Aymar de Roussillon

archevêque catholique

Aymar de Roussillon, dit aussi Adhémar (parfois Rossillon), mort vers 1282/83, est un archevêque de Lyon du XIIIe siècle, issu de la famille dauphinoise de Roussillon.

Aymar de Roussillon
Fonction
Archevêque de Lyon
Archidiocèse de Lyon
-
Biographie
Décès
Activité
Famille
Fratrie

Biographie

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Origines

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La date de naissance d'Aymar ou Adhémar de Roussillon n'est pas connue. Il est mentionné pour la première fois avec ses parents, dans un charte datée du mois de [1]. Il appartient à la famille dauphinoise de Roussillon[2],[3].

Il est le fils d'Artaud IV, seigneur de Roussillon[4],[3],[5]. L'historien Antoine Vachez (1832-1910) indique que la mère pourrait être Artaude de Forez, fille de Guigues IV de Forez[4], mais cette information n'est pas confirmée. Selon le site Internet de généalogie MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), elle aurait pu être une fille cadette de Guigues/Guy III de Forez[5],[6].

La fratrie compte cinq enfants, dont Guillaume, qui succède à leur père, et Amédée, abbé de Savigny, puis évêque de Valence (1274-1281)[4],[3],[5].

Archiépiscopat

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Aymar est moine à l'abbaye de Cluny[4]. Il est grand prieur en 1263, à la suite de quoi il renonce au prieuré de Mornant[7].

Le pape Grégoire X le nomme, en 1273, sur le siège archiépiscopal de Lyon[7]. L'historien Vachez, et ses successeurs, indiquent par erreur qu'il aurait été désigné lors du Deuxième concile de Lyon, en 1274[4]. Il en est par contre le président[7].

À partir de 1276, « les trois églises de Lyon, de Vienne et de Valence » se trouvent entre les mains des Roussillon qui prennent le parti des princes de Bourgogne et de Savoie contre les Angevins en Provence[8]. Le , un « traité d'alliance en plaid et en guerre est signé entre Louis de Savoie, seigneur de Vaud, frère d'Amédée comte de Savoie, chevalier, et Aymar de Poitiers, comte de Valentinois, contre Aymar de Roussillon, archevêque de Lyon, Amédée de Roussillon, évêque de Valence et Die, Artaud seigneur de Roussillon, au diocèse de Vienne, et tous leurs parents, clercs ou laïques. »[9].

En 1278, il obtient les bénéfices du prieuré de Taluyers[7].

Notes et références

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  1. MedLands, p. Aymar (lire en ligne).
  2. Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier - Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne), p. 651-653.
  3. a b et c Jules Chevalier, « Amédée de Roussillon, évêque de Valence et de Die (1276-1281) », Bulletin de l'Académie delphinale, vol. 29,‎ , p. 180-181 (lire en ligne).
  4. a b c d et e Antoine Vachez, Recherches historiques et généalogiques sur les Roussillon-Annonay, Louis Brun, 1895-1896, 64 p. (lire en ligne), pp. 597-598
    publiée dans la Revue du Vivarais, 11 - 12 - 1 tome 3 - 4, pp.538-551, 595-610, 1-14.
  5. a b et c MedLands, p. Artaud IV (lire en ligne).
  6. (en) Charles Cawley, « « Guy IV de Forez (-1241) », dans « Burgundy kingdom – Forez & Lyon », ch. 1 : « Comtes de Forez et de Lyon », section B : « Comtes de Lyon et de Forez (Comtes d'Albon) », sur fmg.ac/MedLands (consulté en ).
  7. a b c et d Denyse Riche, L'ordre de Cluny à la fin du Moyen Âge : le vieux pays clunisien, XIIe-XVe, Saint-Étienne, Publication de l'université de Saint Etienne, (1re éd. 1991), 765 p. (ISBN 978-2-86272-192-7 et 2-86272-192-1, lire en ligne), p. 200, 263
  8. Paul Fournier, Le royaume d'Arles et de Vienne (1138-1378): Étude sur la formation territoriale de la France dans l'Est et le Sud est, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne [PDF]), p. 243-250.
  9. Regeste dauphinois, p. 102-103, Tome 3, Fascicules VI - IX Acte no 12305 (lire en ligne).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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