Avenue du Général-Eisenhower (Toulouse)

avenue de Toulouse, en France

Avenue du Général-Eisenhower
Image illustrative de l’article Avenue du Général-Eisenhower (Toulouse)
L'avenue vue depuis le chemin de Lestang, en direction de la route de Seysses.
Situation
Coordonnées 43° 33′ 33″ nord, 1° 23′ 50″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 6 - Ouest
Quartier(s) Oncopole • LafourguetteBellefontaineBasso CamboSaint-Simon
Début no 300 route d'Espagne
Fin Rond-point Firmin-Pons
Morphologie
Route Entre l'A64 et la route d'Espagne :
N 564 (dans les années 2000)
D 120A (ensuite)
Reste du parcours :
D 120A
Type Avenue
Longueur 4 275 m
Largeur entre 25 et 36 m
Odonymie
Nom actuel 1969
Nom occitan Avenguda del General Eisenhower
Histoire et patrimoine
Création 1967-1978
Notice
Archives 315553155217
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Avenue du Général-Eisenhower
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue du Général-Eisenhower

L'avenue du Général-Eisenhower (en occitan : avenguda del General Eisenhower) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier de l'Oncopole, puis forme la limite entre les quartiers Lafourguette, Bellefontaine et Basso Cambo, au nord et à l'est, et Saint-Simon, au sud et à l'ouest, tous dans le secteur 6 - Ouest.

Situation et accès modifier

Description modifier

L'avenue du Général-Eisenhower correspond à la route départementale 120a.

Voies rencontrées modifier

L'avenue du Général-Eisenhower rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Route d'Espagne
  2. Rond-point du Docteur-Maurice-Dide
  3. Avenue de Larrieu (g)
  4. Rue Jean-Perrin (d)
  5. Rue Jean-Perrin
  6. Autoroute A64 La Pyrénéenne - Échangeur no 38
  7. Chemin du Chapitre
  8. Rond-point Léon-Lajaunie
  9. Boulevard de Thibaud (g)
  10. Route de Seysses
  11. Rue Jean-Jacques-Bernet (g)
  12. Cheminement Guillaume-et-Joseph-Bouton (d)
  13. Chemin de Lestang
  14. Avenue Paul-Ourliac (d)
  15. Chemin de Basso-Cambo (g)
  16. Rue Paulin-Talabot (d)
  17. Route de Saint-Simon
  18. Rue Rodolfo-Llopis-Ferrandiz (g)
  19. Rond-point Firmin-Pons

Transports modifier

L'avenue du Général-Eisenhower est largement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est parcourue sur presque toute sa longueur par les lignes de bus 2553. Dans sa première partie, au carrefour de la route d'Espagne se trouvent également les arrêts des lignes du Linéo L5 et du bus 117. Dans sa deuxième partie, à partir de la route de Seysses, elle est également desservie par plusieurs lignes : le Linéo L4 jusqu'au chemin de Lestang, et les bus 495058 jusqu'à l'avenue Paul-Ourliac. Dans sa dernière partie, elle est encore empruntée, jusqu'au chemin de Basso-Cambo, par la ligne de bus 87. Enfin, au carrefour de la route de Saint-Simon se trouve de nouveau les arrêts de la ligne 58.

Il existe également un projet de prolongement du téléphérique Téléo depuis le terminus actuel, Oncopole - Lise Enjalbert, vers la station Basso Cambo, sur la ligne de métro Ligne A du métro de Toulouse. Le tracé suivrait l'avenue du Général-Eisenhower, puis les rues Paulin-Talabot et Michel-Labrousse jusqu'à la place Édouard-Bouillière[1].

Odonymie modifier

Portrait officiel du président Dwight D. Eisenhower, 1959.

L'avenue porte le nom de Dwight D. Eisenhower (1890-1969), général américain, commandant en chef des armées alliées entre 1942 et 1945, puis président des États-Unis, en souvenir de son rôle dans la Libération de la France durant la Seconde Guerre mondiale[2].

Histoire modifier

Les premiers travaux de l'avenue sont réalisés entre 1967 et 1968[3].

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Parcs d'activités Eisenhower modifier

Le parc d'activités Eisenhower est un parc technologique, d'une superficie de 198 hectares, qui s'étale le long de l'avenue du Général-Eisenhower[4].

  • no  134 : NXP Semiconductors.
    En 1967, le ministre de l'Économie Michel Debré autorise l'entreprise américaine Motorola a ouvrir une usine de production de semi-conducteurs – il s'agit alors de la première usine Motorola construite hors des États-Unis. Les premiers bâtiments sont construits la même année par l'entreprise américaine Austin Europe, après que les préconisations architecturales de Georges Candilis ont été écartées[5],[6] : elle évoque les bâtiments de l'usine de Fort Lauderdale en Floride[7]. En 1998, l'usine emploie encore 2 500 personnes. Mais entre 1999 et 2004, l'entreprise Motorola se sépare de sa branche Motorola Semiconductor, qui devient ON Semiconductor, puis Freescale Semiconductor. L'entreprise annonce cependant, dès 2009, sa volonté de fermer l'usine de production toulousaine et le site est abandonné en aût 2012. Finalement, en 2015, l'entreprise est rachetée par l'entreprise néerlandaise NXP[8] : en 2017, elle emploie 450 personnes dans la conception des puces électroniques destinées à l'automobile et aux télécommunications[9]. La plus grande partie du site industriel est, après dépollution, cédé à des promoteurs immobiliers[10].

Parcs d'activités du Chapitre modifier

Le parc d'activités du Chapitre est un parc industriel, d'une superficie de 109 hectares, compris entre le chemin des Silos au nord, la route d'Espagne à l'est, les voies ferrées de la ligne de Toulouse à Bayonne à l'ouest, et la limite de la commune de Portet-sur-Garonne au sud[4]. Il regroupe plusieurs entreprises du secteur industriel.

Notes et références modifier

  1. David Saint-Sernin, « Tisséo étudie (déjà) le tracé du prolongement du téléphérique urbain de Toulouse vers Basso-Cambo », ActuToulouse, 11 mai 2017.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 417-418.
  3. Salies 1989, vol. 1, p. 417.
  4. a et b Parcs d'activités de la Haute-Garonne, sur le site de l'Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine (AUA-T) (consulté le 29 mai 2023).
  5. Salies 1989, vol. 2, p. 195.
  6. Mazataud 1975, p. 148-149.
  7. Mazataud 1975, p. 149.
  8. Gil Bousquet, « Freescale racheté par le Hollandais NXP », La Dépêche du Midi, 3 mars 2015.
  9. Jean-Noël Gros, « NXP, l'électronique de demain conçue à Toulouse », La Dépêche du Midi, 30 mars 2017.
  10. Cyril Doumergue, « Toulouse : dans ce quartier, un "village" pousse à la place d’une usine électronique », La Dépêche du Midi, 12 mai 2021.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier