Badiaranké (peuple)
Les Badiaranké sont une population d'Afrique de l'Ouest vivant sur un petit territoire au sud-est du Sénégal, en Guinée et en Guinée-Bissau. Ils tirent leur nom du Mont Badiar, colline située à une quinzaine de kilomètres de Koundara. La région, assez isolée, s'appelle le Badiar.
Population totale | env. 12 200 |
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Langues | Badiaranké |
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Religions | Islam, catholicisme, animisme |
Ethnonymie
modifierSelon les sources et le contexte, on observe de nombreuses variantes : Badian, Badiaranké, Badiar, Badyarankés, Badyaran, Badyara, Badyar, Bajaranke, Bajar, Bijad, Gola, Golas, Padjade, Padsade, Pajade, Pajadinca, Pajadinka[1].
Population
modifierIls vivent dans une vingtaine de villages comprenant chacun de 100 à 500 personnes et pratiquent une agriculture de subsistance. Ce sont aussi de bons apiculteurs. Ils sont de plus en plus nombreux à rechercher des emplois saisonniers dans les villes[2].
Langues
modifierIls font partie du groupe ethnolinguistique Tenda et parlent le badiaranké[3]. Le mandingue est également utilisé.
Notes et références
modifier- RAMEAU, BnF [1]
- J. S. Olson, The Peoples of Africa : An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 53
- (en) Fiche langue
[pbp]
dans la base de données linguistique Ethnologue.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Mouhamadou Diallo, Structure sociale et anthropologie économique des Badyaranke du Sénégal. Problèmes d’éducation et de formation pour un développement économique et social harmonisé, Dakar, Université de Dakar, 1985, 338 p. (Thèse de 3e cycle)
- Gisèle E. Ducos, « Les Badiaranké et leur environnement linguistique », African Language Review, vol. 9, 1970-71, p. 74-89
- (en) James Stuart Olson, « Badyaran », in The Peoples of Africa : An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 53 (ISBN 9780313279188)
- (en) William Scranton Simmons, Seers and witches among the Badyaranke of Senegal, Boston, Harvard University, 1967, 190 p. (Thèse)
- (en) William Scranton Simmons, « Social organization among the Badyaranke of Tonghia, Senegal », Cahiers du Centre de recherches anthropologiques, n° 7, 1967, p. 59-95
- (en) William Scranton Simmons, Eyes of the night. Witchcraft among a Senegalese people, Boston, Little Brown and Company, 1971, 169 p.
- (en) William Scranton Simmons, « Powerlessness, Exploitation and the Soul-Eating Witch : An Analysis of Badyaranke Witchcraft », American Ethnologist, vol. 7, n° 3 (), p. 447-465