Avatar (film, 2009)

film de James Cameron, sorti en 2009
(Redirigé depuis Avatar (film))

Avatar est un film de science-fiction américain réalisé par James Cameron, sorti en 2009. Il s'agit du premier film de la franchise cinématographique Avatar.

Avatar
Le mot "BATAVIA" en capitales blanches avec des marges bleues (avec un léger effet flouté), sur un fond noir
Logo du film.
Réalisation James Cameron
Scénario James Cameron
Musique James Horner
Acteurs principaux
Sociétés de production 20th Century Fox
Dune Entertainment
Giant Studios
Lightstorm Entertainment
Ingenious Film Partners
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis[1],[2]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[3]
Genre Science-fiction
Durée 162 minutes
Sortie 2009

Série Avatar

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L’action se déroule en 2154[4] sur Pandora, une des lunes de Polyphème, une planète géante gazeuse en orbite autour d'Alpha Centauri A dans le système stellaire le plus proche de la Terre. L’exolune, recouverte d’une jungle luxuriante, est le théâtre du choc entre les autochtones Na'vis et les Terriens. Les premiers vivent en parfaite symbiose avec leur environnement et tentent de se défendre face à l’invasion militarisée des seconds, venus exploiter un minerai rare susceptible de résoudre la crise énergétique sur Terre : l'unobtanium. L'un des principaux gisements se trouve sous un gigantesque arbre-maison habité par les Omaticayas, un important clan Na'vi. Visant à s'en emparer, les Terriens créent le programme Avatar. En contrôlant des corps Na'vis clonés et génétiquement modifiés, ils projettent de s'insérer dans la population afin de négocier avec elle. Toutefois, les militaires assurant la protection des équipes de recherche voient d'un mauvais œil le programme Avatar, qu'ils jugent beaucoup trop lent. Ils sont convaincus que la force brutale, tirant profit de leur avance technologique, leur permettrait de conquérir la planète[N 1] en quelques jours. Le personnage central de l’histoire, Jake Sully, un marine paraplégique doté d'un avatar, va devoir choisir son camp avec pour enjeu le destin de la planète[N 1].

La conception d’Avatar débute en 1994 lorsque Cameron, âgé de 40 ans, finalise un script de 80 pages[5]. Le début du tournage, prévu pour 1997 (après la sortie de Titanic[6]), est repoussé car il considère ne pas avoir accès à des moyens technologiques suffisamment avancés[7]. La production reprend au cours de l’été 2005 et Cameron se remet au développement du script et de l'univers du film début 2006[8],[9].

Avatar est l’un des films les plus coûteux de toute l’histoire du cinéma, mais son succès public fulgurant l'a rentabilisé en seulement dix jours d’exploitation. Au total, il génère plus de 2,923 milliards de dollars américains de recettes[10]. Avatar était le cinquième film à passer la barre symbolique du milliard de dollars de recettes et le premier film à atteindre les 2 milliards. Après tout juste six semaines à l'affiche, il devient le plus gros succès de l'histoire du cinéma, battant Titanic (également réalisé par James Cameron). Ce record est maintenu jusqu'à la sortie d’Avengers: Endgame, près de dix ans plus tard. En 2021, à la suite de sa ressortie en Chine, Avatar redevient numéro un historique du box-office mondial.

Synopsis

modifier
Vue de Polyphème et Pandora.

En l’an 2154, Jake Sully, ancien marine paraplégique, accepte de participer au programme Avatar pour remplacer son frère jumeau décédé, Tom Sully. Il est envoyé sur Pandora, l’une des lunes de Polyphème, une planète géante gazeuse en orbite autour d'Alpha Centauri A. Cette dernière est l'étoile principale du système stellaire Alpha Centauri, situé à 4,4 années-lumière du Système solaire. Recouverte d’une jungle luxuriante, Pandora est peuplée d’une faune et d’une flore aussi magnifiques que redoutables. Son atmosphère se distingue par une concentration élevée d'acide sulfurique, mortelle pour les Terriens. En outre, la planète[N 1] est habitée par les Na'vis, une espèce indigène humanoïde qu'ils considèrent comme primitive et hostile. Pourtant, ces derniers se caractérisent par un mode de vie en totale harmonie avec la nature. Physiquement, les Na'vis peuvent atteindre trois mètres de haut. Ils ont une peau bleu-vert et une longue queue semblable à celle d’un lion. De longs filaments clairs, partant du haut de leur nuque et protégés par une natte qu'ils tressent autour, sont un organe qu'ils partagent avec les animaux et les plantes. Ils leur servent à s'y connecter et interagir avec eux par la pensée et les sensations, un acte qu'ils appellent tsaheylu, (« faire le lien »).

À leur arrivée sur Pandora, les humains découvrent un minerai jusqu’alors inconnu, l’unobtanium. Ce matériau miracle se révèle être la clé pour résoudre la crise énergétique qui sévit sur Terre. La Resources Development Administration (RDA)[11], un consortium militarisé visant à l’exploitation des ressources minières de l'espace, recrute et gère les équipes chargées de prospecter Pandora. Comme le plus gros gisement se trouve sous les racines d’un arbre gigantesque habité par le clan Na’vi des Omaticayas, les Terriens décident de créer le programme Avatar, une opération diplomatique visant à gagner la confiance des Na’vis et déplacer le clan afin de pouvoir extraire le minerai.

Scientifique retenu après une longue formation, Tom Sully a été assassiné en 2154 avant d'embarquer sur le vaisseau Venture Star pour Pandora. Or, chaque « avatar » est créé génétiquement à partir d’ADN de Na'vi et de l’ADN de son « pilote ». Le frère jumeau de Tom, Jake Sully, prend donc sa place au sein du programme. D'apparence Na'vi, un avatar possède néanmoins un cerveau humain. Il doit être contrôlé à distance. Pour ce faire, le pilote utilise un caisson spécial qui met son corps réel au repos. Une équipe de scientifiques est également chargée de superviser le pilotage. Hors utilisation, un avatar est plongé dans le coma.

Plusieurs humains participent au programme et ont donc un avatar, dont le docteur Grace Augustine (responsable scientifique) et Norman Spellman (spécialiste de la langue Na'vi, débarqué en même temps que Sully). Quand il prend le contrôle de son avatar, Jake — dont les jambes sont paralysées — découvre la joie de pouvoir marcher à nouveau.

Il part en mission d’exploration dans la jungle avec les avatars de Grace et Norman et découvre les multiples beautés et dangers de Pandora. Poursuivi par un prédateur gigantesque (Thanator), il se trouve séparé de ses compagnons et passe la nuit seul dans la jungle. Il manque de se faire tuer mais une jeune femme Na'vi nommée Neytiri, qui l'observe, le sauve. À la suite d'un signe d’Eywa, divinité Na'vi qui personnifie la nature, elle décide de l’emmener avec elle et il fait la connaissance du peuple Omaticaya. Jake apprend alors que Neytiri est la fille d’Eytukan, l'Olo'eyktan (chef du clan Omaticaya), et qu'elle deviendra Tsahik (chamane) lorsque sa mère quittera ce monde. Le futur chef du clan, promis à Neytiri, est le chef des guerriers nommé Tsu’tey. L'actuelle Tsahik charge sa fille Neytiri d'apprendre les usages omaticayas à Jake et de le familiariser avec leur mode de vie.

Portrait représentant un Na'vi.

De retour à la base, Jake raconte ses exploits à l'équipe de Grace et au colonel Quaritch, chef de la sécurité. Ce dernier lui confie une mission de trois mois au sein de l'équipe de Grace pour convaincre les Omaticayas de quitter l'arbre. Au matin suivant, Jake commence son apprentissage au sein de la tribu, tout en rendant compte de ses découvertes à Quaritch. Pour éloigner Jake du colonel, Grace emmène son équipe hors de la base pour s'établir dans l'annexe du programme située dans les Hallelujah, une chaîne de montagnes flottantes. Elle peut ainsi utiliser la relation privilégiée qu'a Jake avec les Omaticayas pour qu'ils l'autorisent à revenir dans la tribu depuis la fermeture (tragique) de l'école qu'elle animait au sein de la communauté[12].

Durant les trois mois, Jake s’intègre de plus en plus aux Omaticayas, apprenant leurs coutumes. Au fur et à mesure, il apprend à vivre comme un Na’vi en apprenant à chasser et à parler leur langue. Un jour, il est prêt à passer l'épreuve du domptage de son « ikran » (une sorte de dragon volant) qu'il réussit et s'impose comme un excellent cavalier des airs. Les trois mois se sont écoulés et Jake, qui préfère sa nouvelle vie dans son avatar au détriment de sa vie réelle, est remercié par le colonel pour son travail, mais Jake veut retourner dans la tribu le soir même. En effet, Jake a gagné sa place et fait partie des Omaticayas, même si le futur chef, Tsu'tey, voit d'un mauvais œil le rapprochement du terrien avec sa promise. En effet, Jake s’aperçoit un jour qu’il est tombé amoureux de Neytiri et que c'est réciproque. Il s’unit à elle devant Eywa dans un lieu sacré où les Na'vi sont en mesure de communiquer avec leur divinité.

Le lendemain, des bulldozers rasent les Utral Aymokriyä, les Arbres des voix où se sont unis Jake et Neytiri. Ce dernier se réveille in extremis dans son corps d'avatar, ayant été retardé dans son transfert par Norman et la Doctoresse Augustine et tente de s'en prendre à la machine avant d'être mis en déroute par les soldats. Les Omaticayas se réunissent pour préparer une riposte. Mais à ce moment-là, Jake s'effondre, car sa liaison a été interrompue par Quaritch venu dans l'annexe pour le ramener à la base avec Grace et Norman pour trahison. L'équipe de Grace comprend que Quaritch et Parker, le chef du programme civil, ont pris une décision radicale et dévastatrice pour le peuple Omaticaya[13]. Quaritch fait décoller les forces aériennes pour détruire l'Arbre Maison. Grace réussit à les convaincre de laisser Jake retourner chez les Omaticayas pour prévenir du danger et évacuer la population. Mais là-bas, Jake est également rejeté par les Omaticayas quand il leur apprend qu’il est en réalité venu à eux pour les convaincre d'abandonner leur arbre. Grace et lui sont faits prisonniers.

Peu après, Quaritch fait détruire par les forces aériennes l’Arbre Maison où vivent les Omaticayas. Mo'at, la mère de Neytiri, libère Jake et Grace de leurs liens et ce dernier aide les deux femmes à échapper à l'effondrement du Kelutral, l'arbre-maison. Leur chef meurt lors de son effondrement. Jake est vu comme un paria, un ennemi du peuple Omaticaya par ses actions passées et se retrouve abandonné dans les cendres de l'arbre-maison, mais il est également vu comme un traître par Parker qui les fait arrêter, tout comme Grace et Norman. Ils arrivent à s'évader de leur cellule grâce à la pilote Trudy, mais Quaritch tire sur eux et blesse gravement Grace. Les fuyards se réfugient près de « l'arbre des âmes » pour éviter qu'ils ne soient débranchés par les militaires non sans déplacer l'annexe des Hallelujah.

Pour revenir auprès de son peuple, Jake est obligé de commettre un acte irréfléchi et dangereux : devenir un Toruk Makto, le cavalier de la Dernière Ombre, en domptant un Grand Leonopteryx, le plus grand prédateur de Pandora. Ce dernier est vénéré par les Na'vi et Jake fait l'unanimité auprès du clan Omaticaya, qui a trouvé refuge dans leur sanctuaire sacré auprès de l'arbre des âmes, en arrivant sur le dos de la créature. Pour faire front à l'armée humaine, il rassemble une alliance d’une quinzaine de clans. Jake demande l’aide des Omaticayas pour soigner Grace, ou passer définitivement son esprit dans le corps de l’avatar, mais il est déjà trop tard et elle s’éteint sous l’arbre des âmes, son esprit rejoignant Eywa. Jake décide de rallier les autres tribus Na'vis pour préparer une contre-attaque. Il demande également de l'aide auprès de l'arbre des âmes mais Neytiri lui dit qu'Eywa n'intervient pas dans une bataille.

Quaritch, voyant d’importants mouvements de troupes Na’vis, monte une attaque préventive contre eux avec pour but de détruire « l’arbre des âmes », un site où réside Eywa, le plus grand lieu de recueillement pour les Na’vis. Ceux-ci, dirigés par Jake Sully, Norman et Tsu’tey, nouveau chef des Omaticayas, vont alors entrer en guerre contre les humains. Gagnant au début grâce à l’effet de surprise, ils sont ensuite écrasés par la puissance des armes terriennes (qui a fait disparaître des amis de Jake dont Trudy, l'avatar de Norm, Tsu’tey[14], et l'ikran de Neytiri). Au moment où tout semble perdu, des milliers d’énormes animaux furieux envoyés par Eywa déferlent sur les troupes de Quaritch (nantangs, ikrans, titanosaures…) et les déciment. Jake fait exploser la navette comportant les explosifs avant qu'elle n'arrive à l'arbre et fait s'écraser l'appareil de Quaritch, ce dernier ayant eu le temps de s'équiper de son armature en exosquelette et de s'en éjecter. Le colonel trouve l'annexe cachée et s'apprête à la détruire. Neytiri intervient, mais elle est rapidement coincée par la monture que le colonel a tuée. S'ensuit un duel avec Jake qui arrive à endommager l'habitacle de l'armure du colonel. Ce dernier réplique en dépressurisant l'annexe, ce qui asphyxie Jake dormant dans son caisson. Alors qu'il s'apprête à le poignarder Neytiri se libère, tue Quaritch de deux flèches en rugissant et se rend dans l'annexe pour donner le masque à Jake ce qui lui sauve la vie. Tous deux se regardent avec amour.

Lors des dernières scènes, les Terriens quittent la planète[N 1] sous l’œil attentif des Na'vis, certains restant car ils les ont aidés. Les Na’vis sont redevenus maîtres de leur planète[N 1] grâce à leur fusion efficace avec la nature. Avec l’aide d’Eywa, ils transfèrent définitivement l’esprit de Jake dans le corps de son Avatar. Il devient un Na'vi comme les autres.

Fiche technique

modifier

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Distribution

modifier
Zoe Saldaña joue Neytiri, le personnage féminin principal du film.
Société de doublage : Dubbing Brothers
Sources et légende : Version française (VF) sur AlloDoublage[28]

Production

modifier

Genèse

modifier
James Cameron a imaginé le monde d’Avatar plus de 15 ans avant de pouvoir réaliser le film.

En 1994, James Cameron écrit un script de 80 pages pour Avatar[5] en seulement deux semaines[29],[30]. En , il annonce qu’après avoir terminé Titanic il tournera le film Avatar, qui mettra en scène des acteurs en image de synthèse[31]. Il estime alors que le projet coûtera 100 millions de dollars et emploiera au moins 6 acteurs pour les rôles principaux « qui sembleront vrais mais n’existeront pas physiquement dans le monde réel »[32]. Digital Domain, une société spécialisée dans les effets spéciaux numériques avec laquelle Cameron est associé, rejoint le projet. La production est supposée démarrer au cours de l’été 1997, pour une sortie en 1999[6]. Cependant, Cameron estime que la technologie existante alors ne lui permettra pas de donner vie de façon satisfaisante à sa vision de l’histoire (décision renforcée par l’échec commercial du film Final Fantasy : Les Créatures de l'esprit, film entièrement réalisé en images de synthèse[réf. nécessaire]). Il décide alors de mettre en suspens le projet en attendant que la technique s’améliore[7].

En , Cameron annonce être en train de travailler sur un projet nommé temporairement Project 880, parallèlement avec un autre projet, Battle Angel, film tiré du manga Gunnm[33]. Puis, on apprend que la 20th Century Fox a avancé 10 millions de dollars à Cameron afin qu’il tourne un clip montrant le monde qu'il a imaginé. La vidéo est présentée aux dirigeants de la Fox en [34]. En décembre, Cameron déclare qu’il prévoit d’abord de réaliser Battle Angel pour une sortie mi 2007, puis son Project 880 pour une sortie en 2009[35]. En , Cameron annonce qu’il intervertit les priorités sur ses deux projets - Project 880 devrait sortir en 2007 et Battle Angel en 2009. Il précise que la sortie de Project 880 pourrait être repoussée à 2008[36].

En , Cameron révèle que le Project 880 est en fait une « version retravaillée d’Avatar », ce film qu’il avait tenté de faire quelques années plus tôt[37] et qu’il pense pouvoir enfin réaliser, grâce aux avancées technologiques dans le domaine de l’animation des personnages en images de synthèse, citant notamment Gollum dans la trilogie du Seigneur des anneaux de Peter Jackson, King Kong du même réalisateur, et Davy Jones de la série Pirates des Caraïbes[5].

Cameron choisit de réaliser d’abord Avatar plutôt que Battle Angel après avoir effectué l’année précédente un test caméra de cinq jours[38]. Son script initial qu’on pouvait jusqu’alors trouver sur Internet depuis des années semble alors avoir disparu de la circulation[39].

Développement

modifier

De janvier à , Cameron travailla sur le script et créa une culture pour les Na’vis. Leur langue est créée par Paul Frommer, un professeur de la Marshall School of Business (en Californie) titulaire d’un doctorat en linguistique, également enseignant à l’université de Californie du Sud[40],[5]. La langue na’vi possède un vocabulaire d’environ 1 000 mots, dont une trentaine ajoutée par Cameron. Elle utilise des consonnes éjectives [pʼ tʼ kʼ], épelées px, tx, kx que l’on retrouve dans la langue Amharique en Éthiopie, et les initiales « ng » que Cameron a pu emprunter à la langue Māori[9]. Sigourney Weaver et les scénographes ont rencontré Jodie S. Holt, professeur en physiologie des plantes à l’université de Californie à Riverside, afin d’apprendre les méthodes utilisées par les botanistes pour étudier et collecter les plantes, et pour discuter les façons d’expliquer la communication entre les organismes sur Pandora[41].

En , Cameron annonce qu’Avatar devrait sortir mi-2008 et qu’il commencera la photographie avec le casting définitif en [42]. En août, le studio d’effets visuels Weta Digital signe avec Cameron[43]. Stan Winston, qui a déjà collaboré avec Cameron par le passé, rejoint l’équipe pour travailler sur les décors du film[44]. La recherche et création des lieux et des décors du film a duré plusieurs années. Deux chefs décorateurs ont travaillé sur le film, ainsi que deux départements artistiques différents, l’un travaillant sur la flore et la faune de Pandora, l’autre sur les humains et leurs machines[45].

En , Cameron annonce qu’il utilise une caméra de son invention, une Fusion Camera System modifiée, afin de filmer les scènes d’Avatar en 3D. Le système utilise deux caméras haute définition Sony HDC-F950 HD reliées entre elles afin de reproduire la vision stéréoscopique que procure la séparation entre les yeux humains[46].

Pendant ce temps, la Fox est en proie au doute à cause de l’expérience douloureuse du tournage du dernier long métrage de Cameron, Titanic, où celui-ci avait accumulé les dépassements de budgets et les retards. Cameron réécrit le script d’Avatar afin de réduire le nombre de protagonistes, propose de diminuer son cachet en cas d’échec commercial et installe un feu tricolore bloqué sur l’orange à côté du bureau du coproducteur Jon Landau pour faire prendre conscience à tous du futur incertain du projet[34]. Mi-2006, la Fox fait savoir à Cameron « en termes on ne peut plus clairs qu’ils ne financeront pas le film »[N 3]. Il commence alors à faire le tour d’autres studios et montre sa preuve de concept à Dick Cook, alors président de Walt Disney Studios[34]. Toutefois, au moment où Disney tente de s’engager, Fox exerce son droit de préemption, lui permettant d’obtenir un délai[34]. En , la Fox accepte finalement de cofinancer Avatar, après que le studio Ingenious Media s’est aussi engagé, réduisant l’exposition financière de la Fox à moins de la moitié du budget officiel de 237 millions de dollars. À partir de ce moment, Cameron et Landau font passer leur feu au vert[34]. En , Cameron décrit Avatar comme « un conte futuriste prenant place sur une planète d’ici 200 ans… une aventure dans la jungle à l’ancienne avec une conscience environnementale… qui tend vers un degré mythique de narration »[47]. En , la presse décrit le film ainsi : « Avatar est aussi un voyage émotionnel sur la rédemption et la révolution. C’est l’histoire d’un ancien marine blessé, poussé à coloniser et à exploiter une planète exotique riche en biodiversité, qui finalement se retrouve à la tête des indigènes dans une bataille pour leur survie » et d'après la Fox : « Nous avons créé un monde entier, un écosystème complet de plantes et de créatures fantasmagoriques, et un peuple natif avec une riche culture et une langue. »[48]

Tournage

modifier
La plupart des scènes ont été tournées dans une salle d’enregistrement semblable à celle-ci, équipée de caméras infrarouge permettant de capturer les mouvements des acteurs.

Le tournage d’Avatar commence en à Los Angeles et à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande. Cameron décrit le film comme un hybride avec des scènes tournées de façon classique et d’autres avec des personnages et un environnement générés par ordinateur : « Idéalement l’audience n’aura aucune idée de ce qu’elle est en train de regarder. » Il indique qu’il a déjà travaillé quatre mois sur des scènes secondaires du film[49]. Les scènes classiques sont filmées avec une version modifiée de la « Fusion Camera System » développée par Cameron et Vince Pace[50]. En , la Fox annonce que le tournage en 3D sera fait à raison de 24 images par seconde, en dépit de l’avis de Cameron qui pense qu’un film en 3D nécessite une cadence plus importante afin de rendre l’effet stroboscopique moins notable[51]. D’après Cameron, le film est composé à 60 % d’images de synthèse et à 40 % de scènes tournées en direct avec des maquettes miniatures traditionnelles[52].

Le tournage en capture de mouvement, qui permet de capter les mouvements des acteurs afin de les retranscrire en images de synthèse dans un univers virtuel, dura 31 jours et se déroula sur la scène de la Hughes Aircraft Company à Playa Vista, un quartier de Los Angeles, en Californie[38],[53]. Plus d’un millier de personnes participèrent au tournage[53]. Afin de préparer certaines séquences, tous les acteurs subirent un entraînement spécifique selon les compétences de leurs personnages, telles que le tir à l’arc, l’équitation, le maniement des armes à feu et le combat à mains nues. Ils reçurent également un apprentissage de la langue Na’vi créée spécialement pour le film[54]. Avant de commencer le tournage, Cameron envoya également tous les acteurs dans la jungle à Hawaï[55] afin qu’ils ressentent par eux-mêmes l’ambiance d’une forêt tropicale humide avant le tournage en studio[54].

Durant le tournage, Cameron utilise une technique permettant une conception novatrice de la mise en scène dans le domaine de la capture de mouvement et du cinéma virtuel. Il demande à Rob Legato de lui concevoir un système de caméra virtuelle, dénommé le « Director Centric System », qui permet au réalisateur de se projeter dans l’univers virtuel et de visualiser en temps réel les personnages en images de synthèse créés à partir des données provenant de ses comédiens lors de la capture de mouvement[56]. Legato avait déjà expérimenté une version basique de ce système sur les scènes du crash d’avion de Aviator de Martin Scorsese. Et Steven Spielberg avait déjà testé le principe de la « simulcam[Quoi ?] » sur le tournage de A.I. Intelligence artificielle. En pratique, le réalisateur tient une sorte de caméra dénuée d’objectif, marquée pour être repérée dans l’espace par les capteurs employés pour la capture de mouvement, constituée d’un cadre et d’un moniteur sur lequel est diffusé en temps réel une version basique du décor et des personnages en images de synthèse, permettant à Cameron de contrôler que le cadre reste correct[56]. Cameron décrit le système comme une « forme de pure création où, si vous voulez déplacer un arbre ou une montagne ou le ciel ou changer l’heure de la journée, vous avez un contrôle complet sur les éléments. »[57]. Cameron donna l’occasion à Steven Spielberg et à Peter Jackson de tester la nouvelle technologie[47]. Spielberg et George Lucas avaient déjà rendu visite à Cameron sur le plateau lors du tournage[58],[59],[60].

Effets spéciaux

modifier
Ci-dessus, l’ancienne technique de capture des expressions faciales des acteurs, améliorée par l’équipe des effets spéciaux d’Avatar.

Un certain nombre d’effets spéciaux innovants ont été utilisés sur le tournage d’Avatar. D’après Cameron, le film était reporté depuis les années1990 dans l’attente d'un avancement de la technologie suffisant pour dépeindre fidèlement sa vision de Pandora et de ses habitants[31],[6]. Le réalisateur avait prévu d’utiliser des personnages de synthèse photoréalistes, créés avec les nouvelles techniques d’animation de capture de mouvement développées dans les 14 mois précédant [61].

Les innovations incluent un nouveau système pour éclairer de grandes zones telle que la jungle de Pandora[62], « The Volume », une pièce dédiée à la capture de mouvement six fois plus grande que n’importe quelle autre pièce jamais utilisée, et une méthode améliorée pour la capture des expressions faciales des acteurs, permettant non plus une simple capture de mouvement, mais une « capture de jeu d'acteur ». Pour cela, les acteurs portent une sorte de cagoule sur laquelle est fixée une petite caméra filmant de près et en détail chaque mouvement de leur visage et de leurs yeux[63]. D’après Cameron, cette méthode permet au réalisateur de transférer 100 % des performances physiques des acteurs à leurs équivalents numériques[64]. De plus, durant la capture de mouvement, de nombreuses caméras permettent d’enregistrer de multiples angles de vue de chaque performance[65]. Un certain nombre de scènes ont été particulièrement difficiles à réaliser. Richard Baneham, un des superviseurs de l’animation, cite la séquence où Jake sous forme humaine est porté par Neytiri[66].

Le principal studio à avoir travaillé sur les effets spéciaux est Weta Digital, créé par Peter Jackson et installé à Wellington en Nouvelle-Zélande, employant à un moment donné 900 personnes[67]. Pour réaliser Avatar, Weta a utilisé un centre de traitement de données d’environ 1 000 m2, utilisant 4 000 serveurs Hewlett-Packard représentant 35 000 processeurs[68], plaçant le centre de traitement entre la 193e et la 197e place du TOP500, projet de classification des 500 premiers supercalculateurs connus au monde. Créer les personnages Na’vis et le monde virtuel de Pandora a nécessité plus d’un pétaoctet d’espace disque[69] et chaque minute du film représente 17,28 gigaoctets[70]. Pour pouvoir respecter les délais, d’autres équipes ont rejoint Weta telles que Industrial Light & Magic, qui travailla notamment sur les scènes de la bataille finale. ILM a pris en charge les effets spéciaux d’un grand nombre des véhicules du film et a conçu une nouvelle façon de réaliser les explosions en images de synthèse[71]. Joe Letteri a été le superviseur général des effets spéciaux sur le film[72].

Bande originale

modifier

La bande originale d’Avatar a été créée par le compositeur américain James Horner, qui avait déjà travaillé avec James Cameron sur les films Aliens, le retour et Titanic[73]. Elle a nécessité 9 mois de travail de mars à [74]. Elle se compose de quatorze titres (vingt en édition deluxe), d’une durée totale de h 18 (h 36 en édition deluxe)[75].

  • 01 - You Don’t Dream in Cryo… - 6:09
  • 02 - Jake Enters His Avatar World - 5:24
  • 03 - Pure Spirits of the Forest - 8:49
  • 04 - The Bioluminescence of the Night - 3:37
  • 05 - Becoming One of The People, Becoming One With Neytiri - 7:43
  • 06 - Climbing Up – Iknimaya – The Path to Heaven - 3:18
  • 07 - Jake’s First Flight - 4:49
  • 08 - Scorched Earth - 3:32
  • 09 - Quaritch - 5:01
  • 10 - The Destruction of Hometree - 6:47
  • 11 - Shutting Down Grace’s Lab - 2:47
  • 12 - Gathering All the Na’vi Clans for Battle - 5:14
  • 13 - War - 11:21
  • 14 - I See You (Theme from Avatar) - 4:20
  • 15 - Pandora (édition deluxe) - 3:17
  • 16 - Viperwolves Attack (édition deluxe) - 3:49
  • 17 - Great Leonoptryx (édition deluxe) - 1:33
  • 18 - Escape from Hellgate (édition deluxe) - 3:25
  • 19 - Healing Ceremony (édition deluxe) - 2:21
  • 20 - The Death of Quaritch (édition deluxe) - 5:20

Accueil

modifier

Promotion

modifier
Cameron au Comic-Con 2009 en train de promouvoir le film.

Les premières photos officielles du film sont publiées le [76] et le magazine Empire propose des images exclusives du film dans son édition de novembre[77]. Le 23 juillet, Cameron, le producteur Jon Landau, Zoe Saldaña, Stephen Lang et Sigourney Weaver apparaissent ensemble lors d’un débat animé par Tom Rothman lors du Comic-Con 2009. À cette occasion, près de vingt-cinq minutes d’images provenant du film sont dévoilées[78]. Weaver et Cameron participent à d’autres débats dans le cadre du Comic-Con, dans le but de promouvoir le film, respectivement le 23[79] et le [80].

James Cameron annonce lors du Comic-Con que le sera l’« Avatar Day ». C’est ce jour précisément que la bande-annonce du film sera diffusée dans tous les formats cinématographiques, ainsi que la bande-annonce du jeu vidéo et la collection de jeu dérivé[81]. La bande-annonce de 129 secondes sort en ligne le [82] et devient la bande-annonce la plus visionnée sur le site d’Apple avec 4 millions de visionnements en streaming dès le premier jour[83],[84]. Une nouvelle bande-annonce de 210 secondes sort en salle le , puis se retrouve en ligne le sur Yahoo![85],[86]. Elle réutilise le titre The Island Awaits You du film The Island composée par Steve Jablonsky[87] et les musiques Akkadian Empire et Guardians at the Gate d’Audiomachine[88]. Une version plus longue en IMAX 3D reçoit des critiques très positives[82].

Néanmoins, quelques jours après la sortie de la première bande-annonce, The Hollywood Reporter rapporte le même scepticisme ambiant que lors de la sortie de Titanic. L’événement suscite de nombreuses réactions sur le Web. Certains comparent Avatar à des films d’animations tels que Delgo ou Les Aventures de Zak et Crysta dans la forêt tropicale de FernGully[84]. Le site SpoutBlog met en ligne le jour même un article intitulé Les 10 films auxquels Avatar ressemble malheureusement[89]. Les Na’vis sont comparés à Jar Jar Binks[84] ou à des Schtroumpfs géants[90].

Le , pour célébrer l’ouverture du premier cinéma 3D au Viêt Nam, la Fox autorise Megastar Cinema à projeter un extrait exclusif de 16 minutes du film à la presse[91]. Le , une bande-annonce de trois minutes et demie est diffusée en direct aux spectateurs d’un match de football américain au Cowboys Stadium à Arlington, au Texas, sur le Diamond Vision screen, le plus grand écran géant au monde, ainsi qu’aux téléspectateurs regardant le match retransmis sur la Fox. Il s’agirait de la plus importante diffusion en direct d’une bande-annonce jamais réalisée[92],[93].

The Coca-Cola Company collabora avec la Twentieth Century Fox pour lancer une campagne publicitaire mondiale afin de promouvoir le film. Le point culminant de la campagne fut l’ouverture du site web AVTR.com. Des bouteilles et des canettes de Coca-Cola Zero, lorsqu’elles étaient tenues devant une webcam, permettaient aux utilisateurs d’interagir avec le site en 3D grâce à une technologie de réalité augmentée[94]. Dans l’épisode The Gamer In The Grease (Saison 5, épisode9) de la série Bones appartenant à Fox Network, on voit Joel Moore, qui tient un rôle récurrent dans la série, attendre impatiemment la sortie d’Avatar[95].

Les actrices Sigourney Weaver et Zoe Saldaña à la première du film à Moscou en .

Avatar sort en avant-première à Londres le , puis dans le monde entier entre le 16 et le [96]. Il était initialement prévu une sortie pour le [97] mais la date est repoussée pour donner plus de temps pour le traitement post-production (les dernières séquences furent tournées en novembre[98]), et pour que les salles de cinéma puissent s’équiper pour la projection en 3D[99]. Cameron annonce que le format de projection sera de 1.78:1 pour les écrans 3D et de 2.39:1 pour les écrans 2D[100]. Néanmoins, il prévoit également un format 2.39:1 pour la 3D sur les écrans à hauteur d’image constante[101].

Avatar sort dans 3 457 salles aux États-Unis, dont 2 032 sont équipées de la 3D. Au total 90 % des billets réservés pour la sortie d’Avatar concernent les salles en 3D[102].

Au niveau international, Avatar sort sur un total de 14 604 écrans répartis dans 106 pays, dont 3 671 projettent le film en 3D[103],[104]. Le film est présenté de façon simultanée en format IMAX 3D, dans 178 salles aux États-Unis et dans 58 salles dans le reste du monde, auxquelles s’ajoutent 25 salles de plus les semaines suivantes[105], pour un total record de 261 salles. Le record précédant étant détenu par Harry Potter et le Prince de sang-mêlé, qui fut projeté dans 161 salles IMAX aux États-Unis et dans environ 70 salles IMAX dans le reste du monde[106]. En Corée, la 20th Century Fox Korea sort une version du film en « 4-D », avec « des sièges mobiles, des odeurs d’explosifs, des projections de gouttelettes d’eau, des lasers et du vent[107]. »

Accueil critique

modifier
Les acteurs Stephen Lang et Michelle Rodríguez en dédicace auprès de l'armée américaine.

Le film a reçu des critiques positives. Le site américain Rotten Tomatoes, qui compile un grand nombre de critiques trouvées sur le Web, rapporte que 82 % des 250 critiques sélectionnées donnaient un avis positif sur le film avec une note moyenne de 7,4 sur 10[108]. Sur le même site, le Cream of the Crop, constitué des avis des professionnels les plus populaires des milieux de la presse écrite, de l’Internet, de la télévision et de la radio[109] notait positivement le film à 94 % sur un échantillon de 35 critiques[110]. Le consensus général du site est que « il pourrait être plus impressionnant sur le plan technique que sur le plan de son scénario, mais Avatar réaffirme le don singulier de James Cameron pour un cinéma imaginatif et prenant »[108]. Sur Metacritic, site pouvant être comparé à Rotten Tomatoes mais au système de notation différent, le film obtient un résultat de 84100 sur 35 critiques[111]. Les sondages de CinemaScore réalisés lors du week-end de la sortie donnaient un résultat moyen de « A », sur une échelle allant de « A+ » à « F ». Les spectateurs déclarant être allés voir le film pour la raison principale qu’il était en 3D[112].

Roger Ebert du Chicago Sun-Times décrit le film comme étant « extraordinaire » et lui donne la note maximale de quatre étoiles. Il écrit : « En regardant Avatar, je me suis senti comme lorsque j’ai vu Star Wars en 1977. Comme Star Wars et Le Seigneur des anneaux, le film utilise une nouvelle génération d’effets spéciaux[113]. » Todd McCarthy de Variety glorifie le film : « Le roi du monde a entièrement créé un autre monde dans Avatar et il vaut la peine d’être visité »[114]. Kirk Honeycutt de The Hollywood Reporter donne une critique positive : « L’écran est vivant avec plus d’action et la bande originale plus robuste que n’importe quelle autre douzaine de films de science-fiction que vous pourriez citer »[115]. Peter Travers, du magazine Rolling Stone, célèbre le film, lui attribuant trois étoiles et demie sur un maximum de quatre : « Il élargit les possibilités de ce que peut faire un film. Le talent de Cameron pourrait être aussi grand que ses rêves »[116]. Richard Corliss, du magazine Time, écrit : « Embrasser le film : sûrement la plus frappante et convaincante création d’un monde de fantasy jamais vu dans l’histoire du cinéma. »[117]. Kenneth Turan du Los Angeles Times déclare que le film est une réussite visuelle « puissante », mais que les « dialogues sont plats » et les « interprétations des acteurs prévisibles »[118]. James Berardinelli de ReelViews fait l’éloge du film et de son histoire, lui donnant la note maximale de quatre étoiles : « En 3-D, c’est immersif, mais les éléments d’un film traditionnel (scénario, personnage, montage, thème, émotion) sont présents avec suffisamment d’expertise que même la version en 2-D est une expérience de deux heures et demie captivante »[119].

Les thèmes sociaux et politiques d’Avatar ont également attiré l’attention. Armond White du New York Press écrit que Cameron utilise des personnages américains vicieux pour présenter sous un faux jour les facettes du militarisme, du capitalisme et de l’impérialisme[120],[N 4]. Evo Morales, le premier président d’origine amérindienne de Bolivie, loue le film pour sa « profonde démonstration de résistance au capitalisme et de lutte pour la protection de la nature »[121]. Le théologien chrétien baptiste Russell D. Moore du Christian Post (en) conclut que la propagande est présente dans le film et que « si vous pouvez remplir une salle de cinéma dans le Kentucky et la faire se lever et applaudir la défaite de leur pays en guerre, c’est que vous avez des effets spéciaux extraordinaires[122]. » Adam Cohen du New York Times est plus catégorique, décrivant le message anti-impérialiste du film comme « une version du XXIIe siècle de la lutte des colons américains contre les Britanniques, de l’Inde contre le Raj britannique, ou de l’Amérique latine contre la United Fruit Company[123]. »

Ross Douthat du New York Times pense que le film de Cameron est une « longue apologie pour le panthéisme… La religion d’Hollywood de choix pour toute une génération maintenant »[124] alors que Saritha Prabhu du Tennessean pense que le film donne une représentation déformée du panthéisme[125]. Annalee Newitz de io9 conclut qu’Avatar est un film fantastique de plus sur les races, où « un type blanc » devient le membre « le plus génial » d’une culture non blanche[126]. Michael Phillips du Chicago Tribune appelle Avatar « le test de Rorschach idéologique de la saison[127]. »

Les critiques retrouvent des similitudes avec d’autres films ou livres. Ainsi Ty Burr du Boston Globe écrit que c’est « le même film » que Danse avec les loups[128]. Certains font remarquer que le concept de l’avatar est retrouvé dans la nouvelle Call Me Joe écrite par Poul Anderson en 1957, où un homme paralysé utilise sa pensée pour contrôler un corps étranger[129],[130]. La domestication des dragons volants (ici un ptérodactyle) par un héros humain se retrouve telle quelle, jusqu'à l'ascension dangereuse vers les cimes où ils vivent, dans le film Dinotopia.

Cameron rejette ces accusations de plagiat[131], tout comme celle l’accusant d’avoir plagié Noon Universe, une ancienne série soviétique des années1960 écrite par Arcadi et Boris Strougatski, décrivant un univers futuriste dans lequel une espèce indigène dénommée les Nave vit sur une planète recouverte d’une forêt luxuriante appelée Pandora[132]. Boris Strougatski a déclaré sur son site web ne pas apporter son soutien aux allégations visant Cameron[133]. Certaines critiques ont comparé Avatar aux films Les Aventures de Zak et Crysta dans la forêt tropicale de FernGully[134], Dune, Aida degli alberi[135] et Pocahontas : Une légende indienne[136]. La National Public Radio a comparé le film à un assemblage de « tropes », et un des commentateurs a déclaré qu’Avatar avait été fait en mixant un tas de scénarios de film dans un mixeur[137]. D’autres retrouvent des similarités avec les dessins de fantasy de Roger Dean qui représentent des formations rocheuses flottant dans les airs et des dragons[138],[139].

Le blog /Film de The Guardian propose une liste de citations concernant Avatar, prononcées par quatorze scénaristes et metteurs en scène de Hollywood. Frank Marshall, le producteur de Retour vers le futur et de la série des Indiana Jones dit : « Avatar est audacieux et formidable. C’est vraiment extraordinaire. ». Richard Kelly décrit le film comme « extraordinaire », John August comme appartenant à la « classe des maîtres ». Michael Moore déclare « allez voir Avatar, un film brillant de notre temps. Ne vous inquiétez pas si le cinéma n’est pas en 3D - la 2D est formidable et de toute façon tout est dans l’histoire ! ». La seule réaction négative de la liste est de Duncan Jones : « Il n’est pas dans mon top trois des films de Cameron… à quel point du film avez-vous un doute sur ce qui va se passer par la suite ? »[140].

Box-office

modifier

Première exploitation

modifier
Pays Box-office
Drapeau des États-Unis États-Unis 107 390 150 entrées[143],[144][réf. non conforme],[145]
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 31 434 224 entrées[146][réf. non conforme]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 17 284 124 entrées[147],[143]
Drapeau de la France France 14 677 888 entrées[148]
Drapeau de la Russie Russie 14 040 000 entrées[149]
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 13 624 328 entrées[150]
Drapeau du Japon Japon 12 370 000 entrées[151][réf. non conforme]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 11 299 204 entrées[152]
Drapeau de l'Australie Australie 9 683 756 entrées[146]
Drapeau de l'Espagne Espagne 9 534 745 entrées[147],[143]
Drapeau du Brésil Brésil 9 172 377 entrées[146]
Drapeau de l'Italie Italie 7 493 931 entrées[143]
Drapeau de la Pologne Pologne 3 765 197 entrées[143]
Drapeau de la Colombie Colombie 3 517 843 entrées[153]
Drapeau de l'Argentine Argentine 2 860 000 entrées[146]
Drapeau de la Turquie Turquie 2 482 991 entrées[154][réf. non conforme],[147],[143]
Drapeau du Québec Québec 1 790 704 entrées[155][réf. non conforme],[143]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 1 729 975 entrées[143]
Drapeau de la Belgique Belgique 1 637 410 entrées[156]
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1 544 286 entrées[146]
Drapeau de la Suède Suède 1 482 251 entrées[147],[143]
Drapeau de la Tchéquie République tchèque 1 342 315 entrées[143]
Drapeau du Portugal Portugal 1 206 162 entrées[143]
Drapeau de la Suisse Suisse 1 176 495 entrées[147],[157][réf. non conforme],[143]
Drapeau de l'Autriche Autriche 1 174 740 entrées[143]
Drapeau du Danemark Danemark 1 169 000 entrées[147],[158],[143]
Drapeau de la Hongrie Hongrie 1 160 604 entrées[146]
Drapeau de la Grèce Grèce 990 000 entrées[147],[159],[143]
Drapeau de la Roumanie Roumanie 881 718 entrées[147],[143]
Drapeau de la Norvège Norvège 788 337 entrées[16],[147],[160][réf. non conforme],[161][réf. non conforme],[143]
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 473 790 entrées[143]
Drapeau de la Finlande Finlande 418 683 entrées[162],[143]
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 352 586 entrées[143]
Drapeau de la Serbie Serbie 311 622 entrées[163]
Drapeau de la Croatie Croatie 300 712 entrées[164],[143]
Drapeau de la Slovénie Slovénie 253 171 entrées[165],[143]
Drapeau de la Lituanie Lituanie 226 091 entrées[143]
Drapeau de la Lettonie Lettonie 201 919 entrées[143]
Drapeau de l'Estonie Estonie 194 327 entrées[143]
 Europe 78 376 003 entrées
Monde Total non exhaustif 284 728 250 entrées
  • Classement :
Pays ou région Box-office Classement de tous les temps
Alt=Image de la Terre Mondial[166] 2 923 706 026 $ 1er
Alt=Image de la Terre Mondial ajusté après inflation[167] 3 020 000 000 $ 4e
Box-office Drapeau des États-Unis États-Unis - Drapeau du Canada Canada[166] 785 221 649 $ 4e
Box office International[166] 2 138 683 879 $ 1er
Box-office Drapeau de la France France[168],[169][réf. non conforme] 181 757 098 $ (15 340 969 entrées) 6e
Box-office Drapeau du Québec Québec[170] 20 073 396 CAD 1er
Box-office Drapeau de la Suisse Suisse[171] 15 743 017 $ (1 175 685 entrées) 2e
Box-office Drapeau de la République populaire de Chine Chine[172][réf. non conforme] 261 829 978 $ (38 317 199 entrées) 96e
Box-office Drapeau de l'Allemagne Allemagne[173] 166 483 602 $ (11 405 501 entrées) 14e
  • Avec un des plus gros budgets de l’histoire du cinéma (estimé à 387 millions de dollars américains, marketing compris), Avatar est parmi les films très attendus des cinéphiles du monde entier. Le film est diffusé dans plus de cent pays et le succès est au rendez-vous : après dix jours d’exploitation seulement, le budget est rentabilisé. Le , Avatar a détrôné Titanic comme plus gros succès du box-office mondial (hors inflation). Le , après 6 semaines à la tête du box-office, Avatar devient le premier film à atteindre la barre symbolique des 2 milliards USD de recettes. Le , au box-office international (hors États-Unis et Canada), Avatar a dépassé la barre des 2 milliards USD de recettes.
  • Le démarrage du film dans le monde récolte 241 millions de dollars en cinq jours, ce qui fait passer le film dans le palmarès des dix plus gros démarrages cinématographiques de tous les temps dans le monde, comprenant trois films sortis en 2009 dont Harry Potter et le Prince de sang-mêlé et Twilight, chapitre II : Tentation[174][réf. non conforme].
  • Avec des recettes historiques, estimées à 2,7 milliards de dollars américains dans le monde (après 20 semaines d’exploitation), le film obtient le titre du « plus gros succès cinématographique de tous les temps à travers le monde », devant Titanic (1,8 milliard) et Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi (1,1 milliard). Ce succès peut être relativisé par le fait que le prix d’une place pour une projection 3D est plus élevé.
  • Le , les recettes ajustées après inflation atteignent 2 898 501 047 USD, faisant du film le 5e plus gros succès mondial de tous les temps, en tenant compte de l’inflation, derrière Autant en emporte le vent, Blanche-Neige et les Sept Nains, Titanic et Bambi[175]. Ces chiffres restent cependant à relativiser ; le calcul de l’inflation se fait sur l’année de sortie du film, même si ces derniers ont subi de multiples ressorties, ce qui peut expliquer des scores improbables comme celui d’Autant en emporte le vent[réf. souhaitée].
  • Aux États-Unis le film atteint la 1re place du box-office américain de tous les temps en USD et la 14e place en prenant en compte l’inflation, avec en première position Autant en emporte le vent avec 1 606 254 800 USD suivi de Star Wars : épisode IV - Un nouvel espoir avec 1 416 050 800 USD[176].
  • En France, 320 934 billets sont vendus le jour de la sortie du film. En une semaine, 2,6 millions de français ont vu le film, ce qui constitue le seizième meilleur démarrage français de tous les temps.
  • Avec un total de 14,6 millions d’entrées, le film se classe premier meilleur film sorti durant l’année 2009 en France, devant L’Âge de glace 3 : le Temps des Dinosaures (7,8 millions d’entrées) et Harry Potter et le Prince de sang-mêlé (6 millions d’entrées).
  • Ce succès historique en France, estimé à 14,6 millions d’entrées après 19 semaines d’exploitation, offre au film la 7e place dans toute l’histoire du box-office français[177].
  • Au , et avec des recettes arrivant à 20 073 396 CAD après 18 semaines d’exploitation, Avatar occupe la première place de tous les temps au box-office québécois, devant Titanic, également réalisé par James Cameron.
  • Avec ses recettes historiques au Québec, Avatar est le seul long métrage de l’histoire du cinéma à avoir dépassé les 20 millions CAD au box-office québécois.
  • Le top 5 (représente les pays derrière les 760 millions USD des États-Unis)[172] :
    • Japon : 187 millions USD ;
    • Chine : 182 millions USD ;
    • France : 158 millions USD ;
    • Allemagne : 157 millions USD ;
    • Royaume-Uni : 150 millions USD (chiffre tenant compte des entrées en Irlande et Malte).

Ces 5 pays représentent 834 millions USD, soit environ 40 % des recettes à l’international (hors États-Unis), estimées à 2,027 milliards USD[178]. La France est donc 3e dans le box-office à l’international, c’est-à-dire 4e dans le box-office mondial, avec un poids de 8 % sur la recette mondiale.

Il n'est battu au box-office que par Avengers: Endgame des frères Russo, sorti en salles en . Il le dépasse à la mi-juillet[179].

Seconde exploitation

modifier

À l'occasion de la sortie mondiale du second opus, Avatar : La Voie de l'eau, Disney retire de sa plateforme en ligne le film le afin de préparer sa ré-exploitation en salle, et ce, dans le monde entier[180].

Le film retourne ainsi le dans les salles obscures françaises, 344, dans une version remasterisée en 4K UHD, aussi bien en 2D qu'en 3D, accompagnée de scène inédite du second volet en post-générique[181],[182]. Dans cette version, un nouvau traitement de l'image a été réalisé : l'HFR qui permet d'afficher 48 images par seconde (contre 24 en temps normal) permettant ainsi d'obtenir une meilleure fluidité dans les mouvements lorsque la caméra bouge rapidement par exemple[183]. En France, le film caracole en première place du box-office, aussi bien pour son premier jour (39 866 entrées) qu'au bout d'une semaine (335 359 entrées)[181],[184].

Distinctions

modifier

Source : Internet Movie Database[185] et Allociné[186]

Récompenses

modifier

Nominations

modifier
L'actrice Sigourney Weaver aux Oscars 2010, pour soutenir James Cameron, nommé à l'Oscar du meilleur réalisateur.

Ressortie

modifier

Le film ressort au cinéma le dans une « édition spéciale » comportant 9 minutes supplémentaires, dont les scènes suivantes[192] :

  • le premier vol à travers Pandora est plus long, avec l'hélicoptère volant au-delà du troupeau de sturmbeest. Grace informe Norm et Jake à ce sujet ;
  • l'équipe atteint l'école abandonnée. Il est révélé que Grace enseignait l'anglais aux enfants Na'vis jusqu'à ce qu'un incident grave survienne (impacts de balle autour, etc.) ;
  • la scène où Jake et Neytiri courent dans les bois de néons est légèrement plus longue ;
  • lorsque Jake rejoint le cercle, une petite fille Na'vi lui sourit curieusement, mais son père la corrige. Neytiri arrive alors et lui offre un fruit ;
  • Jake tente de demander à Neytiri son nom, mais elle semble agacée par cela ;
  • Jake, Grace et Norm se rendent de l'hélicoptère au laboratoire isolé. Il y a une explication sur les montagnes flottantes ;
  • la nuit, Jake et Neytiri courent à travers la forêt luminescente ;
  • après que Jake a touché le lizard fan, il s'envole dans un éclat radieux. Les autres s'envolent également, à la grande joie de Jake et Neytiri ;
  • lorsque Jake et les autres Na'vis atteignent le haut de la montagne, Neytiri vole devant eux sur son banshee, Seze ;
  • les Na'vis vont à la chasse aérienne au stuurmbeast. Jake en atteint un et s'exclame dans l'excitation. Neytiri s'exclame à son tour ;
  • les Na'vis détruisent les hell trucks de la compagnie minière ;
  • le lendemain matin, l'équipe de Wainfleet passe au crible les restes des hell trucks. Il s'avère que les Na'vis ont tué les soldats ainsi. Quaritch et Selfridge regardent la diffusion en direct ;
  • après avoir été touché, la chute de Tsu'tey du ciel est plus longue. Quelques plantes le ralentissent ;
  • la scène avec les titanosaures marteaux a été étendue ;
  • la lutte entre Neytiri sur un thanathor et Quaritch est légèrement plus longue ;
  • la mort de Tsu'Tey : il sait qu'il est en train de mourir et nomme Jake pour être son successeur. Il insiste pour que Jake le tue car c'est la coutume Na'vi, Jake doit le faire passer à Eywa en le tuant par ses propres mains. Neytiri se met à pleurer. Jake se conforme à contrecœur à son désir en le poignardant.

Diffusion à la télévision

modifier

En dépit de son éloignement dans le temps, le film rencontre un franc succès lors de ses diffusions à la télévision française. Le long-métrage est diffusé pour la première fois à la télévision française par TF1 le . Il rassembla 9,3 millions de téléspectateurs pour une part d'audience de 38,6 %, soit le 6e meilleur score de l'année[193].

Les rediffusions sont également des succès d'audiences : le , le film s'impose largement avec 6,4 millions de téléspectateurs, soit 30,40 % de PDA[194] et le , il se hisse largement en tête des audiences : 4,6 millions de téléspectateurs pour 26,60 % de PDA[195].

Analyse

modifier

Inspirations

modifier
Les aventures de John Carter d’Edgar Rice Burroughs ont été une des sources d’inspirations reconnues par Cameron. Ici la couverture de la première édition, 1917.

James Cameron a déclaré s’être inspiré de livres d’aventures se déroulant dans la jungle, tels que ceux écrits par Edgar Rice Burroughs et Henry Rider Haggard[5],[196]. Edgar Rice Burroughs est le créateur de Tarzan mais aussi de John Carter de la série cycle de Mars. Henry Rider Haggard quant à lui est le créateur d’Allan Quatermain, le héros des Mines du Roi Salomon, identifié comme l’un des modèles au personnage d’Indiana Jones dans Les Aventuriers de l'arche perdue de Steven Spielberg et George Lucas[197],[198],[199].

James Cameron dit lui-même qu’Avatar partage des sujets avec les films En liberté dans les champs du seigneur et La Forêt d'émeraude, qui montrent les heurts entre les cultures et les civilisations, et reconnaît le lien avec Danse avec les loups, où un soldat se fond dans la culture qu’il combattait préalablement[200].

Les montagnes flottantes de Pandora « Hallelujah Mountains » furent inspirées des montagnes chinoises Huang[201].

L’apparence des Na’vis, les personnages natifs du monde dépeint dans le film, a été inspirée d’un rêve que la mère de Cameron avait fait longtemps avant qu’il n’écrive Avatar. Elle avait rêvé d’une femme bleue de 12 pieds[N 5] de haut et James Cameron se disait : « C’est une image cool ! »[N 6]. C’est ainsi qu’en 1976 ou 1977, il mit dans son premier scénario une planète avec une population autochtone « sublime » à la peau bleue ayant une taille de 12 pieds, ce qui constituera plus tard la base du peuple Na’vi dans Avatar[202]. Concernant le choix du bleu pour la couleur de peau des Na’vis, Cameron dit : « J’aime simplement le bleu. C’est une bonne couleur… de plus, il y a un rapport avec les dieux hindous[203] ce qui me plait sur le plan conceptuel. »[204].

Pour créer les montagnes flottantes « Hallelujah », les décorateurs se sont inspirés de « nombreux types de montagnes, mais principalement des formations karstiques situées en Chine »[205]. D’après le chef décorateur Dylan Cole, les roches suspendues du film ont été directement inspirées des Huang Shan, également connus sous le nom de monts Huang, dans la province de l'Anhui, et de montagnes de Zhangjiajie de la province du Hunan, parmi d’autres à travers le monde[205]. Cameron déclara lors d’une conférence de presse à Pékin : « Tout ce que nous avons eu à faire est de simplement recréer la montagne Huangshan dans l’espace »[206][réf. incomplète]. Lorsqu’on lui demande si l’idée des montagnes flottantes ne proviendrait pas de la couverture d’un album du groupe de rock Yes[207], il répond en riant « Cela aurait pu… au temps où je fumais du cannabis. »[204].

Les montagnes flottantes de Pandora à Pandora: The World of Avatar.

Afin de créer l’intérieur de la colonie minière humaine sur Pandora, les designers ont visité la plateforme de forage Noble Clyde Boudreaux[208] située dans le golfe du Mexique durant le mois de . Ils ont photographié, mesuré et filmé chaque détail de la foreuse, qui fut ensuite reproduite en image de synthèse durant la post-production[209].

Bathocyroe fosteri, cténophore commun dans les eaux profondes, capable d’émettre de la lumière par bioluminescence.

De nombreuses créatures imaginaires de Pandora ont été inspirées des créatures sous-marines que Cameron a pu observer lors de ses plongées, notamment lors du tournage de son documentaire Aliens of the Deep en 2005[210],[211]. Ainsi les plantes Helicoradian, qui se rétractent en un clin d’œil au moindre contact, sont inspirées de Spirobranchus giganteus, une espèce de ver tubicole commun dans les mers du monde entier[212]. Et l’idée d’un monde bioluminescent, où les organismes vivants produisent et émettent de la lumière vient également de ce que Cameron a pu observer dans les océans[213]. Un des morceaux de la bande originale est d’ailleurs dénommé The Bioluminescence of the Night[214].

Pour l’histoire d’amour entre les personnages Jake et Neytiri, Cameron a appliqué un thème de l’amour impossible à la manière de Shakespeare[N 7] et reconnait sa ressemblance avec le couple Jack et Rose de Titanic. Dans les deux couples, on retrouve les origines radicalement différentes des deux personnages qui sont obligés de choisir entre les deux communautés. « Ils tombent amoureux l’un de l’autre, mais ils doivent combattre côte-à-côte, et il y a ce genre de nécessité à laisser partir l’autre personne afin de pouvoir faire ce que vous devez faire, ce qui est assez intéressant »[N 8],[215]. Bien que Cameron jugeât bon de ne pas faire tomber amoureux Jake et Neytiri immédiatement, Worthington et Saldaña, les acteurs, désapprouvèrent. Cameron déclara que Worthington et Saldaña « avaient une grande alchimie » pendant le tournage[215].

James Cameron déclare avoir « voulu renvoyer à la situation que vivent actuellement certaines tribus amazoniennes », notamment celles du chef Raoni, qu'il défend depuis plusieurs années, et dénonce les dégâts causés à la forêt vierge par l'expansion des activités minières, forestières et agricoles. La maison des Na'vis est un arbre gigantesque connecté à l'ensemble des êtres vivants, et qui est déraciné par les hommes. Cette métaphore symbolise pour Cameron la destruction de la nature par les hommes « pour des raisons bassement économiques ». L'autre métaphore forte souhaitée par le réalisateur est l'injection de chlorophylle dans les veines du personnage incarné par Sigourney Weaver pour tenter de le sauver[216].

Références supposées

modifier

D’après certains professionnels et critiques de cinéma, les références ci-dessous sont de plausibles sources d’inspiration, mais elles n’ont pas été reconnues ou confirmées comme telles par Cameron.

La princesse amérindienne Pocahontas sauvant la vie du capitaine anglais John Smith, scène pouvant être comparée à celles où Neytiri sauve la vie de Jake.

Le magazine Première cite, entre autres, les bandes dessinées Aquablue, Sillage et Valérian et Laureline. Aquablue présente un scénario similaire sur le plan de l'anticolonialisme et des idées écologistes, le tout dans un contexte futuriste de colonisation de l’espace : les « corps expéditionnaires de la Légion » protégeant la Texec d’Aquablue ressemblent au consortium Resources Development Administration (RDA) d’Avatar, l’exosquelette motorisé lourd utilisé par les soldats des deux univers également. Les Na’vis présentent des similitudes morphologiques et anthropomorphiques, dont une peau bleue, avec le peuple autochtone d’Aquablue. Sillage a une thématique similaire ainsi que le nom de l’héroïne, Nävis, homophone des indigènes pandoriens. Le premier tome de Sillage met en scène la destruction d’un arbre géant sous lequel vivait Nävis.

L'Express met en avant la ressemblance entre l’histoire d’Avatar et celle de Pocahontas, la princesse powhatan tombant amoureuse d’un envahisseur qui après avoir découvert sa culture se range au côté des autochtones contre le despotisme des colons, thème repris dans le film Danse avec les loups[217]. Première cite également les films Danse avec les loups, Star Wars, La Flèche brisée, James Cameron ayant admis être « très influencé par les westerns classiques ». Le magazine cite également comme références plausibles les réalisateurs Terrence Malick (La Ligne rouge et Le Nouveau Monde) et Hayao Miyazaki (Nausicaä de la Vallée du Vent, Le Château dans le ciel, Princesse Mononoké et Mon voisin Totoro)[218].

Thèmes

modifier
James Cameron a reconnu qu’Avatar critique implicitement la guerre en Irak.

Le thème d’Avatar est bien américain : il rappelle la lutte entre les colons européens arrivés en Amérique et les peuples indiens[219]. Les premiers s’emploient grâce à leurs armes et pour la même raison à déposséder de leurs terres les seconds, un ensemble de peuples très proches de la nature et à la spiritualité comparable. Pour James Cameron, Avatar est avant tout un voyage d’aventure, d’action et de découverte de soi dans un contexte de biodiversité et d’impérialisme[202] : « Impérialisme dans le sens où l’histoire humaine a toujours fonctionné, c’est-à-dire que le peuple avec le plus de puissance militaire ou technologique a tendance à supplanter ou détruire les peuples qui sont plus faibles, généralement pour leurs ressources. » James Cameron le compare même avec l’époque présente où l’augmentation de la population et le manque de ressources, dont le pétrole, feront que « nous nous battrons de plus en plus pour de moins en moins »[202].

Avatar possède de vives scènes de combat. Mais c’est également un film sur la paix. James Cameron déclare ainsi : « Je crois que la paix peut être atteinte grâce à une puissance de feu supérieure mais, d’un autre côté, je déteste l’abus de pouvoir et l’impérialisme rampant déguisé en patriotisme. Vous ne pouvez pas soulever certains sujets sans être qualifié d’antipatriote, mais je pense que c’est très patriotique de remettre en question un système qui a besoin de limite, autrement il devient Rome »[220]. Au festival Comic-Con de 2009, Cameron explique aux participants son souhait de réaliser un film « qui intègre une dose d’action, une dose d’aventure, etc. »[N 9] et sa volonté de lui donner un sens moral : « qu’on y prenne du plaisir, mais qu’en même temps cela fasse réfléchir le public sur sa manière d’interagir avec la nature et avec ses semblables »[N 10],[221]. Il ajoute que « les Na’vis représentent en quelque sorte une version supérieure de nous-mêmes, ou une version ambitieuse, ce que nous aimerions penser que nous sommes »[N 11] et Cameron dit que, même s’il y a de bons humains dans le film, les humains « représentent ce que nous savons être les parties de nous-mêmes qui détruisent notre monde et nous condamnent peut-être à un avenir sombre »[221],[N 12].

Pour James Cameron, une des idées principales du film est qu’il « nous interroge sur le fait que tout est lié, les êtres humains les uns aux autres et chacun de nous à la Terre » (photographie d’un danseur Maori).

Cameron a reconnu qu’Avatar critique implicitement la guerre d'Irak par les États-Unis et la nature impersonnelle de la guerre en général[222]. En référence à l’utilisation du terme de « choc et effroi » dans le film, qui est une doctrine militaire américaine, Cameron a déclaré : « Nous savons ce que c’est que de lancer des missiles. Nous ne savons pas à quoi cela ressemble d’en recevoir sur notre sol à domicile, pas en Amérique. »[N 13]. Dans une interview suivante cependant, Cameron dit que « le film n’est absolument pas antiaméricain »[223] et, dans une autre, que « cela peut être une histoire de lutte contre un pouvoir cruel aussi classique que Star Wars. […] Vous pouvez l’interpréter de beaucoup, beaucoup, de manières différentes. Les méchants peuvent être l’Amérique dans ce film, ou les bons. Cela dépend de votre perspective[202]. »

Une scène dans le film dépeint la violente destruction de l’arbre-foyer des Na’vis, qui s’écroule en flammes après une attaque de missiles, recouvrant le paysage de cendres. Quand on lui parle de la ressemblance visuelle de cette scène avec les évènements du sur le World Trade Center, Cameron dit avoir été surpris de cette troublante ressemblance[222].

Dans une interview du Times magazine, Cameron a abordé le sujet de la signification du titre du film en répondant à la question « Qu’est-ce qu’un avatar, au juste ? ». Il répondit ainsi : « C’est une incarnation d’un des dieux indiens prenant une forme charnelle. Dans ce film, cela signifie que la technologie de l’homme à l’avenir sera capable d’insuffler l’intelligence d’un humain dans un corps situé à distance, un corps biologique. »[N 14],[224].

En , des militants pro-palestiniens protestent contre la barrière de séparation israélienne dans le village de Bil'in, déguisés en Na’vis, et sont dispersés par les militaires à l’aide de gaz lacrymogène[225]. Pour Henry Jenkins, professeur de communication, journalisme et art cinématographique à l’université de Californie du Sud, l’utilisation de cet « activisme Avatar » par les Palestiniens et d’autres groupes dans le monde montre que le film, devenu iconique, est utilisé par certaines communautés pour se défendre contre leur personnification du complexe militaro-industriel maléfique d’Avatar, que ce soit l’armée israélienne, le gouvernement chinois ou les compagnies forestières d’Amazonie. Selon lui, les critiques conservateurs américains, lesquels avaient peur que le film propage de l’antiaméricanisme, étant donné son fort message politique, ou ceux de gauche, lesquels craignaient qu’il soit trop centré sur l’homme blanc, se sont trompés : les manifestants se servent de la peau bleue des Na’vis pour lutter contre ce qui leur semble injuste et diffuser leur message[226].

Exploitation

modifier

Éditions en vidéo

modifier
Ventes durée DVD Blu-ray Total
Drapeau de la France France[227] 25 sem 1 372 305 426 513 1 798 818
Drapeau des États-Unis États-Unis[228] 5 jours 4 000 000 2 700 000 6 700 000
Monde Monde[229] sem 13 500 000 6 800 000 20 300 000

Les éditions en DVD et Blu-ray d’Avatar sont sorties en France le . Le DVD du film Avatar bat tous les records français, il s’est écoulé à 500 000 exemplaires le jour de sa sortie dont 100 000 Blu-ray[230]. Ces éditions DVD et Blu-Ray ne comportent cependant aucun bonus, ni de commentaires du réalisateur, et ne proposent que la version cinéma du film. Le producteur Jon Landau a déclaré que la qualité de l'image compte bien plus que n'importe quel bonus[231].

Avatar ressort en DVD et Blu-Ray en dans une édition collector extended. Elle contient la version longue définitive du film soit 15 minutes supplémentaires par rapport à la première version cinéma et 6 minutes de plus par rapport à l'édition spéciale (de la ressortie au cinéma). On y trouve les ajouts suivants[232][réf. non conforme] :

  • le plus gros ajout est l'ouverture alternative où Jake décrit la vie sur Terre. Dans un bar, il provoque un combat contre un homme qui frappait sa petite amie. Cependant, il est jeté dehors par le portier dans une ruelle. Deux hommes s'approchent alors de lui pour lui parler de son frère jumeau Tommy et de la proposition de prendre sa place. Il y a ensuite un gros plan du visage de Tommy lorsqu'il est incinéré, qui se transforme en Jake à bord du vaisseau spatial, soulignant ainsi qu'ils sont jumeaux ;
  • avant de s'envoler pour Pandora, une réplique supplémentaire du pilote a été ajoutée ;
  • deux ajouts portent davantage sur la scène de l'école abandonnée dans l'édition spéciale :
    • lorsque Grace examine une photo de Neytiri, elle se souvient du temps qu'elle a passé avec Neytiri et sa sœur jumelle Sylwanin. Elle révèle sa mort, de toute évidence tuée par les mercenaires,
    • beaucoup plus tard, Jack trouve une photo de Grace en train d'enseigner à des Na'vis à l'école, deux d'entre eux étant la jeune Neytiri et sa sœur jumelle Sylwanin. Grace lui révèle alors comment Sylwanin a été tuée et l'école a été fermée ;
  • pendant que les marines préparent des mesures de rétorsion, il y a une extension de la scène qui révèle que les marines voulaient et avaient planifié une guerre contre les Na'vis. La petite séquence qui se passe dans la version cinéma après a été retirée.

Enfin, une édition Blu-ray 3D est sortie en proposant la version cinéma du film.

Produits dérivés

modifier

Jeu vidéo

modifier

Le jeu vidéo James Cameron's Avatar: The Game développé par Ubisoft est sorti quelques semaines avant le film, il ne reprend pas la trame du film mais seulement son univers et l’utilisation de la 3D[233].

Le réalisateur et les développeurs du jeu vidéo ont collaboré étroitement, et Cameron décida d’inclure certains des véhicules et des créatures développés par l’équipe d’Ubisoft[234]. James Cameron’s Avatar: The Game est sorti le pour la plupart des consoles de jeu vidéo (PlayStation 3, Xbox 360, Wii, Nintendo DS, iPhone) et pour Microsoft Windows, et le pour la PlayStation Portable[235].

Avatar: A Confidential Report on the Biological and Social History of Pandora, un livre guide de 224 pages sur la planète Pandora, édité par Harper Entertainment et sorti le soit quelques semaines avant la sortie du film[236]. Il propose une compilation de données faite par les humains sur Pandora et les formes de vie qui s’y trouvent. Il a été écrit par Maria Wilhelm et Dirk Mathison. HarperFestival a également édité James Cameron’s Avatar: The Reusable Scrapbook, un livre pour enfants de 48 pages écrit par Wilhelm[237].

The Art of Avatar: James Cameron’s Epic Adventure est sorti le , édité par Abrams Books[238], il présente certaines créations artistiques du film comme des croquis, des illustrations de Lisa Fitzpatrick et des photographies faites sur le plateau de tournage. Le producteur Jon Landau a écrit les avant-propos, Cameron l’épilogue et le réalisateur Peter Jackson la préface.

Lors d’une interview en 2009 Cameron avait annoncé qu’il comptait écrire un roman sur le monde d’Avatar une fois le film sorti[210]. En , le producteur Jon Landau annonce que Cameron travaille sur un livre sous forme de préquelle qui permettra de développer certaines informations inexploitées du film, afin d’aller plus en profondeur et de donner une fondation à Pandora[239]. En cas de succès, il n’exclut pas la parution de séries littéraires reprenant l’univers de Pandora, comme ce que George Lucas avait fait avec Star Wars[240].

Figurine et timbre

modifier

Mattel annonce en une collection de figurines Avatar[241],[242]. Chaque figurine sera livrée avec un tag internet 3D, dénommé i-TAG, que l’acheteur pourra scanner en utilisant une webcam, et qui permettra d’accéder à une page en ligne unique, spécifique à chaque figurine[241].

Une série de figurines représentant chacun des six personnages principaux du film est aussi distribuée dans les Happy Meals de McDonald's en Argentine, Brésil, Canada, Chine, Colombie, États-Unis et Venezuela[243].

En France à l’occasion de la sortie du film, La Poste a édité un timbre collector inédit, à effet métallique brillant, en version limitée à 20 000 exemplaires. La planche de 10 timbres était vendue au prix de 9,90 euros dès le , en exclusivité sur la boutique web du timbre. Elle comprend 10 timbres autocollants à validité permanente représentant les visages de Jake et Neytiri, et une grande vignette reprenant le visuel[244].

Parc à thème

modifier

À l'automne 2011, le parc Disney's Animal Kingdom de Walt Disney World Resort annonce la construction d'une section thématique avec des attractions sur le thème du film. Disney Parks annonce cette information sur son blog officiel[245].

La construction du site débute le et l'ouverture a lieu le [246].

Le budget prévisionnel, initialement fixé à 400 millions dépasse finalement 500 millions de dollars[247].

James Cameron avait prévenu dès le départ qu’il avait assez d’idées pour trois films sur l’univers d’Avatar. Les acteurs ont ainsi signé un contrat pour une trilogie, Avatar n’étant que le premier[248],[249]. La mise en chantier d’une première suite dépendait des résultats au box-office du premier opus, mais ses recettes phénoménales font déjà de Na’vi une évidence (titre provisoire évoqué par Cameron lui-même)[249]. James Cameron lance l’idée d’une aventure prenant place dans les océans de la planète Pandora, pour lesquels il a déjà beaucoup de créatures en réserve. Il pense pouvoir en faire un film meilleur et plus impressionnant que le premier, et est certain de bénéficier des technologies nécessaires pour conter les péripéties de Jake Sully en milieu aquatique (deux ou trois séquences du premier volet peuvent, selon lui, donner un aperçu de ce que pourrait être le rendu d’une suite)[250].

Cette suite n'a cependant pas été le premier projet du réalisateur, puisqu'il a filmé en sa plongée au plus profond de l'Océan, dans la fosse des Mariannes[251] après s'être occupé de la transformation en version 3D de son film de 1997, Titanic[249]. Conséquence, le projet a pris du retard. La première des deux suites était prévue pour Noël 2014, mais il apparait, selon le producteur John Landau, qu'elle ne sera pas sur les écrans avant 2015[249]. Par ailleurs, le réalisateur canadien travaille également sur d'autres projets, comme la mise en scène de The Dive, dont le scénario est inspiré de l’histoire d’Audrey Mestre. Il souhaite aussi diriger une adaptation du manga Gunnm, qui serait nommé Battle Angel, et ce avec le même procédé que celui employé pour Avatar[252]. Le , Raleigh Studios annonce avoir signé un contrat de 5 ans avec Lightstorm Entertainment, studio de James Cameron pour utiliser 115 000 pieds carrés (10 684 m2) des Manhattan Beach Studios et y tourner les deux suites d’Avatar[253].

En , les studios Fox annoncent la préparation de trois suites à Avatar, qui doivent sortir respectivement en , 2017 et 2018. Les trois suites doivent être tournées simultanément à partir d'[254],[255] en Nouvelle-Zélande[256].

Le , James Cameron annonce que la sortie de la première suite, Avatar : La Voie de l'eau, ne sortira finalement qu'en fin d'année 2017 soit 8 ans après le premier film. Ceci décalant d'une année les sorties des films Avatar 3 et Avatar 4 respectivement en 2018 et 2019[257].

Un an après cette annonce, le , 20th Century Fox décale la sortie d’Avatar : La Voie de l'eau, en 2018, citant des retards dans la production des suites ainsi que la concurrence frontale avec Star Wars VIII[258].

Le , James Cameron confirme la sortie d’Avatar : La Voie de l'eau en fin d'année 2018, ainsi que les sorties de Avatar 3 en 2020, Avatar 4 en 2022 et Avatar 5 en 2023[259].

En , James Cameron annonce de nouveau le report de ses suites, ainsi la sortie d’Avatar : La Voie de l'eau est prévue pour le , Avatar 3 en 2021, Avatar 4 en 2024 et Avatar 5 en 2025[260].

Le tournage de la première suite débute en Nouvelle-Zélande le [261].

En , Disney, qui a racheté le studio 20th Century Fox, annonce de nouveau le report des suites ; ainsi la sortie d’Avatar : La Voie de l'eau est prévue pour le , Avatar 3 en 2023, Avatar 4 en 2025 et Avatar 5 en 2027[262].

En , Disney annonce le report des prochaines suites d'Avatar à la suite des répercussions du Covid-19 sur l'industrie du cinéma aux États-Unis : les suites sont décalées d'une année supplémentaire. Avatar 2 sortira désormais le , Avatar 3 le , Avatar 4 le et Avatar 5 le [263].

Notes et références

modifier
  1. a b c d et e En fait, la lune.
  2. Classification États-Unis : « Classé PG-13 pour des séquences de combat épiques intenses et de la guerre, de la sensualité, du langage et du tabagisme. »
  3. Citation originale : « in no uncertain terms that they were passing on this film ».
  4. Voir aussi le paragraphe sur les Thèmes d’Avatar.
  5. 3,66 mètres.
  6. Citation originale : « That’s kind of a cool image ».
  7. appelé Star-crossed en anglais.
  8. Citation originale : « They both fall in love with each other, but they need to fight side-by-side » et « and so there’s that kind of requirement to let the other person go in order to do what you need to do, which is kind of interesting. ».
  9. Citation originale : « something that has this spoonful of sugar of all the action and the adventure and all that ».
  10. Citation originale : « that maybe in the enjoying of it makes you think a little bit about the way you interact with nature and your fellow man. »
  11. Citation originale : « the Na’vi represent something that is our higher selves, or our aspirational selves, what we would like to think we are ».
  12. Citation originale : « represent what we know to be the parts of ourselves that are trashing our world and maybe condemning ourselves to a grim future ».
  13. Citation originale : « We know what it feels like to launch the missiles. We don’t know what it feels like for them to land on our home soil, not in America. ».
  14. Citation originale de James Cameron : « It’s an incarnation of one of the Hindu gods taking a flesh form. In this film what that means is that the human technology in the future is capable of injecting a human’s intelligence into a remotely located body, a biological body. »

Références

modifier
  1. French, Philip, « Avatar was the year's real milestone, never mind the results », The Observer, UK,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  2. Rich Johnston, « Review: AVATAR – The Most Expensive American Film Ever … And Possibly The Most Anti-American One Too », Bleeding Cool,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. AFI CATALOG, « Avatar (2009) », AFI CATALOG, UK,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Avatar (2009) - Trivia », sur Internet Movie Database (consulté le ).
  5. a b c d et e (en) Jeff Jensen, « Great Expectations », Entertainment Weekly, Time Warner, (consulté le ).
  6. a b et c (en) « Titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  7. a et b (en) Joshua Davis, « James Cameron’s New 3-D Epic Could Change Film Forever », Wired, (consulté le ).
  8. (en) « Crafting an Alien Language, Hollywood-Style: Professor’s Work to Hit the Big Screen in Upcoming Blockbuster Avatar », USC Marshall, University of Southern California Marshall School of Business (consulté le ).
  9. a et b (en) « Avatar Language », Nine to Noon, .
  10. (en) Box Office Mojo.
  11. (en) The RDA (Resources Developpement Administration).
  12. Dans la version longue, Grace explique à Jake que l'école a fermé à la suite de l'exécution d'une de ses meilleures élèves et sœur de Neytiri par des militaires de Quaritch après que celle-ci s'en est pris aux engins de chantiers, et Grace, devant rester neutre en tant que scientifique, ne l'avait pas protégée.
  13. Dans la version longue, les guerriers Omaticayas s'en prennent au bulldozer destructeur et tuent tout le monde autour. Parker et Quaritch, constatant l'attaque, décident de prendre une décision punitive.
  14. Dans la version longue, Tsu-tey, mourant, est exécuté à sa demande par Jake après la bataille pour que ce dernier puisse prendre sa place de chef.
  15. « Avatar - Casting du film », sur Allociné (consulté le ).
  16. a et b (en) « The Numbers - Movie Budgets, Most Expensive Movies, Most Profitable Movies, Biggest Money-Losing Movies », sur The Numbers (en) (consulté le ).
  17. (en) « Budget du film Avatar », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
  18. « Budget du film Avatar », sur JP box-office.com (consulté le ).
  19. « « Avatar - Dates de sortie » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  20. « Première mondiale du film Avatar à l'Odéon Cinema, Leicester Square, Londres, Royaume-Uni le 10 décembre 2009 », sur alamyimages.fr (consulté le ).
  21. « « Avatar - Dates de sortie » » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
  22. a et b « Avatar », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  23. « Avatar », sur cineman.ch (consulté le ).
  24. a et b « Avatar », sur cinoche.com (consulté le ).
  25. « Visa et Classification - Fiche œuvre Avatar », sur CNC (consulté le ).
  26. « Guide Parental belge », sur kinepolis.be (consulté le ).
  27. « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
  28. Version Française « Fiche du doublage français du film » sur AlloDoublage, (consulté le ).
  29. (en) « Revolution 09: Avatar », Total Film magazine, London UK, Future Publishing Ltd,‎ numéro de janvier 2010 (pub. dec 2009), cover story, p. 74 « This 80-page scriptment was about a paralysed man who can control an alien body with his mind. It flowed out of him, wrote itself in just two weeks. »
  30. (en) A 166-page early draft of the script is discussed atTyler Josh, « Script Review: James Cameron’s Avatar », sur CinemaBlend.com, Cinema Blend LLC, (consulté le ).
  31. a et b (en) Judy Hevrdejs et Mike Conklin (). Channel 2 has Monday morning team in place. Chicago Tribune.
  32. Randy McMullen et Joe Garofoli, People, Contra Costa Times (en), .
  33. (en) « Titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  34. a b c d et e (en) R Grover, T. Lowry et M. White, « King of the World (Again) », BusinessWeek, Bloomberg, (consulté le ), p. 1–4.
  35. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  36. (en) Degen Pener, « He’ll Be Back », Entertainment Weekly, (consulté le ).
  37. (en) Harry Knowles, « Harry talks to James Cameron, Cracks PROJECT 880, the BATTLE ANGEL trilogy & Cameron’s live shoot on Mars!!! », Ain’t It Cool News, (consulté le ).
  38. a et b (en) John Horn, « Director Cameron to shoot again », Los Angeles Times, .
  39. (en) Mike Sampson, « Cameron’s Project 880 is … », JoBlo.com, (consulté le ).
  40. Mélody Enguix (Agence Science-Presse), « Na’vi, la langue d’Avatar », l’Express, semaine du au .
  41. (en) Lori Kozlowski, « ‘Avatar’ team brought in UC Riverside professor to dig in the dirt of Pandora », Los Angeles Times, (consulté le ).
  42. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  43. (en) Lynn Smith, « Special-Effects Giant Signs on for ‘Avatar’ », Los Angeles Times, (consulté le ).
  44. (en) Jody Duncan (préf. James Cameron), The Winston Effect, Titan Books (en), , 336 p. (ISBN 978-1-84576-150-9).
  45. (en) « Avatar Started As A Four-Month, Late-Night Jam Session At James Cameron’s House », sur io9.com, .
  46. (en) Anne Thompson, « How James Cameron’s Innovative New 3D Tech Created Avatar », www.popularmechanics.com, .
  47. a et b (en) James Rampton, « James Cameron: King of all he surveys », The Independent, (consulté le ).
  48. (en) 20th Century Fox, « Cameron’s Avatar Starts Filming in April », ComingSoon.net, (consulté le ).
  49. (en) Sharon Waxman, « ‘Titanic’ Director Joins Fox on $200 Million Film », The New York Times, .
  50. (en) Anne Thompson, « How James Cameron’s Innovative New 3D Tech Created Avatar », Popular Mechanics, (consulté le ).
  51. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  52. (en) Anne Thompson, « Cameron sets live-action, CG epic for 2009 », The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  53. a et b (en) Josh Quittner (en), « 3-D: The Future of Movies », Time, (consulté le ).
  54. a et b (en)  ‘Avatar’ Creating the World of Pandora [Online web-based video], James Cameron and production team (), http://video.yahoo.com/watch/6813289/17711648 : Yahoo.com.
  55. (en) « James Cameron’s Jungle Expedition For ‘Avatar’ Stars », Starpulse.com, (consulté le ).
  56. a et b Julien Dupuy, « Les (vraies) révolutions d’Avatar : partie 2 - La mise en scène en temps réel », www.excessif.com, .
  57. (en) Henry Fitzherbert, « AVATAR: DIRECTOR JAMES CAMERON’S CROWNING GLORY », Daily Express, .
  58. (en) Aldric Chang, « Reading Between the Lines: First Image of James Cameron’s Avatar », media-freaks.com, .
  59. (en) Jonathan Crocker, « James Cameron: Avatar », jonathancrocker.com, .
  60. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  61. (en) Sharon Waxman, « Computers Join Actors in Hybrids On Screen », The New York Times, (consulté le ).
  62. (en) ‘Avatar’ Oscars could make Weta household name, sur CNet.com.
  63. (en) Aili McConnon, « James Cameron on the Cutting Edge », BusinessWeek, (consulté le ).
  64. (en) Amy Kaufman, « Jackson, Cameron Saddened by State of Film Industry (Video) », sur thewrap.com, (consulté le ).
  65. (en) « James Cameron Mixes It Up With Avatar »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  66. (en) Larry Gelten, « 2nd look: ‘Avatar’ », NY Post, (consulté le ).
  67. (en) Philip Wakefield, « Close encounters of the 3D kind », The Listener, (consulté le ).
  68. (en) Jim Ericson, « Processing AVATAR », SourceMedia (en), Information Management magazine, (consulté le ).
  69. (en) Tim Masters, « Will Avatar crown James Cameron ‘King of the Universe’? », BBC News, (consulté le ).
  70. (en) « The Data-Crunching Powerhouse Behind ‘Avatar’ », sur datacenterknowledge.com, (consulté le ).
  71. (en) Daniel Terdiman, « ILM steps in to help finish ‘Avatar’ visual effects », CNet, .
  72. (en) « Joe Letteri », IMDB.com (consulté le ).
  73. (en) « Avatar (James Horner) - Filmtrack : modern soundtrack review », sur filmtracks.com, (consulté le ).
  74. La B.O. d’Avatar : 9 mois de travail intensif, sur Écranlarge.com, publié le .
  75. (en) « Avatar [Music from the Motion Picture] », sur allmusic.com (consulté le ).
  76. (en) Jordan Raup, « First Official Photo For James Cameron’s ‘Avatar’ », Filmstage.com, (consulté le ).
  77. (en) « New Empire Avatar Cover! », Empireonline.com (consulté le ).
  78. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  79. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  80. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  81. (en) « Official ‘Avatar Day’ Press Release », SciFiScoop.com, (consulté le ).
  82. a et b (en) Clark Cindy, « ‘Avatar’ preview dazzles audiences », Usatoday.Com, (consulté le ).
  83. « AVATAR Movie Teaser is the Most Viewed Trailer Ever on Apple.com », GeekTyrant (consulté le ).
  84. a b et c Gregg Kilday, « A chip off the ol’ iceberg? ‘Avatar’ run-up recalls another Cameron-captained ship », The Hollywood Reporter, (consulté le ), p. 6.
  85. (en) Michael Bodey, « Titanic director James Cameron grabs film’s holy grail in new film Avatar | The Australian », Theaustralian.news.com.au, (consulté le ).
  86. (en) « CTV News | Stars gear up for a risky season in Hollywood », Ctv.ca, (consulté le ).
  87. Avatar - Official Trailer (HD).
  88. (en) Emily Rome, « Trailer music: The sounds that marketed Spock, Spidey and more », sur latimesblogs.latimes.com, (consulté le ).
  89. par SpoutBlog, « 10 Movies Avatar Unfortunately Resembles », sur spout.com, .
  90. Olivier Delcroix et Jean-Luc Wachthausen, « James Cameron : « Je suis un pionnier » », lefigaro.fr, .
  91. (en) Pham Thu Nga et Trong Kha, « Through a glass starkly », Thanh Nien News (en), (consulté le ).
  92. (en) « FOX To Inundate Sunday Sports With ‘Avatar’ », Screen Rant, (consulté le ).
  93. (en) « AVATAR Trailer Gets World`s Largest Live Trailer Viewing on November 1 », Reuters (consulté le ).
  94. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  95. (en) user, « FOX on Demand », Fox.com (consulté le ).
  96. (en) « Avatar International Release Dates », foxinternational.com (consulté le ).
  97. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  98. (en) ‘Avatar’ Oscars could make Weta household name sur news.cnet.com.
  99. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  100. (en) « James Cameron Q & A Podcast from Aliens / The Abyss Event! », MarketSaw, (consulté le ).
  101. (en) Technical specifications for Avatar, imdb.com.
  102. (en) Scott Gwin, « Cinema Blend: Over 350 Avatar Screenings Already Sold Out », sur cinemablend.com, .
  103. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  104. (en) « Avatar is king of the world with $165.2m overseas launch », sur screendaily.com, .
  105. (en) « James Cameron’s Avatar Posts Record Opening Weekend Box Office Results in IMAX(R) Theatres », sur money.cnn.com, (consulté le ).
  106. (en) « ScreenCrave: Avatar Breaks IMAX’s Wide Release Record », sur blog.bigmoviezone.com, .
  107. (en) Han Sunhee, « ‘Avatar’ goes 4D in Korea », sur variety.com, (consulté le ).
  108. a et b (en) « Avatar », Rotten Tomatoes, Flixster (consulté le ).
  109. (en) « Rotten Tomatoes FAQ: What is Cream of the Crop », Rotten Tomatoes (consulté le ).
  110. (en) « Avatar Reviews: Top Critics », Rotten Tomatoes, Flixster (consulté le ).
  111. (en) « Avatar (2009): Reviews », Metacritic, CNET Networks, Inc (consulté le ).
  112. (en) Neil Miller, « Avatar Opens to Big Returns, But Staying Power is the Key », CraveOnline (en) "FilmSchoolRejects.com", (consulté le ).
  113. Roger Ebert, « Avatar », RogerEbert.com, Chicago Sun-Times, (consulté le ).
  114. « Avatar Review »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  115. Kirk Honeycutt, « Avatar- Film Review », The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  116. Travers Peter, « Avatar review », Rolling Stone, (consulté le ).
  117. (en) Richard Corliss, « Corliss Appraises Avatar: A World of Wonder », Time, (consulté le ).
  118. (en) Kenneth Turan, « Review: ‘Avatar’ », Los Angeles Times, Tribune Company, (consulté le ).
  119. (en) James Berardinelli, « Avatar review », ReelViews.net, (consulté le ).
  120. « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  121. (en)Huffington Post, Evo Morales Praises Avatar, publié le .
  122. (en) Russell D. Moore, « Avatar: Rambo in Reverse », The Christian Post (en), .
  123. (en) Adam Cohen, « Next-Generation 3-D Medium of ‘Avatar’ Underscores Its Message », sur nytimes.com, (consulté le ).
  124. (en) Ross Douthat, « Heaven and Nature », New York Times, (consulté le ).
  125. (en) Saritha Prabhu, « Movie storyline echoes historical record », The Tennessean, (consulté le ).
  126. (en) Annalee Newitz, « When Will White People Stop Making Movies Like "Avatar" », io9, (consulté le ).
  127. (en) Michael Phillips, « Why is ‘Avatar’ a film of ‘Titanic’ proportions? », Chicago Tribune, (consulté le ).
  128. Ty Burr, « Avatar », The Boston Globe, NY Times Co, (consulté le ).
  129. (en) Davis, Lauren () Did James Cameron Rip Off Poul Anderson’s Novella?, io9.
  130. (en) Gary Westfahl, « All Energy Is Borrowed: A Review of Avatar », Locus Publications, LocusMag.com, (consulté le ).
  131. (en) "Is Avatar a piece of plagiarism?", The Week, .
  132. (en) Luke Harding, « James Cameron rejects claims Avatar epic borrows from Russians’ sci-fi novels », The Guardian, Guardian News and Media, (consulté le ).
  133. (en) Inna Tuchinskaya, « Communists Say Avatar Director ‘Robbed’ Soviet Science Fiction », WorldMeets.US, (consulté le ).
  134. (en) « Avatar »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  135. (it) « Avatar copia Aida? Ecco le analogie tra i due film - Focus.it », sur Focus.it (en) (consulté le ).
  136. (en) Bill, « Movie News: Avatar to Follow a Pocahontas Narrative », Reelzchannel.com, (consulté le ).
  137. (en) Zoe Chace Neda Ulaby, « ‘Avatar’ And Ke$ha: A Denominator In Common? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), NPR Morning Edition, (consulté le ).
  138. (en) « Did Prog Rock’s Greatest Artist Inspire Avatar? All Signs Point To Yes », io9, .
  139. (en) Bruce Handy, « Avatar’s Unexpected Influences: Psychedelic Cover Art, Disney, and … Furries? », Vanity Fair, .
  140. (en) Peter Sciretta, « The Buzz: Filmakers react to Avatar », sur slashfilm.com, (consulté le ).
  141. Liste des pays où Avatar a été projeté : http://www.boxofficemojo.com/movies/?page=intl&id=avatar.htm, https://www.imdb.com/title/tt0499549/releaseinfo et http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=9975&affich=monde&deplier2=yes
  142. Taux de pénétration dans chaque pays : http://lumiere.obs.coe.int/web/film_info/?id=32191&graphics=on
  143. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y Lumiere Fiche Avatar.
  144. Boxofficemojo.com.
  145. (en) « Box office / business for Avatar (2009) » [archive], sur imdb.com (consulté le ).
  146. a b c d e et f Kinopoisk Fiche Avatar.
  147. a b c d e f g h et i (de) « Die Zeit nach AVATAR », sur insidekino.com (consulté le ).
  148. « Avatar (2009) - JPBox-Office », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  149. (ru) « АО "Невафильм" » [PDF], sur Nevafilm.ru (consulté le ).
  150. (ko) « KOFIC 영화관 입장권 통합전산망 : : 주간/주말 박스오피스 », sur kobis.or.kr (consulté le ).
  151. http://medias.unifrance.org/medias/61/207/53053/piece_jointe/bilan-unifrancebd-final.pdf
  152. Insidekino.de Fiche Allemagne All Time.
  153. « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  154. http://boxofficeturkiye.com/film/2009060/Avatar.htm
  155. http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/culture_comnc/film/resultats_combines/2010/resultats_exploitation_t_5_5_2010.htm
  156. « Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la FWB » [PDF], sur Audiovisuel et Médias (consulté le ).
  157. http://www.procinema.ch/db_neu2009/index.asp
  158. « Viden om Film », sur Dfi.dk (consulté le ).
  159. (el) « ΞΕΝΕΣ ΤΑΙΝΙΕΣ », sur sevenart.gr (consulté le ).
  160. http://www.kino.no/migration_catalog/article963670.ece/BINARY/Film++Kino+-+%C3%85rbok+2009_28.5.2010
  161. http://www.kino.no/migration_catalog/article964013.ece/BINARY/Film+%26+Kino+-+%C3%85rbok+2010+
  162. « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF] (consulté le ).
  163. Cinemania group d.o.o., « BOX OFFICE / Cinemania group d.o.o., filmi, novice, kino, igralci, nagradna igra, box office, dvd filmi », sur cinemania-group.si (consulté le ).
  164. http://www.filmneweurope.com/services/box-office/croatia
  165. Cinemania group d.o.o., « BOX OFFICE / Cinemania group d.o.o., filmi, novice, kino, igralci, nagradna igra, box office, dvd filmi », sur cinemania-group.si (consulté le ).
  166. a b et c (en) Box-office mojo.
  167. « Charts - LES RECETTES MONDIALES - JPBox-Office », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  168. Box-office France.
  169. http://www.boxofficemojo.com/movies/?page=intl&id=avatar.htm
  170. « Avatar au box-office québécois », sur Cinoche.com (consulté le ).
  171. Box-office Suisse Procinema.
  172. a et b http://boxofficemojo.com/movies/?page=intl&id=avatar.htm
  173. Box-office Allemagne Insidekino.
  174. (en) boxofficemojo.com.
  175. « Charts - LES RECETTES MONDIALES - JPBox-Office », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  176. (en) All Time Box Office Adjusted for Ticket Price Inflation.
  177. Charts France sur JP’s Box-Office.
  178. « Avatar (2009) - JPBox-Office », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  179. « Avengers : Endgame passe devant Avatar comme film le plus rentable de l'histoire du cinéma », sur France Info, (consulté le ).
  180. Melanie Tillement, « Avatar : Disney+ retire le film de son catalogue, on vous explique pourquoi », sur Hitek, (consulté le ).
  181. a et b Maximilien Pierrette, « 13 ans après, Avatar retrouve la tête du box-office France », sur Allociné, (consulté le ).
  182. Laëtitia Forhan, « Avatar : attention c'est le premier film qui est actuellement au cinéma (oui, des spectateurs se trompent) », sur Allociné, (consulté le ).
  183. (en-US) Yossy Mendelovich, « James Cameron Applied 48 FPS in the Remastered Avatar », sur YMCinema - News & Insights on Digital Cinema, (consulté le ).
  184. Maximilien Pierrette, « Box-office France : ce film retrouve la tête du classement 13 ans après son triomphe en salles », sur Allociné, (consulté le ).
  185. « « Avatar - Distinctions » » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  186. « Palmares du film Avatar », sur Allociné (consulté le ).
  187. « BAFTA's 2010 : les nominations aux "Oscars" britanniques », sur allocine.fr, (consulté le ).
  188. « Golden Globes 2010 : « Avatar » triomphe au palmarès », sur AlloCiné, (consulté le ).
  189. a et b (en) « Avatar - 2009 Academy Awards », sur boxofficemojo.com (consulté le ).
  190. « Saturn Awards : « Avatar » et « Lost » grands vainqueurs ! », sur AlloCiné, .
  191. « César 2010 : les nominations », sur AlloCiné, (consulté le ).
  192. « Avatar (2009) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
  193. « Avatar a fait un carton sur TF1 », sur Le Figaro, .
  194. « Audiences : TF1 largement en tête avec "Avatar", "Ratatouille" bat les "Tontons flingueurs" », sur OZAP.com, (consulté le ).
  195. « Audiences : "Avatar" large leader devant "Inspecteur Barnaby", "Capital" talonne le film de France 2 », sur OZAP.com, (consulté le ).
  196. (en) Michæl D. Sellers, « Heady Days for Edgar Rice Burroughs Fans:Avatar, ERB, and John Carter of Mars », Erbzine, Official Edgar Rice Burroughs Tribute Site, Volume 3 038.
  197. (en) The H. Rider Haggard Filmography, violetbooks.com, « The entire Indiana Jones franchise -- films, television’s Young Indiana Jones, books, games, comics, merchandise, Disneyland adventure-ride, & Indy imitations such as Romancing the Stone -- owes everything to H. Rider Haggard as filtered through lowbudget film serials (themselves frequently inspired by Haggard). Harrison Ford plays Indiana Jones as a hyperactive American version of Allan Quatermain. »
  198. (en) Other Science Fiction, moongadget.com, « The Republic Serials were most strongly influenced by Sir Henry Rider Haggard’s "white man explores savage Africa" stories, in particular King Solomon’s Mines (1886) ».
  199. (en) George Lucas Prepares Us for Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull, movieweb.com, , « Based on a 1885 novel by Henry Rider Haggard, the exploits of Alan Quartermain have long served as a template for the Indiana Jones character. In this particular film, King Solomon’s Mines (1950), Quartermain finds himself unwillingly thrust into a worldwide search for the legendary mines of King Solomon. The look and feel of Indiana and his past adventures are quite apparent here, and his new quest follows some very similar through lines. Like Quartermain, Jones is reluctantly forced into helping the Russians find the Lost Temple of Akator and the Crystal Skulls mentioned in the film’s title. Both Quartermain and Jones are confronted by angry villagers and a myriad of dangerous booby traps. Look to King Solomon’s Mines for a good idea on the feel and tone Lucas and Spielberg are after with their latest Indiana Jones outing ».
  200. (en) James Cameron: Yes, ‘Avatar’ is ‘Dances with Wolves’ in space… sorta, un article du Los Angeles Times publié le . (consulté le ).
  201. James Cameron en Chine pour faire la publicité de son film « Avatar », People daily, publié le .
  202. a b c et d (en) article Eye-popping ‘Avatar’ pioneers new technology, sur sfgate.com. (consulté le ).
  203. Dans l’Hindouisme, les manifestations humaines de nombreuses déités, dont les plus connues telles que Vishnou, Krishna et Rāma, ont une peau de couleur bleue. Sita Wadhwani, « The religious backdrop to James Cameron’s ‘Avatar’ », CNN Mumbai, Cable News Network Turner Broadcasting System, Inc, (consulté le ).
  204. a et b (en) Benjamin Svetkey, « ‘Avatar:’ 11 Burning Questions », Entertainment Weekly, (consulté le ).
  205. a et b (en) Charlie Jane Anders, « Avatar’s Designers Speak: Floating Mountains, AMP Suits And The Dragon », sur io9.com, .
  206. (en) Renjie =Mao[Qui ?], « Stunning Avatar », Global Times, (consulté le ).
  207. (en) Charlie Jane Anders, « Did Prog Rock’s Greatest Artist Inspire Avatar? All Signs Point To Yes », current.com, .
  208. (en) « Noble Clyde Boudreaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  209. (en) « Avatar Designs Based on Drilling Rig », ComingSoon.net, CraveOnline Media, LLC (en), (version du sur Internet Archive).
  210. a et b (en) « Titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  211. (en) Chris Knight, « Avatar: Pandora’s flock », nationalpost.com, .
  212. (en) Charlie Jane Anders, « 27 Avatar Questions, Answered By The Movie’s Designers », io9.com.
  213. (en) « Titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  214. Quentin Billard, « Avatar - Fiche de la BO », www.cinezik.org.
  215. a et b (en) Eric Ditzian, par Josh Horowitz, James Cameron Compares His ‘Avatar’ And ‘Titanic’ Couples. The director notes the similarities between Sully and Neytiri, and Jack and Rose, publié le sur MTV.com. (consulté le ).
  216. Entretien avec James Cameron dans Neoplanète no 14, juillet-, p. 22.
  217. Avatar et Pocahontas, comme une ressemblance ?, L’Express, . (consulté le ).
  218. Avatar : un film sous influences, Première, . (consulté le ).
  219. Frédéric Ducarme, « Avatar : Ne pas confondre mièvrerie animalière et implication écologiste », sur Le Monde, .
  220. (en) article de John Anderson, Alternate World, Alternate Technology, dans The New York Times du (consulté le ).
  221. a et b (en) « James Cameron wows Comic Con with 3-D ‘Avatar’ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur BostonHerald.com, (consulté le ).
  222. a et b (en) War on Terror backdrop to James Cameron’s Avatar, theaustralian.com.au, publié le . (consulté le ).
  223. (en) A Few Questions for James Cameron dans le New York Times du (consulté le ).
  224. (en) article Q&A with James Cameron du , Times magazine. (consulté le ).
  225. (en) Avatar protest at West Bank barrier, The Guardian, .
  226. (en) Avatar activism, Le Monde Diplomatique,  ; ou en version française : Ces militants qui jouent avec « Avatar ».
  227. Le Box-Office DVD-Blu-Ray / Forum Allocine Page 8.
  228. Yahoo Québec Actualité.
  229. Ozap.com d’après Hollywood Reporter.
  230. « Avatar : le DVD et le Blu-ray battent des records de vente », sur Premiere.fr, (consulté le ).
  231. « Le film évènement Avatar sort en DVD et Blu-ray », sur begeek.fr, (consulté le ).
  232. http://www.movie-censorship.com/report.php?ID=869530
  233. (en) Sélection de Ubisoft pour l’adaptation du film de James Cameron, joystiq.com, par Ross Miller, .
  234. (en) Meredith Wœrner, « James Cameron’s Na’vi Banshees Take Flight In The Avatar Video Game », io9, (consulté le ).
  235. (en) « ‘Avatar’ in four different formats »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), The Independent (consulté le ).
  236. (en) Avatar: A Confidential Report on the Biological and Social History of Pandora. (ISBN 978-0-06-189675-0).
  237. (en) James Cameron’s Avatar: The Movie Scrapbook. (ISBN 978-0-06-180124-2).
  238. (en) The Art of Avatar: James Cameron’s Epic Adventure. (ISBN 978-0-8109-8286-4).
  239. (en) Larry Carroll, « James Cameron Writing ‘Avatar’ Prequel – But Not For The Big Screen », MTV, (consulté le ).
  240. Constance Jamet, « Les zones d’ombres d’Avatar bientôt dévoilées dans un livre », lefigaro.fr, .
  241. a et b (en) Fox Licensing unveils Avatar licensing programme, Licensing.biz.
  242. (en) « Mattel is Master Toy Licensee for Cameron’s Avatar », ComingSoon.net, (consulté le ).
  243. (en) « titre manquant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  244. « Un timbre collector pour la sortie du film Avatar dans les bureaux de poste mercredi », sur ladepeche.fr, .
  245. (en) AVATAR Coming To Disney Parks.
  246. (en) Jennifer Fickley-Baker, « Pandora – The World of Avatar Marks A Historic Opening at Disney’s Animal Kingdom », sur Disney Parks Blog, (consulté le )
  247. (en) Dawn C. Chmielewski et Rebecca Keegan, « Disney to license rights to 'Avatar' for theme park attractions », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  248. « Avatar, déjà la suite », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  249. a b c et d « Avatar 2 repoussé à 2015 », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  250. « James Cameron : Avatar 2 sera inspiré des océans et des navigateurs micronésiens », sur actucine.com, (consulté le ).
  251. « James Cameron filme la Fosse des Mariannes en solo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rfi.fr (consulté le ).
  252. (en) « ‘Titanic’ Mastermind James Cameron’s King-Size Comeback: Two Sci-Fi Trilogies - Futuristic love story, thriller about 26th-century cyborg in the works. », sur mtv.com, .
  253. (en) « Marvel to relocate closer to Disney », sur variety.com, .
  254. "Avatar" : 3 suites et 4 scénaristes autour de James Cameron.
  255. Avatar : les 3 suites tournées à partir d' - AlloCiné.fr.
  256. BB avec AFP, « Avatar : les trois suites seront tournées en Nouvelle-Zélande dès 2014 sans interruption », sur allocine.fr, .
  257. (en) « James Cameron Says Avatar Sequel Delayed Until Late 2017 », sur abcnews.go.com, .
  258. « Avatar 2 est encore reporté », sur Première.fr, .
  259. « Avatar : James Cameron annonce quatre suites », sur Le Parisien.fr, .
  260. « Avatar : James Cameron annonce les dates des sorties des quatre suites », sur Huffingtonpost.fr, .
  261. Clément Cuyer, « Avatar 2 : le tournage débute enfin ! », sur Allociné, (consulté le ).
  262. (en) « Avatar : Disney Announces New ‘Star Wars’ Films, Moves ‘Avatar’ Sequels », sur Variety.com, .
  263. « Disney annonce le report de ses prochains films Star Wars et Avatar », sur Clubic.com, .

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :