Avion léger de surveillance et de reconnaissance
Le programme Avion léger de surveillance et de reconnaissance (sigle : ALSR) est un programme d’armement mené par le ministère des Armées français. Il consiste à développer un avion de reconnaissance à hélices à partir d’un avion d'affaires civil.
Avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) | |
Shadow R1 de la Royal Air Force similaire en apparence à l'ALSR | |
Rôle | renseignement, reconnaissance et surveillance |
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Constructeur | Beechcraft (base), Sabena Technics et Thales (MEP) |
Équipage | 5 |
Mise en service | Mars 2022 |
Client principal | Armée de l'air française |
Production | En cours |
Commandes | 8 |
Livraisons | 2 au 03 décembre 2020 |
Dimensions | |
Longueur | 14,22 m |
Envergure | 17,65 m |
Hauteur | 4,37 m |
Aire alaire | 28,8 m2 |
Motorisation | |
Moteurs | 2 Pratt & Whitney Canada PT6A-60A |
Puissance unitaire | 783 kW (1 050 ch) |
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L'armée de l'air française exploite ces aéronefs, huit à terme, commandés au titre de la LPM 2019-2025. Le premier est livré le 31 juillet 2020[1], les livraisons suivantes s'échelonnant jusqu'en 2030.
Conception
modifierLa base du système ALSR est un avion Beechcraft King Air 350 modifié par la société Sabena Technics afin d'intégrer un équipement de mission développé par Thales. Ces missions sont essentiellement le renseignement, la reconnaissance et la surveillance. La base Beech King Air 350, très répandue, en simplifie la mise en œuvre et la maintenance, ce qui rend ce système particulièrement adapté aux théâtres sub-sahéliens.
Les avions sont initialement dotés de boules optroniques fournies par le groupe américain Teledyne Technologies. Les performances de ce système sont jugées insuffisantes par le Centre d'expertise aérienne militaire de l'Armée de l'Air. Son remplacement par un système de meilleure qualité retarde de plusieurs mois son entrée en service opérationnel, qui intervient en mars 2022 au sein de l'Escadron électronique aéroporté 1/54 Dunkerque[2],[3].
Commandes
modifierLa Loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit un parc de huit aéronefs en service dans l'Armée de l'air et de l'espace à l'horizon 2030[4].
Les deux premiers ont été réceptionnés respectivement le 31 juillet et le et ont été mis en service en mars 2022[5].
Dans le cadre du plan de soutien à l'aéronautique mis en œuvre à la suite de la pandémie de Covid-19, un troisième exemplaire est commandé en vue d'une livraison en 2023 au lieu de 2027, comme prévu initialement[6].
Utilisation
modifierDans l'Armée de l'air et de l'espace, l'ALSR est appelé VADOR, pour Vecteur aéroporté de désignation, d'observation et de reconnaissance[7]. Deux avions de ce type sont stationnés à la Base aérienne 709 Cognac-Châteaubernard, en service au sein de l'escadron de reconnaissance 4/33 Périgord[8].
Notes et références
modifier- https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/le-ministere-des-armees-recoit-son-premier-avion-leger-de-surveillance-et-de-reconnaissance
- « L'avion léger de renseignement "VADOR" de l'armée de l'Air & de l'Espace a été enfin déclaré opérationnel », sur Zone Militaire, (consulté le )
- « Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées : compte rendu de la semaine du 2 mai 2022 », sur www.senat.fr (consulté le )
- « ALSR: la location n'est pas une mauvaise solution pour avoir un système au dernier niveau de capacité », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr (consulté le )
- « L’armée de l’Air et de l’Espace a reçu son deuxième avion léger de surveillance et de reconnaissance », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, (consulté le )
- « Fiche LPM - Avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) » [PDF], sur defense.gouv.fr (consulté le )
- « L'Armée de l'Air et de l'Espace réceptionne son deuxième ALSR Vador. », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
- Laurent Lagneau, « L'escadron 4/33 Périgord a reçu ses deux premiers avions légers de renseignement "VADOR" à Cognac », sur Zone Militaire, (consulté le )