BD à Bastia
BD à Bastia, sous-titré Rencontres de la bande dessinée et de l’illustration, est un festival de bande dessinée et d'illustration qui se déroule au printemps à Bastia depuis 1994. Surtout consacré à la bande dessinée d'auteur, ce festival présente la particularité de ne pas proposer de séances de dédicaces.
Principes
modifier« BD à Bastia » est une rencontre internationale de la bande dessinée et de l’illustration. Organisé chaque année par Una Volta, le festival se déroule au début du mois d'avril. Durant quatre à cinq jours, le centre culturel devient un lieu de rencontre et d'exposition. La principale spécificité du festival de BD à Bastia consiste en l'absence de cadre formel pour ses rencontres : il n'y a par exemple pas de séance de dédicace pendant lesquelles les visiteurs font la queue, la possibilité d'aborder des auteurs étant continue et informelle. Ce modèle « familial » est dû à une limitation de la taille physique du festival, comme le déclarait Dominique Mattei : « Mais après dix années de Rencontres, nous avons décidé de nous limiter à un maximum de trente auteurs et de ne pas davantage augmenter le nombre d'expositions. Il faut laisser aux auteurs et aux visiteurs le temps de se rencontrer »[1].
Les rencontres de la bande dessinée et de l’illustration BD à Bastia se sont développées autour d'expositions, scénographies, ateliers de pratiques artistiques, temps de débats et de rencontres instaurés entre le public et les créateurs présents à Bastia.
Depuis 1994, les rencontres ont créé plus de 150 expositions, invité plus de dix pays dont l’Argentine, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Chine ou encore la Russie. Plus de 300 auteurs ont été reçus dont : Edmond Baudoin, David B., José Muñoz, Jochen Gerner, Bruno Heitz, Blutch, Dupuy-Berberian, Emmanuel Guibert, François Schuiten, Cosey, Marjane Satrapi, Jacques Ferrandez, Georges Wolinski, Benoît Peeters, Lewis Trondheim, Christophe Blain, Claude Ponti, Grégoire Solotareff, Anne Herbauts, Antoon Krings, René Pétillon, Enki Bilal, Plantu, etc.
D'après Le Monde en 2006, le festival BD à Bastia est le « troisième en importance (après Angoulême et Quai des Bulles, à Saint-Malo) » ; sa « fréquentation s'accroît chaque année - plus de 12 000 personnes en 2005 »[2]. Sur Actua BD en 2018, la programmation est décrite comme « riche, variée, exigeante et ouverte »[3].
Notes et références
modifier- « BD à Bastia : Les trois coups… », sur Vallendrea.com, (consulté le ).
- Yves-Marie Labé, « L'actualité en bulles », Le Monde des livres, (lire en ligne).
- Frédéric Hojlo, « BD à BASTIA 2018 : le festival corse fête ses 25 ans ! », .
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Yves-Marie Labé, « Bulles à Bastia », Le Monde, .
- Jean Philippe Catinchi, « Le "graphique" de Bastia : "il était une fois le trait" », Le Monde des livres,
- Éric Loret, « BD. Le Festival de Bastia mise depuis neuf ans sur des auteurs en marge. L'avant-garde des planches », Libération, .
- Yves-Marie Labé, « Bastia, une oasis de bulles », Le Monde des livres, .
- Guillaume Myriam, « Corse: Festival. BD à Bastia », L'Express, .
- Lucie Cauwe, « Les neuvièmes rencontres BD de Bastia. Brouiller les pistes de l'illustration », Le Soir, .
- Yves-Marie Labé, « La BD au féminin distinguée à Bastia », Le Monde des livres, .
- Olivier Delcroix, « BD à Bastia : onzième festival », Le Figaro, .
- « Deux Genevois font des bulles en Corse », Tribune de Genève, .
- Aurélia Vertaldi, « BD à Bastia: quand le 9e art planche sur le futur », Le Figaro, (lire en ligne)