Barbaira

commune française du département de l'Aude

Barbaira Écouter est une commune française située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Barbaira
Barbaira
Blason de Barbaira
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Jacques Fabre
2020-2026
Code postal 11800
Code commune 11027
Démographie
Gentilé Barbairanais, Barbairanaises
Population
municipale
789 hab. (2021 en évolution de +7,2 % par rapport à 2015)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 09″ nord, 2° 30′ 46″ est
Altitude 75 m
Min. 66 m
Max. 502 m
Superficie 9,40 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Montagne d'Alaric
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Barbaira
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Barbaira
Géolocalisation sur la carte : Aude
Voir sur la carte topographique de l'Aude
Barbaira
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Barbaira
Liens
Site web www.mairie-barbaira.fr

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aude, la Bretonne, le ruisseau de Mayrac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières occidentales ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Barbaira est une commune rurale qui compte 789 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Barbairanais ou Barbairanaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Julien, inscrite en 1948, et le château de Miramont, inscrit en 1926.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Barbaira est une commune de l'aire urbaine de Carcassonne située dans les Corbières au pied de la montagne d'Alaric. Elle se trouve sur la D 6113 (ancienne route nationale 113), à 15 km à l'est de Carcassonne, et à 21 km à l'ouest de Lézignan-Corbières.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Capendu, Floure, Marseillette, Trèbes et Val-de-Dagne.

Communes limitrophes de Barbaira[1]
Trèbes Marseillette
Floure Barbaira Capendu
Val-de-Dagne

Le territoire de Monze n'est qu'à 50 mètres, au sud-ouest.

Géologie et relief

modifier

Barbaira se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

Hydrographie

modifier

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Aude, la Bretonne, le ruisseau de Mayrac, le ruisseau de la Garrigue, le ruisseau de la Pellière, le ruisseau de la Tuilerie, le ruisseau de Miramont, le ruisseau de Tale et le ruisseau du Bois, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[5],[Carte 1].

L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Les Angles et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[6].

La Bretonne, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Val-de-Dagne et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arquettes-en-Val à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Réseau Natura 2000

modifier
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « corbières occidentales »[15], d'une superficie de 22 912 ha, présentant des milieux propices à la nidification des espèces rupicoles : des couples d'Aigles royaux occupent partagent l'espace avec des espèces aussi significatives que le Faucon pèlerin, le Grand-duc d'Europe ou le Circaète Jean-le-Blanc[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[17] : le « cours moyen de l'Aude à Marseillette » (237 ha), couvrant 7 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] : le « massif d'Alaric » (8 316 ha), couvrant 15 communes du département[19].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Barbaira est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (39,6 %), forêts (27,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (4 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Barbaira est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bretonne et l'Aude. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009 et 2018[26],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Barbaira.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 381 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 381 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe A[Note 5], situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[30].

Toponymie

modifier

En latin, Barbayrano ou Barbairano (1374)[31].

Histoire

modifier

Barbaira faisait partie du territoire de la province romaine de la Narbonnaise créée en 118 av. J.-C. Des vestiges de constructions ont été retrouvés sur les coteaux qui dominent le village.

Le premier texte faisant mention de Barbaira date de 1081. Il s'agit d'un accord entre Béranger Raimond, comte de Barcelone et son frère.

Au XIe siècle, le bourg était fortifié. Les remparts situés au nord-ouest, nord et nord-est dominant la plaine, constituaient la défense extérieure.

En 1374, Nicolas de Lectis et sa femme Yolande de Capendu, seigneur et dame de la baronnie de Capendu, obtiennent de Louis Ier d'Anjou, lieutenant du roi en Languedoc, que Capendu et la terre adjacente de Barbaira relèvent du droit écrit de la sénéchaussée de Carcassonne et non plus de la coutume de la vicomté de Paris[32]. Le roi Charles VI confirme ce fait en 1382[31].

Politique et administration

modifier

Découpage territorial

modifier

La commune de Barbaira est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Montagne d'Alaric pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[34].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 2020 Jacques Fabre[35]    
juin 1995 mars 2014 Robert Amouroux PS  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2021, la commune comptait 789 habitants[Note 6], en évolution de +7,2 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
318348360383405401379383405
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
468442457488548578623583566
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
594578583650647695677558561
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
510512503473474523583613721
2014 2019 2021 - - - - - -
731777789------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

Une école primaire publique accueille 87 élèves[40].

Le collège le plus proche est à Capendu.

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 310 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 752 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 840 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 10,8 % 10,4 % 11,5 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 426 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 101 emplois en 2018, contre 109 en 2013 et 98 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 284, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 8].

Sur ces 284 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 87,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 7,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

modifier

Secteurs d'activités

modifier

41 établissements[Note 9] sont implantés à Barbaira au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 41
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 9,8 % (8,8 %)
Construction 9 22 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 26,8 % (32,3 %)
Activités immobilières 1 2,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 24,4 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,4 % (13,2 %)
Autres activités de services 5 12,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,8 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 41 entreprises implantées à Barbaira), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

modifier

L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[41] :

  • SARL Gil Taxi, transports de voyageurs par taxis (100 k€).

Industrie

modifier

Agriculture

modifier

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[43]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[44].

1988 2000 2010
Exploitations 64 35 25
Superficie agricole utilisée (ha) 500 286 393

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 64 lors du recensement agricole[Note 12] de 1988 à 35 en 2000 puis à 25 en 2010[44], soit une baisse de 61 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[46]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 500 ha en 1988 à 393 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 16 ha[44].

Viticulture

modifier

La commune a sur son territoire les appellations qualitatives suivantes : Vin de pays des Coteaux de Miramont, vignoble de la Montagne d'Alaric qui fait partie du vignoble des Corbières

Église Saint-Julien.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
Ruines du château de Miramont à Barbaira.

Personnes liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
Blason de Barbaira Blason
D'azur au chevron d'or[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Barbaira » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier

Autres sources

modifier
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  5. « Fiche communale de Barbaira », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « l'Aude »
  7. Sandre, « la Bretonne »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Barbaira et Arquettes-en-Val », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Arquettes-en-Val » (commune d'Arquettes-en-Val) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Arquettes-en-Val » (commune d'Arquettes-en-Val) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Barbaira », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR9112027 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Barbaira », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF le « cours moyen de l'Aude à Marseillette » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF le « massif d'Alaric » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carcassonne », sur insee.fr (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Barbaira », sur Géorisques (consulté le ).
  25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  28. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  29. Article R214-112 du code de l’environnement
  30. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  31. a et b Denis-François Secousse (éd.), Ordonnances des roys de France de la troisieme race, recueillies par ordre chronologique, vol. 6 : Contenant les ordonnances de Charles V donnees depuis le commencement de l'annee 1374 jusques a la fin de son regne, et celles de Charles VI depuis le commencement de son regne jusques a la fin de l'annee 1382, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 648-650.
  32. Pierre Timbal (préf. Georges Boyer), Un conflit d'annexion au Moyen Âge : l'application de la coutume de Paris au pays d'Albigeois, Toulouse et Paris, Éditions Privat et Marcel Didier, coll. « Bibliothèque méridionale » (no 33), , 213 p. (lire en ligne), p. 145-146.
  33. « Carcassonne Agglo - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  34. « Découpage électoral de l'Aude (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  35. « L'Express - Actualités Politique, Monde, Economie et Culture », sur L'Express (consulté le ).
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. « Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (consulté le ).
  41. « Entreprises à Barbaira », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  42. « Teréga / Le gaz, accélérateur d’avenir », sur Teréga (consulté le ).
  43. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  44. a b et c « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Barbaira - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  45. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  46. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
  47. « Eglise Saint-Julien et Sainte-Basilisse », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  48. « Lieu-dit:"le Fort" (Barbaira) », sur Système d'Information sur les sites et Territoires d'Exception.
  49. « labanquedublason2 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :