Avenue Louise

voie de Bruxelles, Belgique

Avenue Louise
Image illustrative de l’article Avenue Louise
Avenue Louise en hiver
Situation
Coordonnées 50° 49′ 37″ nord, 4° 21′ 52″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région de Bruxelles-Capitale Région de Bruxelles-Capitale
Arrondissement Bruxelles-Capitale
Ville Bruxelles
Début Place Louise
Fin Square du Bois
Avenue de Diane
Avenue de Flore
Bois de la Cambre
Morphologie
Type Avenue
Longueur 2,7 km
Histoire
Création 1847
Monuments
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
(Voir situation sur carte : Bruxelles)
Avenue Louise

L'avenue Louise (en néerlandais : Louizalaan) est une avenue bruxelloise s’étendant de la place Louise au bois de la Cambre constituant l'artère principale de l'extension sud de la Ville de Bruxelles. C'est l'une des avenues les plus chères et les plus réputées de la capitale.

Entrée du bois de la Cambre : ancien pavillon d'octroi de la Porte de Namur.
L'entrée du square du Bois et, à gauche, La Lutte équestre, œuvre de Jacques de Lalaing.
Blue Tower (architecte Henri Montois, 1976.
Nègres marrons surpris par des chiens (1893) aussi connu comme Esclaves repris par les chiens, œuvre de Louis Samain[1].
Avenue Louise à Bruxelles,
Le Dompteur de chevaux, sculpture par Thomas Vinçotte, 1885.

Histoire modifier

Cette avenue naît en 1847, lorsque surgit l’idée de relier le centre-ville au bois de la Cambre et à la forêt de Soignes par une voie rectiligne d’aspect monumental, arborée de marronniers. Elle est nommée en l’honneur de la princesse Louise, fille ainée du Roi des Belges Léopold II, tout comme la place Stéphanie est nommée en l’honneur de sa sœur Stéphanie.

Sous l'occupation allemande, la Gestapo installa ses bureaux avenue Louise. Le nom de celle-ci fut désormais durablement associé aux tortures que subirent les résistants belges arrêtés, aux numéros 347, 453 et 510. Le pilote de combat Jean de Selys Longchamps mena, sans l'autorisation de ses supérieurs, une attaque particulièrement audacieuse contre le no 453 : le , aux commandes de son Hawker Typhoon.

Pour les besoins supposés de l'exposition universelle de 1958, l’avenue est totalement réaménagée, en intégrant en son centre une autoroute urbaine passant en tunnel sous les carrefours et offrant un accès direct à la petite ceinture. Cette configuration existe encore aujourd’hui. Elle implique qu’aucune ligne de métro ne parcourt l’avenue, malgré sa grande densité bâtie et ses fonctions multiples de commerces / bureaux / logements, celui-ci étant en quelque sorte remplacé par les tunnels autoroutiers. Néanmoins, les lignes de tram 8 et 93 fonctionnent en site propre de la place Stéphanie jusqu'au dépôt de Woluwe.

L'avenue Louise est également le lieu de naissance de l'écrivain Marguerite Yourcenar, née au numéro 193 le (bâtiment aujourd'hui disparu).

Géographie modifier

Pour la création de l'avenue, une partie du territoire de la commune d'Ixelles est annexé à la ville de Bruxelles, tout comme le bois de la Cambre (Ixelles, Uccle et Watermael-Boitsfort) auquel elle mène. Ixelles est ainsi coupée en deux, les limites de Bruxelles suivant environ le cours de l'avenue Louise, mais comprenant souvent les immeubles des rues adjacentes, servant d'arrière-maisons aux luxueuses habitations de l'avenue. Tous les immeubles de l'avenue Louise sont donc situés dans le territoire de Bruxelles-ville, à l'exception des premiers bâtiments correspondant au Goulet Louise, rétrécissement de l'avenue formant son quartier commerçant, où une partie des habitations et trottoirs sont situés sur le territoire de Saint-Gilles. Le territoire bruxellois correspond à cet endroit à peu près aux rails de tram centraux, formant au nord-est une toute petite exclave de la commune de Saint-Gilles.

Adresses et lieux notables modifier

Bâtiments classés modifier

Immeubles remarquables modifier

Monuments et sculptures modifier

Phénix 44 (Olivier Strebelle, 1994).

Ambassades[3] modifier

Rues avoisinantes modifier

Voie d’accès modifier

Ce site est desservi par la station de métro : Louise.

Autres modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. La sculpture évoque un épisode du roman La Case de l'oncle Tom écrit en 1851 par Harriet Beecher Stowe.
  2. (Maison citée par Xavier Duquenne, L'avenue Louise à Bruxelles, Bruxelles, chez l'auteur, 2007, p. 243, note 439.
  3. www.bruxelles.be, consulté le 31 juillet 2013
  4. L'avenue Louise à Bruxelles par Xavier Duquenne, sur bibliomania.be

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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