Barrage de la Rouvière

barrage écrêteur de crues

Le barrage de la Rouvière est l'un des trois barrages écrêteurs de crues[1],[2] du Vidourle. Situé sur les communes de Bragassargues (rive gauche) et de Quissac (rive droite) dans le Gard, il a été érigé sur le Crieulon, un affluent rive gauche du Vidourle. Des trois barrages du Vidourle, seul le barrage de Conqueyrac a été construit directement sur le fleuve.

Barrage de la Rouvière
le barrage de la Rouvière sur le Crieulon
Géographie
Pays
Région
Département
Communes
Coordonnées
Cours d'eau
Objectifs et impacts
Vocation
écrêteur de crues
Propriétaire
Date de mise en service
1970
Barrage
Type
Hauteur
(lit de rivière)
18 m
Hauteur
(fondation)
25 m
Longueur
150 m
Réservoir
Volume
8,937 millions de
Superficie
2,15 km²

Source
Géolocalisation sur la carte : Gard
(Voir situation sur carte : Gard)
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Histoire

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Niveau du Vidourle à Quissac (Gard) en 1958 et en 2002.

La construction des barrages fut décidée à la suite d'une crue historique en 1958. Mais en 2002, la vidourlade[3] (crue) fut si importante que les barrages ne suffirent pas à contenir les quelque 2 650 m3/s[4] d'eau (débit mesuré en aval à Sommières le ).

Fonctionnement

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Le barrage a souvent un niveau d'eau très bas. Cet affluent du Vidourle (le Crieulon) est un cours d'eau saisonnier avec un régime pluvial

L'entretien des abords du barrage est effectué par l'EPTB Vidourle[5]. Le bon fonctionnement et la sécurité de l’édifice nécessitent un nettoyage régulier du lit et des berges du fleuve en amont (végétation, flottants etc.).

Spécificités techniques

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Les deux pertuis ont un débit maximal de 160 m3/s (2 × 80 m3/s). Le déversement y commence à la cote 77 mètres NGF.

Le déversoir à surface libre (l'eau passe sur la partie supérieure du barrage à la cote 85 mètres NGF) est prévu pour un débit maximal de 460 m3/s.

Concernant la vidange, deux vannes papillons (calées sur la cote 72 mètres NGF) permettent de désemplir le réservoir avec un débit de 12 m3/s (2 × 6 m3/s)[6].

Galerie

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Voir aussi

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Les deux autres barrages écrêteurs de crues du Vidourle :

Bibliographie

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  • Visite aux barrages de protection contre les crues du département du Gard, In: Utilisation des ressources en eau d'un bassin dans le cadre de l'aménagement du territoire, Compte-rendu des onzièmes journées de l'hydraulique; Paris, 22-24 septembre 1970. Tome 2, 1971, [lire en ligne]

Liens externes

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Notes et références

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  1. « Wikibardig:Les barrages écrêteurs de crues - Wikhydro », sur wikhydro.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
  2. « Un barrage écrêteur de crues, ça sert à quoi? – Syndicat de Rivières Brévenne Turdine », sur www.syribt.fr (consulté le )
  3. « vidourlade — Wiktionnaire », sur fr.wiktionary.org (consulté le )
  4. « [VIDEO] Le Vidourle : un des fleuves les plus dangereux de France », Actu-environnement (consulté le )
  5. « Accueil « EPTB Vidourle », sur www.vidourle.org (consulté le )
  6. Panneau d'informations à disposition du public concernant le barrage de la Rouvière, sur le Crieulon., (lire en ligne)