Avenue Élisée-Reclus

avenue de Paris, France

7e arrt
Avenue Élisée-Reclus
Voir la photo.
L'avenue Élisée-Reclus.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Gros-Caillou
Début 3, avenue Silvestre-de-Sacy
Fin Avenue Joseph-Bouvard
Morphologie
Longueur 230 m
Largeur 25 m
Historique
Dénomination 1907
Géocodification
Ville de Paris 3220
DGI 3188
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
avenue Élisée-Reclus
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
avenue Élisée-Reclus
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

L'avenue Élisée-Reclus est une voie du 7e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès modifier

L'avenue Élisée-Reclus est une voie publique située dans le 7e arrondissement de Paris. Elle débute au 3, avenue Silvestre-de-Sacy et se termine avenue Joseph-Bouvard. Elle est située juste au nord du Champ-de-Mars, parallèle à celui-ci.

Le quartier est desservi par la ligne C du RER, à la gare du Pont de l'Alma.

En 2022, le prix moyen du m2 sur l’avenue se situe dans une fourchette comprise entre 13 810 € et 31 635 €, avec un prix moyen de 19 925 €[1].

Origine du nom modifier

Élisée Reclus, par Nadar.
No 12.

Elle porte le nom du géographe et militant anarchiste Élisée Reclus (1830-1905)[2].

Historique modifier

Plaque au no 18.

La voie est créée et prend son nom actuel en 1907, lors du réaménagement du Champ-de-Mars.

En 1912, la partie située entre l'avenue Joseph-Bouvard et la rue Savorgnan-de-Brazza en est détachée pour former l'avenue Émile-Deschanel.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

  • No 3 : la marquise Marie-Louise Arconati-Visconti (1840-1923) y a vécu.
  • No 5 : l'ingénieur et industriel Raymond Berr, son épouse Antoinette et leur fille Hélène Berr habitaient cet immeuble jusqu'à leur arrestation et déportation le 7 mars 1944[3].
  • No 10 et 10 bis : hôtel Rateau, construit en 1910-1911 par l’architecte Lucien Hesse[4].
  • No 12 et 12 bis : immeuble de 1910 édifié par l'architecte Henri Deglane[4].
  • No 14 : immeuble construit en 1909 par l'architecte Paul Lebret[4].
  • No 16 et 16 bis : immeuble construit par l'architecte Alexandre Barret[4].
  • No 18 : le comédien Lucien Guitry (1860-1925) puis son fils, l'écrivain Sacha Guitry (1885-1957), ont vécu à cette adresse dans un hôtel particulier construit par le père en 1909 et démoli en 1963[5]. Une plaque leur rend hommage. À l'angle de l'avenue Émile-Pouvillon est érigé un monument à la mémoire de Lucien Guitry. Comprenant un buste en bronze œuvre du sculpteur Paul Roethlisberger[6], il est inauguré le 10 novembre 1931, en présence de Sacha Guitry, d'Yvonne Printemps, du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, du préfet de la Seine et de nombreux admirateurs du comédien[7].

Références modifier

  1. « Avenue Élisée-Reclus, 75007 Paris », sur meilleursagents.com.
  2. Jean-Marie Cassagne, Paris : dictionnaire du nom des rues, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-764-4), p. 179.
  3. « Mariette Job, inauguration de la plaque Hélène Berr », sur cercleshoah.org, (consulté le ).
  4. a b c et d « Avenue Élisée Reclus, PARIS 7e arrondissement », Laërte, le père d’Ulysse, 2014.
  5. Élisée Reclus, Les Grands Textes, présenté par Christophe Brun, Champs classiques, Flammarion, 2014.
  6. « Monument à Lucien Guitry – Paris (75007) », e-monumen.net, 2011.
  7. « On a inauguré ce matin une statue à Lucien Guitry », L'Ami du peuple, 10 novembre 1931, sur retronews.fr.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier