Aymon de Cossonay

évêque catholique

Aymon de Cossonay, mort le à Lausanne, est un prélat de la seconde moitié du XIVe siècle, issu de la famille de Cossonay.

Aymon de Cossonay
Fonction
Évêque de Lausanne
Diocèse de Lausanne (d)
-
François Prévôt (d)
Guy de Prangins (d)
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
Famille

Biographie modifier

Origines modifier

Aymon de Cossonay est le fils du chevalier Jean, seigneur de Cossonay, et de Marguerite de Villars[1][2],[3], fille d'Humbert IV de Thoire Villars et de Marguerite de La Tour du Pin[1]. Il appartient à la famille de Cossonay[2],[3].

Il a deux frères et des sœurs dont Louis[1], chevalier, qui succède à leur père, toutefois ce dernier meurt prématurément, en 1333[2]. Aymon devient, en 1344, le tuteur des enfants de son frère[2]. Il est seigneur de Cossonay, dans l'actuel canton de Vaud, jusqu'en 1351[3].

Un arrière-grand oncle[4], Jean de Cossonay, a occupé le siège épiscopal de Lausanne, au siècle précédent[5].

Épiscopat modifier

Aymon de Cossonay entre dans les ordres en 1317[3]. Il obtient la cure de Saint-Martin de Vevey, en 1337 et 1338[2]. Il est est chanoine de Lausanne, en 1328, puis vicaire général, en 1346, de Geoffroi de Vayrols[2],[3].

Le pape Innocent IV le nomme sur le siège épiscopal de Lausanne, dans la première moitié de l'année 1355[2],[3]. Le choix du pape écarte le candidat des seigneurs laïcs qui dominent la région, les Savoie[3]. Il est mentionné comme évêque élu, en juillet et il prête serment en septembre[6].

Au cours de son épiscopat, Aymon de Cossonay réussit à trouver un « équilibre durable » avec les princes de Savoie[3]. Il accepte que le comte Amédée VI nomme un juge d'appel dans sa cité, en 1356, mais il refuse cependant de le reconnaître comme vicaire impérial, en 1365[3].

En 1346, il confirme les privilèges accordés aux monnaieurs de Lausanne[6].

Aymon de Cossonay meurt le , à Lausanne[3].

Notes et références modifier

  1. a b et c Louis de Charrière, Les fiefs nobles de la baronnie de Cossonay, t. 15, Lausanne, G. Bridel, coll. « Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande », , 890 p. (lire en ligne), p. 110-111.
  2. a b c d e f et g Schmitt 1859, p. 422.
  3. a b c d e f g h i et j Ansgar Wildermann (trad. Pierre-G. Martin), « Aymon de Cossonay » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Louis de Charrière, Les fiefs nobles de la baronnie de Cossonay, t. 15, Lausanne, G. Bridel, coll. « Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande », , 890 p. (lire en ligne), p. 114
  5. Ansgar Wildermann, « Cossonay, Jean de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  6. a et b Schmitt 1859, p. 423.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne).
  • Catherine Santschi, Les évêques de Lausanne et leurs historiens des origines au 18e siècle, t. XI, Société d'histoire de la Suisse romande - Librairie Droz, , 453 p. (lire en ligne), « Troisième série ».
  • Martin Schmitt, Mémoires historiques sur le diocèse de Lausanne, vol. 2, Fribourg, (lire en ligne), p. 116–127.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier