Baronnie de Gritséna

La baronnie de Gritséna (en grec moderne : Βαρωνία της Γρίτσενας), ou baronnie de La Grite[1], est un fief médiéval franc de la principauté d'Achaïe, situé dans l'est de la Messénie, dans la péninsule du Péloponnèse en Grèce. Elle fait partie des douze baronnies de la principauté d'Achaïe.

Baronnie de Gritséna

vers 1209 – fin du XIIIe siècle

Blason
Blason de la Principauté d'Achaïe
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte du Péloponnèse au cours du Moyen Âge central
Informations générales
Statut Principauté d'Achaïe

Histoire

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La baronnie de Gritséna est créée vers 1209, après la conquête du Péloponnèse lors de la quatrième croisade. Elle est l'une des douze baronnies laïques au sein de la principauté d'Achaïe. Les différentes versions de la chronique de Morée mentionnent que la baronnie comprend quatre fiefs de chevaliers et qu'elle est située dans la région de Lákkoi (la partie supérieure de la plaine de Messénie, entre Kalamata et la Skorta, sous un certain « Luc », dont rien d'autre n'est connu[2],[3].

La baronnie de Gritséna est peu connue. Elle demeure un coin tranquille jusqu'à ce que les byzantins l'attaquent durant les années 1260. Il n'y a aucune preuve de l'existence d'un château ayant été construit à cet endroit : il est donc impossible d'établir son emplacement exact[4]. Si l'hypothèse d'Antoine Bon identifiant La Grite et Gritséna est correcte, la baronnie réapparaît vers 1278, quand elle est contrôlée par Geoffroi de Durnay, qui l'avait peut-être reçue à titre de compensation pour la perte de sa baronnie familiale de Kalavryta au profit des Byzantins de Mistra. Elle disparaît à nouveau des sources, de même que la famille de Durnay, à la fin du XIIIe siècle[5]

Liste des barons de Gritséna

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Jean de Durnay épouse une fille de Richard Orsini (dont le nom est inconnu), mais on ne sait pas s'ils ont eu une descendance, et la famille comme ses titres disparaissent des archives.

Sources

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Références

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  1. Bon (1969), pp. 109, 420
  2. Miller (1921), pp. 71–72
  3. Bon (1969), pp. 109, 112, 420
  4. Bon (1969), pp. 420–421, 444
  5. Bon (1969), pp. 146, 420–421, 445

Articles connexes

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