Avenue Eugène Plasky

voie de Schaerbeek, Belgique

L'avenue Eugène Plasky (en néerlandais: Eugène Plaskylaan) est une avenue bruxelloise de la commune de Schaerbeek qui va de la place de Jamblinne de Meux à la place Général Meiser en passant par la rue Victor Hugo, le square Eugène Plasky, l'avenue de l'Émeraude et la rue du Saphir.

Avenue Eugène Plasky
Image illustrative de l’article Avenue Eugène Plasky
Vue aérienne de l'avenue Eugène Plasky
Situation
Coordonnées 50° 51′ 06″ nord, 4° 23′ 48″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Région de Bruxelles-Capitale
Ville Schaerbeek, Bruxelles
Quartier(s) Diamant
Début Place de Jamblinne de Meux
Fin Place Général Meiser
Morphologie
Type Avenue
Forme Rectiligne
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Avenue Eugène Plasky
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Avenue Eugène Plasky
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
(Voir situation sur carte : Bruxelles)
Avenue Eugène Plasky

Cette avenue porte le nom d'un peintre belge, Eugène Plasky, né à Bruxelles le et décédé à Schaerbeek le . La dénomination de l'avenue date de 1909.

Passage Jo Dekmine

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Le , la commune de Schaerbeek inaugure le passage Jo Dekmine situé entre le no 140a et le no 140b de l'avenue Plasky, en l'honneur du directeur de théâtre Jo Dekmine. Le passage fait la liaison entre l'avenue Plasky et la cour d'accès du Théâtre 140[1]. Un œuvre de l'artiste bruxellois Pierre Coubeau orne la cour menant au théâtre.

Maison Eekman

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La maison située au n° 179 est construite par l'architecte Théodore Peeters pour Alexandre et Johanna Eekman, un couple de néerlandais engagé dans les mouvements pacifistes et antifascistes. Ils habitent là à partir de 1930. Cette famille de six enfants accueille huit enfants espagnols durant la Guerre civile. Toute la famille est engagée dans la résistance. Le fils Tom Eekman, engagé dans l'armée belge meurt au combat à l'âge de 21 ans. Alexandre Eekman est déporté à Mauthausen en 1942 et y meurt après quelques mois. Walter, Annette et Johanna survivent à leur déportations à Breendonk et Ravensbrück[2],[3].

Adresses notables

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  • no 40 : Crèche Plasky (maison passive)[4]
  • no 140 : Théâtre 140
  • no 179 : Maison moderniste construite pour la famille Eekman par l'architecte Theodore Peters[3]
  • no 184 : École Louise de Marillac
  • no 212 : Hôtel Plasky

Galerie de photos

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Notes et références

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  1. Un hommage de Schaerbeek à Jo Dekmine
  2. Eliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Bruxelles, Historica, (lire en ligne), p. 235
  3. a et b « – Inventaire du patrimoine architectural », sur monument.heritage.brussels (consulté le )
  4. Bâtiment exemplaire (www.bruxellespassif.be)

Voir aussi

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Lien externe

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