Bô Yin Râ

peintre et philosophe allemand
Bô Yin Râ
Bô Yin Râ
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
MassagnoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph Anton SchneiderfrankenVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Bô Yin RâVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Période d'activité

Bô Yin Râ est un peintre et écrivain philosophico-religieux allemand, né le à Aschaffenbourg et mort le à Lugano.

Biographie modifier

Origines et famille modifier

Bô Yin Râ naît Joseph Anton Schneiderfranken le à Aschaffenbourg, en Bavière. Son père, Joseph Schneider, est viticulteur[1].

Il épouse Helene Maria Klara Geldner en 1918[1].

Peinture modifier

Élève des peintres Hans Thoma à Francfort et Max Klinger à Leipzig. il étudie dans plusieurs grandes villes d'Europe[1] (Venise, Munich auprès de Gino Parin et Paris à l'Académie Julian auprès de Tony Robert-Fleury et Jules Lefebvre[2]). I

Il peint des paysages de Grèce, où il séjourne en 1912-1913[1], de Suède et de la réserve naturelle de Spessart en Bavière[2].

Installation en Suisse et mort modifier

En 1923, il s'établit à Horgen, dans le canton de Zurich, puis à Massagno, au Tessin, en 1925. Il y est naturalisé suisse en 1938[1].

Il meurt le à Lugano, dans le canton du Tessin[1].

Activités philosophico-religieuses modifier

Bô Yin Râ est également un écrivain philosophico-religieux[1].

Sa certitude d'avoir une vocation de maître lui inspire un « cycle d'enseignement spirituel » de 32 ouvrages traduits dans de nombreuses langues et maintes fois réédités, qui montrent le chemin du bonheur et de la vraie vie (Das Buch vom Glück, 1920, Das Buch vom Jenseits, 1921) à l'aide d'un mélange de sagesse gréco-chrétienne (Das Mysterium von Golgatha, 1922) et orientale (Mantra-Praxis, 1928), pimentée d'ésotérisme (Kultmagie und Mythos, 1924)[1].

Il fonde l'association Jakob Böhme en 1920[2].

Bô Yin Râ s'exprime ainsi à propos de sa mission :

Sans doute, les communications de mes livres sont destinées en première ligne à des hommes qui cherchent en vain un vrai lien avec Dieu dans les formes religieuses traditionnelles et qui sentent néanmoins en eux les besoins de mettre leur vie à l'unisson de l'éternelle source de vie pressentie. (…)

Je communique ma connaissance expérimentale de la hiérarchie d’aides spirituels individuels, qui part de ‘‘l’archi-centre’’ même de la sphère des forces spirituelles, qui descend jusqu'à l'humanité de cette planète et qui s'y manifeste par certains hommes préparés à ce rôle dès avant la naissance terrestre.

Je communique ma connaissance expérimentale relative à la possibilité d'entrer en liaison spirituelle avec cette hiérarchie, et je montre le chemin à suivre pour y accéder. (…)

On ne doit pas ‘‘croire’’, mais assimiler objectivement ce que transmettent mes écrits, afin de pouvoir provoquer le réveil de l'expérience personnelle la plus intime.

Je ne suis pas un prophète qui a besoin de ‘‘disciples’’, ni un meneur soucieux de ‘‘partisans’’, mais un transmetteur de vues spirituelles sur la patrie éternelle de l’homme.

Je n'attire pas à moi celui qui veut se fier à ma direction, mais je le conduis vers sa source de vie éternelle la plus intime qui, par expérience, m’est présente à tous moments, parce que je suis moi-même devenu conscient en elle[3].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g et h Karin Marti-Weissenbach (trad. Walter Weideli), « Bô Yin Râ » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b et c (en) « Schneiderfranken, Joseph », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  3. Sur mes écrits, Bô Yin Râ, trad. J. Weber-Marshall, Éditions La Balance, Paris 1952, p. 11, 16-17 et 21-22.

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