé par la peste de 1576 à 1584. Le château est dévasté par le duc d'Epernon en 1593. Les armoiries du village datent de 1697.

Période contemporaine modifier

En juillet 1981, cette commune tranquille est le théâtre de la tristement célèbre tuerie d'Auriol, impliquant le service d'action civique (SAC), dans laquelle l'inspecteur de police Jacques Massié et toute sa famille sont massacrés.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Élections municipales de 2020 :

  • Maire sortant : Danièle Garcia (PS)
  • 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 11 908 habitants)
  • 1 siège à pourvoir au conseil communautaire (Métropole d'Aix-Marseille-Provence)
Résultats des élections municipales de 2020 à Auriol[24]
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Véronique Miquelly DVD 2 474 63,19 27 1
Auriol Ensemble
Daniel Rey DVC 1 441 36,80 6 0
Agir pour Auriol
Votes valides 3 915 96,03
Votes blancs 105 2,58
Votes nuls 57 1,40
Total 4 077 100 33 1
Abstention 5 427 57,10
Inscrits / participation 9 504 42,90

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1881 mars 1888 Pierre Mathieu    
1888 mars 1891 François Negrel    
1891 mars 1891 Pierre Mathieu    
1894 mars 1900 Timothée Ravel    
1900 mars 1908 Honoré Plumier    
1908 mars 1928 Adrien Charles    
1928 mars 1928 Jean-Baptiste Robert    
1929 mars 1935 François Roubaud    
1941 mars 1944 François Roubaud    
1945 mars 1954 Marius Pascau    
1954 mars 1965 Adolphe Bonnet    
1965 mars 1972 Paul Feraud    
1973 mars 2001 Lucienne Martin PCF  
mars 2001 mai 2020 Danièle Garcia DVG Conseillère générale du canton de Roquevaire (2008-2015)
Sénatrice des Bouches-du-Rhône (2020)
mai 2020 En cours Véronique Miquelly DVD  

Politique environnementale modifier

La commune fait partiellement partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [25].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 12 839 habitants[Note 5], en augmentation de 11,28 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 6723 6273 9304 8575 3205 3195 1055 1325 223
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 1075 0475 1824 8044 6922 9422 7532 6852 640
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6502 7392 7012 7312 8272 8232 8072 8092 657
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 7413 0003 2785 2226 7889 45811 44211 88611 417
2021 - - - - - - - -
12 839--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

Économie modifier

L'économie d'Auriol est fondée sur la viticulture, l'oléiculture et le commerce (centre commercial du Pujol).

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Monuments religieux[29]
  • L'église Saint-Pierre ;
  • La chapelle Sainte-Catherine, accolée à l'église Saint-Pierre ;
  • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage ;
  • La chapelle Notre-Dame de l'Olivier, au Moulin de Redon ;
  • La chapelle Sainte Croix, sur sa colline dominant le village ;
  • Les nombreux oratoires.
Monuments civils
  • La Tour de l'Horloge, ancienne porte de ville, les restes des remparts et les rues de la vieille ville (rue Roumpe-Cuou) ;
  • Le musée Martin Duby, ancienne mairie, et son escalier en fer à cheval ;
  • Les anciens moulins : moulin Saint-Claude, devenu pôle culturel, moulin Plumier et sa cheminée ;
  • La fontaine des Jumelles, rue Paroisse.
Sites
  • L’Huveaune[30] et le parc de la Confluence, à l'entrée est du village ;
  • La colline Sainte-Croix et son panorama ;
  • Le vallon de Vède, les ruisseaux et les sources des Encanaux, la glacière ;
  • Les dents de Roque-Fourcade (Roche fourchue).

Personnalités liées à la commune modifier

  • Abbé Jean Joseph Léandre Bargès °1810 - †1896, chanoine, savant orientaliste, académicien, professeur de latin, grec, arabe, hébreu et théologie, chevalier de la Légion d'honneur ;
  • Théophile Bosq ° - † , écrivain et journaliste français ;
  • Alain Cantareil ° 1983 - , footballeur français ;
  • Mouss Diouf ° 1964 - † 2012, acteur franco-sénégalais, inhumé dans le cimetière de la commune ;
  • Mathieu Flamini ° à Marseille, joueur de football professionnel (OM, Arsenal, AC Milan…) ;
  • Jean Marco Markovitch dit Marco Perrin ° 1927 - † 2014, acteur français d'origine serbe, inhumé dans le cimetière de la commune ;
  • Charles Plumier ° à Marseille - † (à 58 ans) à El Puerto de Santa María, botaniste, naturaliste, voyageur français.

Héraldique modifier

Armes d'Auriol

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'argent à un oiseau appelé loriot au corps d'or à aile et queue noires, perché sur une branche d'arbre posée en bande d'argent.

La description de l'ancien blason d'Auriol est : D'or à un oiseau appelé loriot de sinople sur une branche d'arbre posée en bande du même.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Lou tresor dóu Felibrige, F. Mistral, vol. 1 p. 181 de l'édition CPM de 1979.
  2. Zou, boulégan !, expressions familières de Marseille et de Provence, Bonnetton, 2000, p. 123.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Auriol et La Destrousse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. Notre histoire sur le site de la mairie d'Auriol
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « Le Val'Tram de Valdonne reliera Aubagne à La Bouilladisse en 2024 », sur Made in Marseille, (consulté le ).
  21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1835.
  22. Éric Vial, Les noms de villes et de villages, éd. Belin, 2009, (ISBN 978-2-7011-5371-1), p. 110.
  23. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 416.
  24. « Bouches-du-Rhône (13) - Auriol », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  25. décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Observatoire du patrimoine religieux
  30. Provence 7, A Vivre, A Voir, A Visiter, A Connaître

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Bruno Carpentier, Auriol-en-Provence, monographie historique en deux tomes sur l'histoire de la Provence (ISBN 2-9527892-0-7) et (ISBN 978-2-9527892-0-2), (400 pages).
  • Véronique et Michel Laurent, Auriol, Évolution historique de la ville d'Auriol du début du siècle à nos jours, Équinoxe/Temps retrouvé, Saint-Rémy-de-Provence, 1997, (ISBN 2-84135-058-4) (br., 80 p.).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier