Bénédicte Escudier

ingénieure et professeure spécialisée dans l’aérospatial

Bénédicte Escudier, née le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une ingénieure et professeure française spécialisée dans l’aérospatiale.

Bénédicte Escudier
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Première femme au sein du corps professoral de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace, directrice et fondatrice du Centre Spatial Universitaire de Toulouse (CSUT), elle reçoit en 2016 la médaille Frank J. Malina de la Fédération internationale d'astronautique.

Biographie

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Famille et formation

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Bénédicte Jeanne Yvonne Mariaud est née le à Neuilly-sur-Seine du mariage de Guy Mariaud et de Marie-Claude Giroud[1],[2].

Après des classes préparatoires au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, elle intègre l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace à Toulouse dont elle est diplômée en 1979[3].

Elle épouse Philippe Escudier, de sa promotion de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace[2],[4].

Enseignement

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Après avoir travaillé au développement de satellites d'observation de la Terre dans le secteur militaire pendant trois ans, elle devient la première femme membre du corps professoral de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace, et a notamment donné des cours à des personnes telles que Sylvestre Maurice ou les astronautes français Thomas Pesquet et Sophie Adenot. Bénédicte Escudier développe les activités spatiales et rejoint le chef de département espace. Elle se spécialise dans l’ingénierie des systèmes spatiaux et les sciences spatiales et devient une référence internationale dans ce domaine[5].

Elle y développe plusieurs programmes internationaux (Erasmus Mundus) et donne des cours à l'étranger, notamment en Finlande, en Italie et en Argentine. Elle favorise les programmes d'échanges et de recherche en Chine, au Canada, au Brésil et développe des accords de double diplômes avec les universités américaines, l'ESA ou la National Aeronautics and Space Administration (NASA)[6].

En 2016, elle est nommée directrice du Centre Spatial Universitaire de Toulouse (CSUT) à sa création[7],[8], centre « au cœur de l'innovation spatiale »[9].

Bien que retraitée, elle continue à enseigner l'architecture des satellites[10].

Publications

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Bénédicte Escudier est co-auteure avec Jean-Yves Pouillard de l'ouvrage Mécanique spatiale paru en 1996 aux éditions Ensaé à Toulouse, 111 pages (ISBN 2-84088-028-8).

Distinctions

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Le , elle est nommée parmi les représentants du personnel d'enseignement et de recherche, au sein du conseil d'administration de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace[11].

En 2010, elle est nommée vice-présidente de l'Institut au service du spatial, de ses applications et technologies (ISSAT)[12].

Le , Bénédicte Escudier est promue au grade de « Senior » de l'Association aéronautique et astronautique de France (A3F) en tant que « Directeur du développement International et des relations industrielles » de l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE)[13].

Le , Bénédicte Escudier est nommée chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur au titre du ministère de la Défense en tant que « directrice dans un établissement public du ministère ; 34 ans de services »[1].

En 2016, elle obtient la médaille Frank J. Malina[a] de la Fédération internationale d'astronautique[14],[15]. Elle est la première Française à recevoir cette distinction depuis sa création en 1984, et la quatrième femme après l'Australienne Anne Brumfitt (experte en enseignement à l'Agence spatiale européenne) en 2008, l'astronaute américaine Barbara Morgan en 2009 et l'ingénieure italienne Amalia Ercoli-Finzi en 2012[16].

Liens externes

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Notes et références

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  1. Cette distinction porte le nom de Frank Malina (1912-1981), ingénieur en aéronautique, pionnier de l'ingénierie spatiale. Elle est remise chaque année depuis 1984 « à un enseignant qui a fait preuve d'excellence pour promouvoir l'étude de l'astronautique et des sciences spatiales connexes. »

Références

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  1. a et b Décret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination.
  2. a et b Annuaire des anciens élèves de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace, édition 1988, p. 231.
  3. La fiche de Bénédicte Escudier née Mariaud dans le Répertoire des ingénieurs et scientifiques de France.
  4. La fiche de Philippe Escudier dans le Répertoire des ingénieurs et scientifiques de France.
  5. (en) « Bénédicte Escudier », sur le site de la Fédération internationale d'astronautique (consulté le ).
  6. B. Escudier, J-Y Pouillard, Mécanique spatiale, Toulouse, ENSAE Toulouse, , 111 p. (ISBN 2-84088-028-8).
  7. Léia Hoarau, « Un nouveau centre spatial universitaire créé à Toulouse », sur le site du quotidien La Tribune, (consulté le ).
  8. Audrey Sommazi, « Centre spatial universitaire de Toulouse : « Notre premier lancement vers l’ISS est prévu le 17 avril » », sur le site .touleco.fr, (consulté le ).
  9. « Le CSUT au cœur de l'innovation spatiale », sur le site du quotidien La Tribune, (consulté le ).
  10. ESPACE, SATELLITES, VÉHICULES SPATIAUX - 2021.
  11. Arrêté du 20 juillet 1998 portant nomination au conseil d'administration de l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace.
  12. Archives des actualités 2010.
  13. p. 34 du rapport 2011 de l'Association aéronautique et astronautique de France (A3F).
  14. Lettre 3AF, Bulletin de la société savante de l'Aéronautique et de l'Espace 2016 (19), p. 35/36 [lire en ligne].
  15. .Remise de la médaille sur le site de la Fédération internationale d'astronautique.
  16. Liste des récipiendaires de la médaille Frank J. Malina sur le site de la Fédération internationale d'astronautique.