China Construction Bank
China Construction Bank (CCB) (chinois simplifié : 中国建设银行 ; chinois traditionnel : 中國建設銀行 ; pinyin : ) est la deuxième grande banque commerciale de la république populaire de Chine.
China Construction Bank | |
Création | 1954 |
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Personnages clés | Guo Shuqing, président du conseil d'administration Jianguo Zhang, directeur général |
Forme juridique | Société anonyme avec appel public à l'épargne |
Action | HKSE : 0939 SSE : 601939 OTC Pink : CICHY |
Slogan | CCB Builds modern living |
Siège social | Pékin Chine |
Directeurs | Wang Hongzhang (en) |
Actionnaires | Central Huijin Investment (57,31 %) Temasek Holdings (5,77 %) |
Activité | finance et assurance |
Produits | service financier |
Société mère | Central Huijin Investment |
Filiales | China Construction Bank (Asia) CCB International (Holdings) CCB Financial Leasing CCB Trust Sino-German Bausparkasse CCB London CCB Principal Asset Management CCB Life Insurance |
Effectif | 369 183 |
Site web | ccb.com |
Capitalisation | 200,5 milliards de US$ |
Chiffre d'affaires | 134,2 milliards de US$ |
Bilan comptable | 18 349,5 G¥ () |
Résultat net | 35 milliards de US$ |
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Histoire
modifierLa banque est fondée le à Pékin sous le nom People's Construction Bank of China (中国人民建设银行; Zhōngguó Rénmín Jiànshè Yínháng).
Le , elle change de nom pour devenir la China Construction Bank. En , elle devient la China Construction Bank Corporation.
En 2005, Bank of America fait l'acquisition de 9,9 % de China Construction Bank pour $3 milliards, puis monte à 20,9 % en rajoutant $11 milliards à son achat initial. En 2009, la BofA revend 10 % de la CCB et encaisse $7,3 milliards dans un contexte post-2008 morose[1].
En 2011, BofA revend 5 % de la CCB à un consortium chinois (réunissant la State Administration of Foreign Exchange, la National Social Security Fund, et CITIC Securities) pour $8,3 milliards[2].
En , en vue de son plan de développement international, la CCB signe un contrat de partenariat de 3 ans avec le club de football anglais Manchester United[3].
En , la CCB investit $150 millions pour s'installer sur le marché russe dans un contexte de renforcement des échanges de matières premières entre la Chine et la Russie[4]. Puis en , la CCB se joint aux fonds souverains du Qatar, de la Norvège et de l'Azerbaïdjan pour racheter 55 % de la VTB, seconde banque russe, pour $3,3 milliards[5]. En , la CCB démarre ses opérations dans le Luxembourg[6],[7]. En , la CCB débourse $723 millions pour le rachat d'une participation majoritaire (72 %) dans la banque brésilienne Banco Industrial & Comercial (BicBanco). Cette acquisition permet à CCB d'obtenir les licences nécessaires pour pénétrer le marché brésilien, et s'inscrit dans le cadre du partenariat Chine-Brésil signé en et engageant les deux pays à $30 milliards de swap de devises[8].
En , la China Construction Bank s'implante en Suisse, à Zurich[9]. En , la banque annonce son intention de s'installer sur le marché français[10].
En , la CCB signe un partenariat avec Euroclear qui permet à la banque chinoise d'accéder au marché du renminbi offshore de la chambre de compensation belge[11]. En , le Conseil de stabilité financière classe la China Construction Bank en tant que banque systémique[12] Cette même année, le bénéfice de la banque augmente de 0,14 % et atteint 31 milliards d'euros[13].
En 2016, son investissement au Brésil bat de l'aile, sa filiale enchaîne deux années de perte et la maison mère doit y injecter de nouveaux fonds ($200 millions) pour stabiliser son capital[14]. La même année, la justice américaine découvre que la CCB héberge des fonds blanchis en provenance de la Corée du Nord[15].
En , la CCB lance une agence entièrement automatisée avec reconnaissance faciale et vocale pour identifier les clients. Les opérations bancaires sont réalisées en réalité virtuelle[16].
Activités
modifierElle est, selon le Forbes Global 2000, la deuxième entreprise mondiale au [17].
Elle a une filiale à Londres ainsi qu'un réseau de 13 581 agences et sous-agences en Chine et 9 agences à l'extérieur (Hong Kong, Singapour, Francfort, Johannesbourg, Tokyo, Séoul, New York, Hô Chi Minh-Ville et Sydney).
Au , le chiffre d'affaires était de 134,2 milliards de dollars pour 35 milliards de bénéfices[17].
Références
modifier- (en) Hugh Son et Christine Harper, « BofA Said to Plan Sale of China Construction Bank Stake », sur Bloomberg.com, (consulté le )
- (en) Henny Sender, « Chinese consortium buys CCB stake », Financial Times, (consulté le ).
- (en) « China Construction Bank sponsors Manchester United », sur Constructionweekonline.com, (consulté le ).
- (en) « China Construction Bank makes foray into Russia », sur Reuters, (consulté le ).
- (en) « UPDATE 1-Sovereign funds and Chinese bank buy into Russia's VTB », sur Reuters.com, (consulté le )
- (en) « China Construction Bank to set up Luxembourg base », sur Thepeninsularqatar.com, (consulté le ).
- Jean-Michel Lalieu, L’éventail chinois s’élargit, paperjam.lu, 3 mai 2018 (consulté le 13 mai 2018).
- (en) Cristiane Lucchesi, Dakin Campbell et Giulia Camillo, « Construction Bank Agrees to Buy Majority of Brazil Bank », sur Bloomberg.com, (consulté le ).
- « China Construction Bank veut « jouer un rôle en Suisse » », Le Temps, (consulté le ).
- Édouard Lederer, « China Construction Bank sur le point de se lancer en France », Les Échos, (consulté le ).
- (en) « China Construction Bank and Euroclear sign MoU to foster offshore RMB growth », sur Euroclear.com, (consulté le )
- FSB publishes the 2015 update of the G-SIB list, Financial Stability Board, 3 novembre 2015.
- « China Construction Bank: bénéfice stable », Le Figaro, (consulté le ).
- (en) Raul Zorrilla, « China Construction Bank on shaky ground in Brazil », sur Bnamericas.com, (consulté le ).
- (en) Christian Berthelsen, U.S. Considered Blacklisting Two Chinese Banks Over North Korea Ties, bloomberg.com, 12 avril 2018 (consulté le 13 mai 2018).
- (en) Rebecca Hills-Duty, Virtual Banking: China Construction Bank Experiments With Cutting-Edge Technology, vrfocus.com, 25 avril 2018 (consulté le 13 mai 2018).
- (en) « The World's Biggest Public Companies », Forbes (consulté le ).