B.T.

quotidien danois

B.T.
Image illustrative de l’article B.T.
Siège de B.T. à Copenhague.

Pays Drapeau du Danemark Danemark
Langue Danois
Périodicité Quotidienne
Format Tabloïd
Genre Généraliste
Prix au numéro 11,50 DKK en semaine et 13,50 le week-end
Date de fondation
Date du dernier numéro janvier 2023 (pour l'édition papier)
Ville d’édition Copenhague

Propriétaire Berlingske Officin
Site web www.bt.dk

B.T. est un quotidien généraliste du soir danois publié par Berlingske Officin. Fondée en 1916, son édition papier a disparu en janvier 2023[1],[2],[3].

Histoire et profil modifier

« Le B », place du Triangle.

B.T. a été créé en 1916[4] en tant que tabloïd dérivé du Berlingske Tidende[5]. Le journal est basé à Copenhague[4]. Un grand néon rouge affiche le logo de l'entreprise sur la place du Triangle (en) dans le quartier d'Østerbro à Copenhague. B.T. fait partie du groupe de presse Berlingske[4], et avait une position conservatrice dans les années 1960[6].

Logo « modernnisé » de B.T. (2012-2018).

Au cours des six derniers mois de 1957, le tirage de B.T. était de 157.932 exemplaires en semaine[6]. Le tirage du journal était de 196.000 exemplaires en 1991 et de 192.000 exemplaires en 1992[7] ; il est tombé à 181.000 exemplaires en 1993, à 164.000 exemplaires en 1994 et à 155.000 exemplaires en 1995[7]. Le tirage du journal a continué à diminuer pour atteindre 124.000 exemplaires en 1999, 123.000 exemplaires en 2000 et 122.000 exemplaires en 2001[7].

En 2003, le tirage de B.T. était de 110 000 exemplaires[8]. En 2004, le tirage du journal était de 100.000 exemplaires[4]. En 2007, le tirage du journal était de 87.319 exemplaires[9]. En 2008, le tirage était de 82.024 exemplaires, et de 74.330 exemplaires en 2009[10]. En 2010, le tirage est descendu à 69.839 exemplaires, puis à 67.983 exemplaires en 2011[10].

Depuis le début la parution de B.T., son principal concurrent a été Ekstra Bladet, pulié par JP/Politikens Hus.

Depuis 2020 modifier

La crise du coronavirus et la numérisation qui en a découlé modifier

n 2020, la crise du coronavirus frappe B.T. et a des conséquences pour le journal ; le décision est prise de passer au tout numérique[11].

Depuis février 2021, l'intelligence artificielle partage du contenu sur les médias sociaux pour le journal[12].

Le , B.T. ouvre quatre rédactions locales dans les quatre plus grandes villes du Danemark afin d'être plus visible dans les paysages urbains[13].

En , Berlingske Medier décide qu'à partir du , B.T. ne sera plus publié que sous forme numérique. En outre, les rédactions métropolitaines d'Aarhus, d'Odense et d'Aalborg fermeront leurs portes. Le rédacteur en chef du journal depuis 2018, Jonas Kuld Rathje, démissionne de son poste avec effet immédiat le 22 juin 2022[3]. La rédactrice en chef en charge est Pernille Holbøll[14]. Le directeur du journal, Per Kofoed, confirme que B.T. a imprimé son dernier journal[15], 106 ans après la première impression du journal papier[16].

Consultations en ligne modifier

En , B.T. était le plus grand média numérique du Danemark avec plus de 500 millions de consultations[17].

Notes et références modifier

  1. (da) Pernille Holbøll, « B.T. bliver 100 procent digitalt og lukker avisen til nytår », B.T., (consulté le ).
  2. (da) Ritzau, « Bliver digital efter nytår: B.T. lukker papiravisen », TV2, (consulté le ).
  3. a et b (da) Anna Sol Jørgensen, « B.T. lukker papiravis og nedlægger 20 stillinger i stor omlægning », Jo, (consulté le ).
  4. a b c et d « The Press in Denmark », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (da) Laura Rode Nygaard et Birger A. Andersen, « BT fylder 100 år: Se alle billederne fra festen », B.T.,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b (en) Britt-Mari Persson Blegvad, « Newspapers and Rock and Roll Riots in Copenhagen », Acta Sociologica, vol. 7, no 3,‎ (JSTOR 4193580).
  7. a b et c (en) « Culture » [archive du ], sur Denmark Statistics (consulté le ).
  8. (en) « World Press Trends », sur World Association of Newspapers, Paris, (consulté le ).
  9. (en) « Science News? Overview of Science Reporting in the EU », sur EU, (consulté le ).
  10. a et b (en) « National newspapers total circulation », sur International Federation of Audit Bureaux of Circulations (consulté le ).
  11. (da) Andreas Marckmann Andreassen, « Berlingske håber at undgå fyringer – B.T. skal sige farvel til tre », sur Jo, (consulté le ).
  12. (da) Kerstin Bruun-Hansen, « B.T. fyrer: Erstatter community managers med robotter », sur Jo, (consulté le ).
  13. (da) « B.T. opruster med 32 journalister i Danmarks fire største byer », sur Berlingske Media (consulté le ).
  14. (da) « Nu tager B.T. konsekvensen: Chefredaktør stopper, printavisen lukker, og stor satsning droppes », sur Politiken, (consulté le ).
  15. (da) Ida Marie Lomholt Wismann, « Dansk tabloidmedie har trykt sin sidste avis: - Det er en vemodig dag » [« Les tabloïds danois ont imprimé leur dernier journal : - C'est un triste jour »], TV2,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (da) Kerstin Bruun-Hansen, « Efter 106 år som en markant tabloidavis vil B.T. fra 1. januar kun udkomme digitalt », sur Jo, (consulté le ).
  17. (en) « gemiusAudience », sur e-public.gemius.com (consulté le ).

Voir aussi modifier

Lien externe modifier