Bambou (magazine)

magazine
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Bambou est un magazine de bande dessinée publié d'abord bimestriellement puis irrégulièrement à Québec au Canada à la fin des années 1980.

Bambou
Pays Drapeau du Canada Canada
Langue Français
Périodicité bimestriel
puis irrégulier
Format 21,5 x 28 cm
Genre bande dessinée
Prix au numéro 3,25 $ CAN
Fondateur Stéphane Delaprée
Date de fondation juin 1986
Date du dernier numéro septembre 1990
Ville d’édition Québec

Propriétaire Éditions La Bande décidée d’ici
puis Éditions Nommem’art
Directeur de publication Stéphane Delaprée
Directeur de la rédaction Louis Rémillard
Comité éditorial Stéphane Delaprée
Louis Rémillard
Stanley Péan
ISSN 0832-7041

Historique

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Le magazine Bambou, édité tout d'abord par les Éditions La Bande décidée d’ici puis par les Éditions Nommem’art, est publié bimestriellement au Québec de juin 1986 à septembre 1990 pendant dix-sept numéros.

Le projet Bambou est initié en 1985 sous le nom Cactus[1], [2] par son fondateur, Stéphane Delaprée, qui recherche des collaborateurs à travers la Société des créateur(trice)s et ami(e)s de la bande dessinée (ScaBD), nouvellement créée. Il est lancé à Québec en juin 1986 à grand renfort de publicité sur les ondes de CKRL-MF, la seule station de radio communautaire de la ville à cette époque, où Delaprée est chroniqueur pour la BD. Celui-ci est ensuite rejoint plus tard par Louis Rémillard, qui l'assiste dans la direction du magazine, et par le jeune Stanley Péan, écrivain débutant.

Bambou porte en sous-titre l'expression La bande décidée d’ici, affirmant par cela la volonté de ses créateurs de continuer envers et contre tout dans le difficile domaine de la BD au Québec. D'abord distribué dans la seule ville de Québec pour les premiers numéros, on le trouve ensuite à Montréal. Dans les pages de Bambou, il y a un éventail de bandes dessinées couvrant un champ d'intérêt assez vaste et plutôt hétéroclite[3], laissant supposer qu'il n'y a pas de contrainte éditoriale : satire sociale, humour, polar, science-fiction, poésie, etc. Il a été aussi critiqué pour son manque de rigueur éditoriale[4].

D'une certaine façon, Bambou sert de tremplin à plusieurs auteurs qui deviendront rapidement des professionnels de la BD et de l'illustration au Québec : Jean-François Bergeron, Paul Bordeleau, Pierre Drysdale, Benoît Joly[5], Benoît Laverdière, Jean Morin, Marc Pageau et Louis Paradis[6]. Yayo (Diego Herrera), nouvellement arrivé d'Amérique du Sud, y fait ses tout premiers pas dans le domaine du dessin humoristique. Des auteurs confirmés y participent comme André-Philippe Côté qui signe à cette époque son travail du nom de André Côté, Louis Rémillard et Thib (Luc Thibault). On y voit, aussi surprenant que cela paraisse, des bandes dessinées du vétéran Albert Chartier. La veine influencée par l' underground américain est même représentée par Henriette Valium (Patrick Henley), échappé des pages de Titanic et Iceberg, magazines de BD montréalais.

En janvier 1988, Louis Rémillard et Marc Pageau participent, en tant que deux seuls représentants de la ville de Québec, à la Délégation des jeunes auteurs du Québec, présente au Festival international de la bande dessinée à Angoulême et organisée par l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ). Rémillard en profite pour tisser des liens et pour organiser des échanges de publication de planches avec différents fanzines sur place. C'est à partir du numéro 9 que sont publiées des histoires d'auteurs européens dansBambou. Dans le même numéro, est offert pour la première fois en cadeau un mini album de BD broché au centre du magazine. Ce procédé continue dans les numéros suivants. C'est en juillet de la même année que Stéphane Delaprée participe au Symposium de bande dessinée avec Bambou[7], dont le tirage atteint les 6000 exemplaires.

Au numéro 12, Bambou devient Bambou-plus[8], opération évidente de marketing dans le but de stimuler les ventes. La publication se fait irrégulière par la suite. Bambou-plus s'arrête définitivement au numéro 17[9] en septembre 1990, du fait de la fatigue de ses animateurs, en publiant un Best of reprenant les meilleures histoires publiées dans les anciens numéros.

Fiche technique

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  • Éditeur : Éditions La Bande décidée d’ici puis Éditions Nommem’art (Québec) ;
  • Format : 21,5 x 28 cm ;
  • Nombre de pages : variable (de 24 à 60) ;
  • Type de papier : couverture en carton souple glacé, intérieur mat ;
  • Impression : couverture en 3 couleurs séparées manuellement, intérieur noir et blanc ;
  • Périodicité : bimestriel puis irrégulier ;
  • Numéro 1 : juin 1986 ;
  • Numéro 17 : septembre 1990 (dernier numéro).

Collaborateurs

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Quelques-uns de ces artistes travaillent sous un pseudonyme.

Auteurs de bandes dessinées

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Les auteurs de bande dessinée québécois sont généralement à la fois dessinateur et scénariste. Il arrive qu'ils ne pratiquent qu'une seule de ces deux disciplines, travaillant alors en équipe avec quelqu'un de l'autre discipline.

Références

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  1. Martin Cassista, « Actualités B.D. — Cactus-BD », Le Soleil section Crayons de Soleil, Québec,‎ , E-5 (lire en ligne)
  2. Martin Cassista, « Actualités B.D. — Cactus, au printemps », Le Soleil section Crayons de Soleil, Québec,‎ , p. D-8 (lire en ligne)
  3. a b c d et e Luc Pomerleau, « Le Bédéraste — Québec : Bambou #7 », Solaris, Québec, no 76,‎ , p. 51
  4. a b c d e et f Luc Pomerleau, « Le Bédéraste — Québec : Bambou #8 », Solaris, Québec, no 78,‎ , p. 51
  5. a et b Yannick Étienne, « Ronéo et rotatives – Une revue de la presse B.D. : Bambou », Pilote & Charlie, Paris, no 27,‎ , p. 60
  6. a b c d e f g et h Luc Pomerleau, « Le Bédéraste — Québec : Bambou #8 », Solaris, Québec, no 79,‎ , p. 56
  7. Régis Tremblay, « Le Symposium de B.D. n'attend plus que vous », Le Soleil, Québec,‎ , B-8
  8. Yves Millet, « La petite presse BD au Québec : Les revues », La Dépêche, Montréal, no 3,‎ , p. 6
  9. Éric Thériault, « Édition », La Dépêche, Montréal, no 6,‎ , p. 6

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Lien externe

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